• Forte aventure a Fuerteventura

    Deuxième partie

      

    Une Oasis je vous disais, je ne vous mentais pas la voici. Elle englobe toutes ces aires de loisirs longe la route qui sort du village et se termine à la gare routière. Oui l’Afrique influence bien cette île ; il est des paysages qui par    moment me rappellent  les contrées que j’ai traversées en Tunisie et en Lybie il y a de cela bien des années, mais je les ai bien présentes  en ma mémoire.

     

    Forte aventure a Fuerteventura (suite)

    J’ai quitté le port où  Exocet va m’attendre confortablement amarré dans la  partie du port réservée à la plaisance,

    Forte aventure a Fuerteventura (suite)

     

    en arrière du bassin des pêcheurs. Le but du jour était d’allé  visiter l’ile avec une voiture de location. Je suis donc allé en car à l’Aéroport pour y prendre possession d’une Opel corsa avec laquelle j’ai parcouru les routes mais aussi les voies moins importantes qui se sont révélées bien intéressantes aussi.

     

    Forte aventure a Fuerteventura (suite)

     

    Le problème majeur sur l’île est l’eau, il y en a tout autour mais pas de source sur cette terre aride, des éoliennes partout, pompent dans la nappe souterraine le  précieux liquide source de toute forme de vie. Mais maintenant des usines produisent de l’eau douce en dessalant l’eau de Mer et des kilomètres de tuyaux parcourent en toutes les directions de vastes étendues pour apporter cette denrée essentielle à tous et partout.

     

    Forte aventure a Fuerteventura (suite)

     

    Je suis allé au Nord sur la côte au vent où les vagues viennent battre les roches avec violence, pas le moindre abri pour un voilier sur cette partie de l’île.

     

    Forte aventure a Fuerteventura (suite)

     Le puissant phare de Toston sur la punta de la ballena avertit  les navigateurs.

    Forte aventure a Fuerteventura (suite)

    Les rares endroits où le bain est possible sont pris d’assaut Ici ce petit havre où la Mer à marée basse laisse ce bassin pour se rincer les pieds. Mais les vagues y sont puissantes. Le spectacle est fabuleux et mis en musique par l’océan.

     

    Forte aventure a Fuerteventura (suite)

    A l’intérieur des terres de jolis moulins  vent ont été  restaurés et sont inscrits au patrimoine de l’île, y avait  pour fonction de moudre en farine les céréales qui entraient  dans la préparation du Gofio base de l’alimentation traditionnelle.

     

    Forte aventure a Fuerteventura (suite)

    Ils peuvent avoir quatre ou six ailes, mais leur mécanisme reste simple et rustique, mais efficace à leur époque, qui est bien révolue, aucun ne fonctionne réellement, le savoir faire à  disparu.

     

    Forte aventure a Fuerteventura (suite)

    Un panneau indique son fonctionnement mais je n’ai pas pris le temps de le traduire.

     

    Forte aventure a Fuerteventura (suite)

    Sur le sommet d’un col en hommage aux Guanches peuplade d’origine des îles Canaries ces deux sujets sont les gardiens des traditions

     

    Forte aventure a Fuerteventura (suite)


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  • Forte aventure a Fuerteventura

    Première partie

     

    Le titre était facile, je vous l’accorde mais bien proche de la réalité de cette île qui me plait, bien plus que ce que m’avait séduit Lanzarote. En effet, sur Lanzarote les habitants attendent les touristes à bras ouverts, il n’y a de vie que pour le tourisme. Alors qu’ici à Fuerteventura les bras des habitants ont leurs manches bien hautes et retroussées. Il y a bien sur tout ce que les touristes recherchent, de distractions, de lieux à visiter, de Golf Club, de grands hôtels de luxe. Mais les plaines elles portent la trace de la vie des autochtones, des champs en culture, d’autres recouverts  de filets pour abriter les plantes du soleil. Beaucoup d’élevage de chèvres qui compte leur cheptel par centaine de têtes.

     

    Forte aventure a Fuerteventura

    Les villages sont coquets, des maisons modestes blanchies à  la chaud, fleuries ou tout  du moins ornées de plantes grasses. Il n’est pas un village aussi petit soit il qui n’est une aire de jeux pour petits enfants qui en soirée s’anime de leur cri une fois la fraicheur revenue.

     

    Forte aventure a Fuerteventura

    Mais aussi cela m’a surpris, bien des statues ornent les rues, les places, les promenades.

    Elles rappellent bien souvent la spécificité de la localité comme ici en bord de Mer d’une petite plage qui a son origine était un abri pour une flottille de petits bateaux de pêches.

    Forte aventure a Fuerteventura

    Un ancien faisant la passation du savoir a un jeune. Village de Las Playitas au sud prés de Gran Tararal. Un petit Saint-Tropez avant l’explosion du tourisme sur la côte d’Azur. Mais les exemples sont nombreux partout, en voila un aperçu :

    Cette paysanne portant sur la tête un grand panier de fruits, des oranges je suppose, se trouve sur la belle promenade maritime de Gran Tarajal. Tarajal doit vouloir dire Tamaris mais je n’en ai pas la certitude et Grand Tarajal voudrait dire endroit où  il y a profusion de Tamaris.

    Forte aventure a Fuerteventura

    Elle est réalisée en bronze, et le bronze brille sur sa poitrine car bien des mains si promènent ostensiblement.

     

    Forte aventure a Fuerteventura

    Là c’est une femme qui est avec son enfant également un panier sur la tête. Elle est aussi sur la promenade de Gran Tarajal mais elle est réalisée en pierre. Pas de trace de mains audacieuses pourtant elle est aussi attirante que la première mais la pierre c’est froid. Il n’y a pas que du figuratif et voila un exemple de l’art moderne où pas une main ne se hasarde.

    Cela est à un carrefour en centre ville.

     

    Forte aventure a Fuerteventura

    Là c’est du classique en centre ville apportant une bienveillante fraicheur.

    Je vous emmène maintenant dans une Oasis qui propose aux habitants un lieu de détente, de sport, il y en a pour tous.

    Forte aventure a Fuerteventura

    Jeux de boules.

    Forte aventure a Fuerteventura

    Roller Parc.

    Forte aventure a Fuerteventura

     Parc de jeux pour petits

    Forte aventure a Fuerteventura

    et Aire de sport.

    Forte aventure a Fuerteventura


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  • A l’ abri a Porto gran tarajal

     

     A l’abri en effet car la météo du jour était un peu “berque”.

    Le Paséo maritime, la position d’Exocet.

    Ce matin après une bonne nuit bien au calme, proche  des digues de Porto Rosario exocet était confortablement mouillé pas de houle qui vient  bercer le bateau et par conséquence son capitaine. C’est un ronflement, un bourdonnement, une vibration qui me fait ouvrir les yeux, le jour est encore par delà l’horizon, les lumières de la ville éclairent abondamment le plan d’eau. Je me lève pour boire un jus de fruit et faire un pinchoun « un coup d’œil » à l’extérieur, et je découvre là  ce qui est la source de ce vrombissement. Un immense bateau de croisière est à quai à pas 50 mètres d’Exocet.

    Un bateau de croisière, pas celui qui était présent.

    Tous les croisiéristes sont encore dans les bras de Morphée ou de quelqu’une d’autre, je ne sais, mais rien ne bouge à bord, pourtant les générateurs sont sollicités par une profusion de lumière de toute part. Le Aida brille, comme un sapin de Noël.

    Je me recouche encore un moment mais pas possible de retrouver le sommeil alors un pied après l’autre je sors de la bannette «  terme de marine qui désigne le couchage » la journée peut commencer. Le temps n’est pas des plus engageant, de gros nuages barrent l’horizon au levant, il n’y a pas de vent, l’alizé s’est allé voir ailleurs.

    Après le cérémonial du matin, je suis prêt pour faire une rapide virée en ville, nous avons décidés hier de partir Huau plutôt pour rejoindre, Porto gran Trabajal, mais Mar léna a prévu de faire un passage par le super marché pour approvisionner la cambuse, « autre terme sur les bateaux pour désigner les réserves de nourriture » je peux moi aussi refaire le plein de légumes frais aussi je me joins à l’escapade.  

    L’apéritif a bord de Mar Lèna, Hubert, Farida, Tom, Pétra, de Santos.

    Un troisième bateau, qui arbore comme Mar Léna le pavillon Allemand qui se nomme :Santos n’a pas de vivre à approvisionner il lève l’ancre et se met en route pour arriver le plus tôt que possible car la météo ne devrait pas s’arranger dans la journée. Mar léna et Exocet mettent à l’eau les annexes pour rejoindre la terre mais il n’y a rien de prévu dans les parages pour accoster, il y a la plage mais interdite aux bateaux à moteur, on pourrait y aller à l’aviron ce n’est pas loin mais une autre solution me séduit, c’est le slip de mise à l’eau des dériveurs de l’école de voile. « Le slip est la pente de béton qui descend dans l’eau et qui permet aux petits chariots des dériveurs de descendre à l’eau pour mettre à flot les petits esquifs. »

    Santos sous voiles

    C’est une vraie patinoire les algues qui y prennent souche rendent la descente à terre aléatoire, mais je m’en sors sans que mes fesses ne soient allés tâter du béton, ouf ! Je remonte l’annexe bien haute pour que les vagues ne viennent pas lui permettre de reprendre le large. Mais je la sécurise par un bon nœud autour des grosses pierres de lave qui en constituent la bordure. Je me renseigne au plus tôt pour savoir où est le supermarché le plus proche et prend la direction indiquée.

    Mar Léna lui a choisi d’aller contre l’enrochement de la digue qui accueille l’Aida. Mais je les vois tous les deux bien en difficulté pour escalader des rochers. Ils doivent aller à la douane et je ne sais où, raison pour laquelle nous ne caminando pas ensemble. Il est bien trop tôt pour le supermarché  qui n’ouvre ses portes qu’à 10 heures alors j’arpente les rues adjacentes, pour passer une demi-heure. Puis fais l’ouverture de la grande surface, un paquet de carottes, des tomates, une courgette, des boites de moules à l’escabèche et je me dirige vers les caisses, il me faut souhaiter un bon anniversaire à la caissière qui affiche fièrement ces 52 ans et que toutes les collègues viennent lui faire des compliments en posant une bise sur chaque joue. Je n’ai pas eu à satisfaire à  cette marque d’affection je m’en suis tiré avec la formule dite en français : « Bon anniversaire ». C’était  la première fois de sa vie qu’une personne lui souhaitait en Français le passage à un grade supérieur.

    Je redescends sur le front de Mer, où l’on ma indiqué l’office du tourisme pour y prendre de la doc sur l’ile, sur le paséo maritime des forains ont installé leurs stands, je jette un œil en passant, mais rien ne retient mon attention particulièrement, j’ai vu les mêmes choses à Graciosa, et à  Arrecife. On me réserve un sympathique accueil à l’office du tourisme et j’en ressors avec bon nombre de doc sur l’ile et ses points particuliers, les croisiéristes qui sont à terre maintenant, constituent la quasi-totalité des personnes qui arpentent les beaux trottoirs, de cette avenue à deux voies doubles ou les véhicules circulent à vives allures. Je retrouve Hubert et Farida, au moment de retrouver l’annexe qui gentiment m’ont  attendu. Nous retrouvons nos bords respectifs et rapidement appareillons.

    Mar Lèna au mouillage.

    11 heures 20, Exocet est sous voiles,  grand voile à un ris, génois entier. A 12h 20 un grain arrive, je prends un ris dans le génois, et le deuxième ris de la grand voile. L’anémomètre affiche 28 Nds de vent, par le travers du bateau qui s’appuie sur son bordé, Exocet allonge la foulée,  8 Nds au GPS, cela faisait bien du temps ou je ne l’avais pas vu à ce niveau. Mais après le vent c’est la pluie qui est arrivée, pas une averse, mais un crachin dense les nuages courent sur la Mer. Petite pluie chasse grand vent, diton marin, en effet le vent disparait et après avoir attendu un moment, je me décide de mettre le « Pére Kins » « le moteur » au travail, il n’y a pas de raison que je sois le seul au boulot tout de même.

    Puis le vent reviendra mais dans la pipe, puis encore de la pluie, bof pas folichon la nav du jour, mais je finirais par être en approche finale à 15 heures 30. Les amarres aux taquets à 16 heures il n’y a pas à se plaindre alors monsieur sourire est appelé en surface.

    Demain sera un autre jour, la météo devrait être plus clémente. Je vous l’ai déjà fait mais je recommence, un coucou aux cléments, clémences, clémentines, et tout ce qui si rapporte.

      


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  • A 16 h Exocet est amarré à Porto Gran Tarajal

    au sud de Fuerventura.

    Position 28 12 45N 14 01 55W

    Vent dans le pif au final et de la pluie par moment.

    Tout va bien

    18/10


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  • AU REVOIR  LANZAROTE

     AU REVOIR  LANZAROTE

    Il y a eu un matin, il y a eu un soir.

    Il y a eu un jour, il y a eu une nuit.

    Il y a un côté pile, il y a un côté face.

    Il y a eu une arrivée, il y aura un départ.

    C'est comme cela la vie, on ne peut arriver si l'on n'est pas parti.

    Lanzarote m'a bien plu dans l'ensemble, avec un bémol cependant, ce n'est pas une île authentique, il n'y a que très peu de vie autochtone maintenant ici, tout, mais vraiment tout est orienté sur le tourisme, si l’on peut encore appeler tourisme cette transhumance de gens du nord de l’Europe, qui viennent s’entasser dans des complexes certes luxueux mais qui n’ont rien à voir avec la vie des îliens des temps anciens.

    AU REVOIR  LANZAROTE

    L’ile est une pompe à fric, et rien de plus, quoi que vous souhaitiez faire, voir ou échanger, ce sera monnayable à fort prix. Ne venez ici que pour la douceur de son climat, la clarté de ses eaux, le souffle de la brise de l’Alizé, mais pas pour découvrir une population pas pour y rencontrer une culture, car cela est introuvable.

    Je n’ai pas d’amertume, pas de regret, pas de jalousie pour tous ces gens qui passent leur journée à se faire détrousser avec force sourire et rond de jambe voir même des courbettes. Je les ai vu aux terrasses des bars où la bière vous est facturée 2,40 Euros, une poignée de cacahuètes sur une soucoupe pour faire avaler la note, et pour vous arracher un sourire au moment de régler « el cuenta » avec assurance on vous offre un chétif bonbon enveloppé dans un papier transparent.

    Je me moque de tout ce système qui me fait penser à la fable de la poule aux œufs d’or, un jour tout ce montage artificiel s’écroulera sur lui-même comme un château de cartes. Les fortunes iront ailleurs, la misère elle restera. Il n’y aura plus de poissons dans les criques, plus de plantations vivrières, plus de savoir vivre au Pays.

    AU REVOIR  LANZAROTE

    Je vais avec mon bateau descendre au sud par un petit bond de quelques milles pour retrouver une autre ile celle de Fuerteventura, mais je n’y chercherais que la vie de tranquillité, de plaisirs simple, que je sais ou trouver, dans les bains de Mer, en profitant de la clarté de l’eau, de sa relative chaleur, du spectacle de la nature la Mer, les montagnes, les plages, les petits sentiers qui conduisent ailleurs que chez les marchands du temple.

    A bientôt de mes nouvelles une fois retrouvé le lien avec la civilisation, Internet.

     


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  • Exocet est au mouillage à Puerto del Rosario sur Fuerventura.

    Position 28 29 58N13 51 60 W

    Bonne navigation. Temps maussade, mais pas froid.

    17/10


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  • Exploration de Puerto del Carmen

     

    Lorsque le mousse était ici un jour nous sommes allés en bus reconnaitre le port de cette ville balnéaire. C’était le prétexte pour tester les cars «  les wawa » qui sillonnent l’ile, mais aussi voir le port qui pourrait être une alternative à Arrecife car plus proche de l’Aéroport et offrant plus de structures pour les touristes.

    Nous partons pédibus jusqu'à la gare des cars qui est à 30 minutes du bateau. La promenade est agréable le long du front de Mer, la Gare des cars est moderne et fonctionnelle, les subventions de l’Europe y ont contribuées, comme pour bien des aménagements de l’ile. Le car qui dessert Puerto del Carmen au rythme de toutes les 20 minutes ne tarde pas  nous acquittons le prix du voyage, 1,60 Euros par personne et nous nous installons, le chauffeur, respectueux de l’horaire fait un stand by de quelques petites minutes puis referme les portes du bus, nous voilà en route. Les routes de Lanzarote pour ce que l’on a pu en juger sont en très bon état, récentes, larges, en deux voies bien souvent sur l’artère principale qui court du Nord au Sud de l’ile.

    Quelques arrêts ponctuent le trajet, à la sortie de la ville c’est les zones commerciales qui sont prétextes à ces « touchs en go » Puis dés le début de la ville qui est construite toute en longueur le long du littoral sur 6 kilomètres c’est les hôtels qui sont desservis par les bus, les touristes en résidence montent par dizaines pour rejoindre le centre de ville ou les restaurants et bars qui sont légions au cœur de ville les attendent avec frénésie.

     

    Playa Matagorda, Playa de los pocillos, playa del barranquillo, playa grande, playa chica, ponctuent le trajet. Nous descendons au cœur de ville où les boutiques sont en grands nombres, ce n’est que cela les mêmes articles de souvenirs qui débordent sur les trottoirs à en faire perdre la tête. Juste entrecoupés de terrasses de restaurants, ou une personne la carte à la main vous interpelle, en prenant un sourire de complaisance, dans votre langue si elle a réussi à déterminer votre nationalité.

    Nous arrivons au port en faisons la découverte, puis prenons un moment de détente à une terrasse sur le port ou un homme s’affaire à préparer des bonites fraichement pêchées avec une dextérité extraordinaire. Un couteau impressionnant à la  main, une entaille depuis l’arrière des nageoires latérales, puis d’un geste en pliant la tête du poisson, la détache du corps avec à sa suite les viscères, une entaille sur le ventre de l’animal et s’en est fait, à la suivantes. Les goélands sont  l’affut pour venir profiter de l’aubaine de ces tripes qui sont aussitôt lancées à la Mer dans le bassin du port.

    Nous reprenons notre déambulation par la promenade du bord de Mer qui est bien jolie, avec restaurants en terrasse, trottoirs qui serpentent, escaladent, dévalent le long du cap et de ces falaises. Puis nous reprenons le car pour retourner sur notre Exocet, qui sagement nous attend au mouillage d’Arrecife.


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  • Le journal de bord d’une petite navigation

     

    Ce matin, au réveil du capitaine, seul maitre à bord, et seul à bord, j’ai la surprise de ne plu voir Mayéro comme je le voyais depuis des jours. Il a lâché le corps mort et a mis les voiles.

    J’aperçois un voilier à bonne distance les jumelles ne me permettent pas d’ôter le doute je ne peux certifier que c’est lui là dans le lointain. Je suis un peu surpris qu’il ne soit pas venu dire ses intentions hier soir ou ce matin.

     Je fais mon train du matin, jus de fruits, une inspection du pont, pas de rosée sur le pont, la vadrouille reste dans son coffre, je mets à l’eau l’annexe, me prépare mes tranches de pain toastées, prépare un café et déjeune sur le pont dans le cockpit. Le soleil n’arrive pas à percer les gros nuages noirs qui barrent l’horizon à l’Est. Je fais un plouf dans l’eau d’un bon ¼ d’heure, me rase, m’habille et débarque avec l’annexe pour aller en ville pour un tour du marché du samedi. A mon retour deux autres bateaux se sont éclipsés, le Bateau « Rusée »de Yves le Canadien, est un Dufour 40, pavillon Français, mais j’en ignore le nom. Cela m’incite à faire comme ces derniers et je me prépare pour partir.

     

     

     

     

    12 heures : Préparatif pour l’appareillage.

    12 h 45 : Moteur et appareillage.

    12 h 55 : Sous voile, génois seul, vent arrière 14 Nds apparent et 20 réels.

    14 h : Empannage du génois, pour cela je dois l’enrouler puis le dérouler sur l’autre côté car j’ai mis en place un étai largable en arrière de l’enrouleur, qui recevra une voile pour les grands bords de vent arrière.

    15 h 25 : J’arrive à la pointe de Papagayo, je lofe, le vent m’arrive par le travers, Exocet s’appuie sur son flanc et accélère, le mouillage est en vue, à 2,5 milles.

    16 h 30 : L’ancre est au fond sur du sable au bout de trente mètres de chaine. J’ai fait une inspection du port de Playa Blanca avant de finaliser la manœuvre. Et voila c’est fini…

    Petite mais belle navigation qui est un avant gout des Alizés.


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  • Exocet a repris la mer aujourd 'hui.

    Nous sommes au mouillage de Playa Blanca.

    Position 28 51 61 N 13 49 79 W

    13/10

    Devant une jolie plage . La navigation fut rapide et confortable . Avec 20Nds de vent mais au portant avec le génois seul, Exocet allait aussi vite que les vagues qui étaient belles sans être grosses . Juste les crêtes blanchissaient. Une belle et courte navigation. La ligne à la traine n'a pas attisé l'appétit des bonites. Il me faudra prendre des cours de pêche mais j'attends Pierrot .


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  • Avis de recherche.

     

           Si vous avez des nouvelles de cette personne

    merci de rapporter toutes informations.

     

    En effet le mousse a disparu ce jeudi 11 octobre 2012.

                            Nous sommes partis ensemble pour aller visiter l’Aéroport de Lanzarote, de bonne heure ce matin, nous passons par un marché sur le front de Mer, ou de nombreux étaux proposent des tas d’articles de fabrication locales ou importés de chine ou d'autres pays d’Asie.

     

    Puis nous allons saluer bien bas un illustre personnage qui a œuvré pour Lanzarote, el ségnore Cabrera félipé a qui j’ai coupé la tête.

                 Nous cheminons le long de la promenade qui est agrémentée de ci de là de ces sculptures modernes dont la ville est parée.

    Mais je vous en ai déjà parler dans un précédent texte.

    Je reviens donc à cette néfaste journée.

     

    Nous avons pris un bus qui nous emmenait en 15 minutes à l’Aéroport qui est non loin de la ville en bord de Mer, et tout en étant important ce n’est pas Marignane, ce serait comparable à Montpellier, je ne pensais pas le moins du monde que nous puissions nous perdre de vue dans ce modeste Aérogare, J’avais tort. Pourtant il n’y avait pas un monde fou sur les routes le bus lui était presque vide nous deux et un couple d’anglais.

                          Nous avons fais la visite des deux halls, celui des arrivées au rez-de-chaussée et celui des départs à l’étage, nous avons bu une bière dans une belle salle climatisée et très silencieuse, puis je voulais me rendre sur la terrasse pour voir les pistes et les avions en train de décoller ou d’atterrir, et c’est là que je n’ai pas compris. Le mousse a fait voir un bout de papier a une hôtesse qui l’a laissée passer et moi qui n’avais pas de papier à faire voir, cette hôtesse m’a dit non sans Baoding pass pas de terrasse.

    Régine a mis je ne sais pour quelle raison sa veste dans un bac en plastique et c’est la que j’ai vu quelle avait amené une valise pour aller visiter un Aéroport je ne crois pas qu’elle avait besoin de tant de choses pour s’habiller, il ne faisait pas froid, oui il y avait du vent mais moi en chemisette, j’étais très bien.

    Je l’ai attendu un quart d’heure, mais elle n’est pas revenue comme d’ailleurs tous les gens qui allait voir sur la terrasse. Personne n’est ressortie. Je me suis inquiété au bout d’un moment que personne ne revienne. J’ai demandé a l’hôtesse quand le mousse allait revenir pour me raconter ce qu’elle avait vue de la terrasse, mais cette personne pour me faire de la peine surement, ou alors, elle m’a confondu avec quelqu’un d’autre, car elle m’a dit que le mousse était partie avec un rayan ou Rayanair j’ai pas compris elle ne connait pas de Rayan en plus ici cela fait pas 15 jours quelle était là rencontrer un Rayanair ou je ne sais qui, je m’en serais bien rendu compte en plus cela ne lui ressemble pas. Non je crois que ici ils font disparaitre des gens dans des volcans parce qu’il y en a beaucoup et des Cars entiers de gens y vont mais je ne les ai pas vue en revenir.

                          Je crois que je ne vais pas rester sur cette île et qu’avec Exocet on va aller sur des îles où on peut aller sur une terrasse même si on n’a pas un bout de papier dans la main. Et de toute les façons, avec le mousse on avait dit que si l’on se perd de vue un jour, on devait ce retrouver au Bateau. Alors moi je vais l’attendre sur Exocet, elle se débrouillera bien pour le retrouver un jour.

    En plus maintenant, Exocet est écrit de chaque côté sur des cagnards. Comme ça elle le reconnaitra bien. A bientôt le mousse, reviens quand tu le pourras, mais pas dans un pays ou il y à des Rayanair des Rayans ou des Volcans que tu me racontes ce que tu as vue de cette terrasse….

     


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