• AU REVOIR LANZAROTE

    AU REVOIR  LANZAROTE

     AU REVOIR  LANZAROTE

    Il y a eu un matin, il y a eu un soir.

    Il y a eu un jour, il y a eu une nuit.

    Il y a un côté pile, il y a un côté face.

    Il y a eu une arrivée, il y aura un départ.

    C'est comme cela la vie, on ne peut arriver si l'on n'est pas parti.

    Lanzarote m'a bien plu dans l'ensemble, avec un bémol cependant, ce n'est pas une île authentique, il n'y a que très peu de vie autochtone maintenant ici, tout, mais vraiment tout est orienté sur le tourisme, si l’on peut encore appeler tourisme cette transhumance de gens du nord de l’Europe, qui viennent s’entasser dans des complexes certes luxueux mais qui n’ont rien à voir avec la vie des îliens des temps anciens.

    AU REVOIR  LANZAROTE

    L’ile est une pompe à fric, et rien de plus, quoi que vous souhaitiez faire, voir ou échanger, ce sera monnayable à fort prix. Ne venez ici que pour la douceur de son climat, la clarté de ses eaux, le souffle de la brise de l’Alizé, mais pas pour découvrir une population pas pour y rencontrer une culture, car cela est introuvable.

    Je n’ai pas d’amertume, pas de regret, pas de jalousie pour tous ces gens qui passent leur journée à se faire détrousser avec force sourire et rond de jambe voir même des courbettes. Je les ai vu aux terrasses des bars où la bière vous est facturée 2,40 Euros, une poignée de cacahuètes sur une soucoupe pour faire avaler la note, et pour vous arracher un sourire au moment de régler « el cuenta » avec assurance on vous offre un chétif bonbon enveloppé dans un papier transparent.

    Je me moque de tout ce système qui me fait penser à la fable de la poule aux œufs d’or, un jour tout ce montage artificiel s’écroulera sur lui-même comme un château de cartes. Les fortunes iront ailleurs, la misère elle restera. Il n’y aura plus de poissons dans les criques, plus de plantations vivrières, plus de savoir vivre au Pays.

    AU REVOIR  LANZAROTE

    Je vais avec mon bateau descendre au sud par un petit bond de quelques milles pour retrouver une autre ile celle de Fuerteventura, mais je n’y chercherais que la vie de tranquillité, de plaisirs simple, que je sais ou trouver, dans les bains de Mer, en profitant de la clarté de l’eau, de sa relative chaleur, du spectacle de la nature la Mer, les montagnes, les plages, les petits sentiers qui conduisent ailleurs que chez les marchands du temple.

    A bientôt de mes nouvelles une fois retrouvé le lien avec la civilisation, Internet.

     


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