• Carriacou bucolique et campagnard

     

    Carriacou bucolique et campagnard

     

    Me voila à Carriacou depuis quelques semaines déjà, le temps de me faire une connaissance de cette île qui a une bonne baie bien abritée de la Mer et du vent. Et qui est en dehors de la trajectoire des cyclones… en principe.

    Mais je vais vous faire découvrir pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’y avoir posé les pieds le côté campagnard de ce petit bout de terre Caraïbe.

    J’ai pris la direction de la côte au vent, qui du mouillage n’est pas trop éloignée il suffit de suivre la route qui devient une piste passée les dernières maisons regroupées. Cette piste carrossable avec un véhicule approprié conduit en bordure de la Mer. Mais comme vous le voyez les sargasses ci accumulent pour former une barrière pestilentielle et dangereuse par les émanations de gaz que ces algues en fermentations dégagent.

    La piste suit la bordure littorale en retrait par derrière les palétuviers et autres arbres de bord de Mer. 

    La végétation est très dense par endroit elle est un bon refuge pour les oiseaux du bord de l’eau, mais aussi des ramiers qui s’envolent à grands battements d’ailes bruyants. Des petites tourterelles courent au sol moins farouches tout en ne se laissant pas approcher. Les crabes qui truffent la terre comme une portion d’emmental, Disparaissent au fond de leur terrier au moindre bruit de pas.

    Un petit arbre attire mon attention, cela ressemble bien à un pommier. Je m’en approche pour examiner le spécimen. Les fruits sont l’exacte réplique de nos pommes mais bien plus petites.

    Mais un fruit qui a explosé comme une Grenade bien mûre me révèle son cœur, et en effet ce n’est pas des petites pommes je ne connais pas le nom, ni si ces fruits sont consommables par les humains, je n’ai pas fait l’expérience du goût bien sur. 

    Ici un cochon avec sa longe entourant un arbre majestueux profite de la fraîcheur de la terre sous la frondaison généreuse des branchages.

    Une troupe conséquente de chèvres appelées ici (Cabris) divaguent librement d’une prairie à un point d’eau. 

    Dans un enclos sommaire, de jeunes bovins pâturent en regardant non pas le train qui passe mais cette personne de blanc vêtu et coiffé d’un panama qui ne leur a pas été présentée.

    Je me fonds contre une clôture, sans bouger ni pieds ni pattes pour laisser venir à moi une harde de moutons qui eux aussi semblent prendre la direction d’une mare d’eau douteuse.

    Le voici cet abreuvoir pour les animaux élevés en presque totale liberté et autonomie alimentaire, pas vue la moindre trace de fourrage ou autre granulé,  c’est du bio de chez bio garanti.

    Il y a bien des parcs clôturés mais les animaux, soit ont les portes ouvertes soit des brèches dans les grillages pour leur laisser liberté de divaguer à leur gré.

    Pas de ferme de milles vaches, pas de porcherie avec des centaines de porcs engraissés à la va vite avec (Satan c'est quoi) Dieu ayant fermé les yeux sur les conneries humaines.


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