• 08/10

    Aujourd'hui nous avons pris le "wawa" , le car pour aller

    à Puerto Del Carmen

    La station balnéaire de l'ile

    Toujours grand beau, vent à 20 N


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  • Un tour, une tour, dans Arrecife

     

     

    Ce matin, 5 Octobre, nous avons décidés de faire une visite de la ville et nous allons vous en faire profiter. Vous êtes prêts, oui alors c’est partie.

    Un tour dans Arrecife

    Exocet est gentiment au mouillage sur un imposant bloc de béton qui lui tient lieu de corps mort. Il  parait bien petit au centre de la photo en arrière plan.

    Il va nous attendre bien sagement, les conditions sont particulièrement clémentes, un jour de rêve, un jour de paix, un jour de bonheur.

    Du coup, je pense aux Cléments qui me sont proches.

    Un tour dans Arrecife

    Nous prenons la promenade du bord de Mer, Exocet est plus à Gauche  mais face à l’office du tourisme qui est sous ce kiosque en bois dissimulé pour parties par la végétation de ce petit parc.

    Un tour dans Arrecife

    Un peu plus loin cette construction de pierre de lave se dresse telle une fusée sur son pas de tir. Le capitaine y pose pour vous.

    Un tour dans Arrecife

    Ce grand bâtiment qui est le plus haut d’Arrecife est un hôtel en bord de Mer, le site est magnifique mais en désuétude, il n’est pas plein loin s’en faut.

    Un tour dans Arrecife

    Les centaines de mètres carrés de plancher de bois exotique laissent voir à de nombreux endroits la terre où les planches ont disparues, cela est bien dommage.

    Un tour dans Arrecife

    Le gazon qui est un peu à la dérive sert de garde- manger à ce petit Héron.

    Un tour dans Arrecife

    La vous êtes à la playa del Reducto, vraiment magnifique en plein centre ville.

    Déserte à cette heure matinale comme l’ensemble des promenades.

    Un tour dans Arrecife

    Après la plage, le Parque tematico, Propre et bien entretenu où des bancs sont offerts pour un moment de repos pour le mousse.

    Un tour dans Arrecife

    Voila une vue plus générale, sympa et exotique cela ressemble un peu une oasis.

    Le mousse veut profiter de ces jours sur Exocet pour se changer les idées.

    Le compte à rebours égrène les jours restants : 6 avant le retour.

    Un tour dans Arrecife

    Les restes d’un grand bateau ancien sont mis en valeur telle une sculpture moderne, dont la promenade est entrecoupée.

    Un tour dans Arrecife

    Voila un exemple des œuvres qui ponctue votre promenade.

    Mais aussi ...

    Un tour dans Arrecife

    Un  peu masque Africain, l’Afrique n’est pas loin de Lanzarote.

    Un tour dans Arrecife

    Autre endroit mais toujours ces décorations urbaines qui  « temple » vos pas.

    Un tour dans Arrecife

    Je ne ferais pas de commentaires, je ne sais ce que cela évoque, et vous ?

    Un tour dans Arrecife

    Là cette fois, cela me semble une représentation quelque peu Phallique mais vous y trouverez surement une autre ressemblance. Faites moi savoir.

    Un tour dans Arrecife

    A un carrefour cette chose, une épave il se peut, ou alors je ne sais pas.

    Un tour dans Arrecife

    Allez, je vous ramène sur terre ou plus exactement sur Mer.

    Cela ne vous tente pas un peu, Mer d’azur en harmonie avec le ciel, température 23° centigrade, vent nul ou imperceptible, pas bon pour les voiliers mais pour les yeux je ne vous dis pas.

    Un tour dans Arrecife

    La vous êtes à la gare routière, où des cars vous emmènent de tous les côtés de l’ile.

    Un tour dans Arrecife

    Je termine cette visite par un flash-back avec le fortin qui défendait la ville et qui de nos jours est un musée.

    Château de San Gabriel, Castillo san Gabriel.

    Mes amitiés aux Gabriel, Gabrielle, Gaby de mes connaissances.


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    Objectif, Arrecife

     

                            Après avoir passé une journée sur le bateau, tranquille, au mouillage juste à la sortie du port de Rubicon, ou nous avons fait des rangements dans exocet, nous avions décidés de remonter sur la côte Est de Lanzarote, jusqu'à la capitale de l’ile : Arrecife. Cela n’est pas une longue navigation, mais elle se fait avec le vent de face, pour minimiser la difficulté nous pensions partir de bonne heure le matin avant que le vent ne soit établi. Lundi 1 octobre, après avoir déjeuné, nous levons l’ancre et partons pour cette navigation le long de la côte Est de Lanzarote, le vent n’est pas encore établi, Exocet aidé par son moteur file sur une mer belle, sans vague, juste une longue houle qui vient du Nord, les voiles sont mises à contribution, mais le vent n’est pas suffisant pour faire avancer le bateau, le moteur tourne et fait le principal pour la vélocité du navire. Nous croisons un gros catamaran, avec une palanqué de touristes pour les emmener à Fuerteventura.

    Puis plus loin un bateau équipé pour la pêche sportive aux gros poissons. Le vent donne le signe de son réveil par de petites risées sur la Mer, puis se met à souffler plus régulièrement. Mais le seul ennui c’est qu’il souffle exactement dans la direction de notre objectif, un essai pour voir ce que cela donne, en s’écartant de la route se révèle vraiment décevant, aussi que les puristes me pardonnent, mais je ne veux pas faire du louvoyage toute la journée, pour atteindre un objectif que déjà nous pouvons localiser avec une paire de jumelle. Le génois est enroulé, la grand voile bordée au plus prés et le moteur mis a 2000 tours minute. Exocet avance vaillamment sur une Mer qui commence à laisser divaguer quelques moutons sur l’horizon (les moutons sont les crêtes des vagues qui blanchissent lorsque le vent atteint les 15 Nds) Un peu plus tard voyant le troupeau de ces Ovins arrivés en grand nombre vers nous je prends un ris dans la grand voile et je ne le regretterais pas parce qu’une poignée de minutes plus tard l’anémomètre annonce 25 Nds, la mer elle n’est pas encore formée juste un clapot qui tout de même tente d’escalader l’étrave pour grimper sur le pont. Je donne un peu d’angle à la route pour que le bateau soit appuyé et qu’il passe en puissance ses crêtes rebelles. Ce bord nous conduit vers la terre aussi en voyant sur le sondeur remonter les fonds je sais qu’il est temps de virer de bord pour retrouver de la profondeur d’eau. Puis une fois de nouveau bien dégagé de la terre, revenir vers elle et recommencer une fois les profondeurs d’eau devenues faibles, en fonction de la carte de navigation, du GPS, du sondeur, on peut ainsi naviguer en connaissance de cause. La route qui nous reste à parcourir n’est pas très longue, nous arriverons bientôt. Au passage de l’aéroport de Lanzarote nous assistons au spectacle des avions qui décollent vers des destinations lointaines cela est orchestré comme un balai, à une centaine de mètres trois avions se suivent sur les Taxis way pour prendre la piste d’envol, le premier s’aligne puis stoppe pour attendre le feu vert de la tour de contrôle, à celui-ci les moteurs vrombissent, l’avion avance, accélère, accélère encore et de plus en plus vite, au niveau de la tour de contrôle ses roues avant se soulèvent, et un instant plus tard le train d’atterrissage quitte la piste, le bel oiseau grimpe vers les nuages, alors que l’avion suivant lui se positionne pour répéter la manœuvre du premier. Ensuite ce sera le tour du troisième.

    Nous approchons d’Arrecife, devant nous distinctement nous repérons des mâts de voiliers au mouillage, nous allons vers eux alors que la Mer est maintenant bien moins hachée, car nous commençons à ressentir l’abri des digues des ports de cette capitale. Ma cartographie est un peu obsolète pour les atterrissages, mais en les faisant de jour cela ne pose pas de problème. Nous avançons en direction de ces bateaux, sagement alignés sous une digue, que les jumelles nous permettent de distinguer. Je reconnais un bateau déjà vue en arrivant de la marina de Rubicon, il était mouillé à l’extérieur du port, je me préparais à mouiller mon ancre alors que par signes il me faisait comprendre que j’allais le gêner alors que j’en étais à 50 mètres au moins. Je remets ma manœuvre à plus tard pour aller à ses cotés pour explication, il m’annonce qu’il a mouillé 50 mètres de chaine car les fonds ne sont pas surs. Il y a 5 mètres de profondeur ! Si tout le monde fait comme lui en monopolisant  un rond de 100 mètres autour de son ancre le mouillage ne Pourra abriter que peu de bateau ; je n’ai pas voulu polémiquer et suis allé planter mon ancre la où je pensais le faire en arrivant. C’est souvent comme cela lorsque l’on arrive dans un mouillage, il est toujours un grincheux pour te dire d’aller ailleurs voir d’autres lieux.

    Je passe avec Exocet à dix mètres de ce ronchon, salue comme il se doit la personne qui sur le pont est en vigie, je plante mon ancre à 50 mètre de lui sur son bâbord avant. Pour une fois les 30 mètres de chaines mises à l’eau, je me trouve encore à plus ou moins 30 à 40 mètres de lui. Je fais une plongée de reconnaissance pour voir dans une eau claire, a 20° centigrades par 6 m de fond, comment l’ancre c’est positionnée. Une fois rassuré de la bonne tenue du mouillage, nous prenons un bon moment de farniente, de repos, en profitant de la douceur de cette journée,  maintenant que nous sommes à l’abri, dans cet ancien bassin du port de Arrecife protégé par un fortin, qui bien que désaffecté depuis des lustres dissuade encore je l’espère les pirates, forbans, corsaires, et flibustier de venir sans prendre à un bateau battant pavillon de France.

    Nous n’avons pas mis pied à terre ce premier jour passé dans ce mouillage en plein centre de la ville, il y a quelques bateaux avec Exocet, le plus proche a un pavillon Anglais, le suivant c’est les couleurs du Canada qui flotte au vent à sa poupe, un autre encore plus devant nous a aussi les couleurs de la perfide Albion, celui qui est le plus enfoncé profondément dans ce havre, a lui un drapeau de nos voisins du Nord de la France, la Belgique mais le propriétaire de ce voilier est français, il est venu nous dire un petit bonjour de courtoisie, tout en souhaitant troquer des livres, il était en panne de lecture Française.

     Il est une coutume dans ce monde de voyageur d’abandonner dans les capitaineries ou dans des lieux fréquentés par les marins les livres qui seront à la disposition de qui veut bien les prendre pour leur faire faire un bout de chemin, car ils seront un jour, un mois suivant déposés un peu plus loin sur la route. Mais dans ces bibliothèques improvisées, la littérature en langue Anglaise occupe la majeure partie des étagères et bien rare sont ceux en Français. Je ne sais pas si un tel lieu d’échange existe ici a Arrecife car il n’y a pas de structure destiné aux plaisanciers, cela est surprenant pour une si belle ville, mais des travaux sont en cours pour remédier à cela.

    Au deuxième jour ici à Arrecife, nous allons aller à terre pour aller dans un café qui nous permet de nous connecter à internet pour consulter les mails et envoyer à notre webmaster les éléments pour la tenue de ce blog, a ce propos ayez la gentillesse de vous identifier soit directement sur le blog soit par un mail a mon adresse que je vous rappelle : exocet1948@yahoo.fr

    J’ai un peu perdu le fil de la longue liste des amis, à qui l’on a communiqué les coordonnées de ce lien d’amitié. Vous avez tous et toutes la possibilité d’inviter vos proches à se joindre à cette confrérie, les amis de mes amis sont mes amis dit l’adage.

     


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  • Une mousse pour la mousse.

     

                            Comme il a été convenu, je suis allé à l’aéroport de Lanzarote pour y accueillir « Le mousse ». J’avais réservé une voiture de location pour l’opération, bien plus commode que tout autre moyen, car plus de souplesse, pas de queue à faire pour attendre un taxi, de plus bien moins couteux.

     Une jolie petite Opel m’attendait à quelques pas du bateau, dans la marina. Les formalités faites en un court moment, je suis sur la route alors que dans les airs un Boeing arrivait de Barcelone, où Régine avait embarqué peu avant.

    Une mousse pour la mousse 

    Le trajet par route pour l’un, par air pour l’autre c’est passé sans encombre juste un peu de retard à l’arrivée du vol, alors que pour ne pas être en retard j’étais bien en avance sur l’horaire, dans le grand hall des arrivées. Un peu de lecture, une bière au bar, et les cent pas dans l’aérogare que je connais comme ma poche maintenant ont occupés tout ce temps, alors que la météo n’était pas terrible ce jour là, il a plu abondamment sur Lanzarote ce 27 septembre.

    Avec un peu de fatigue, mais le sourire le « mousse » sort de la réception des bagages.

    Une mousse pour la mousse

    Nous rentrons sur Exocet directement pour y poser les bagages. La route était détrempée les essuie glaces balayaient le pare brise par moment. Le temps était chagrin, mais l’équipage lui, bien content de se revoir, et de se retrouver. Il est une tradition pour marquer les moments particuliers à bord, je prépare un Blue lagoon. En souvenir de Patrick. "Un trait de jus de citron, un trait de Curaçao, et un long trait de champagne."

    Une mousse pour la mousse 

    Nous repartirons en fin d’après midi pour un virons avec la voiture mais la météo n’étant pas bien mieux nous écourtons le périple pour le remettre au lendemain.

    Une mousse pour la mousse 

    Une journée de tourisme nous attend, nous avons encore la voiture pour la journée alors profitons en.  

    Départ pour remonter vers le Nord de l’ile en passant au salinas de janubio, puis à el Golfo sur la côte au vent. Nous rentrons dans les terres pour passer à côté du : parque Nacional de Timanfaya. Ensuite par les étendues de lave qui courent sur des kilomètres nous remontons jusqu’à la Santa ou un immense complexe hôtelier est en pleine évolution. Il nous faut revenir sur nos pas pour ensuite bifurquer sur El Cuchillo joli petit village qui ne fait pas trop touristique mais plus typique. La route continue et nous mène à Caleta de famara, spot de surf avec de beaux rouleaux qui arrivent sur une grande plage. Le véhicule encore lui nous conduit à l’ermita de las Nieves. Puis plus loin au Mirador del Rio.  Descendons maintenant pour voir le village de Orzola d’où partent et arrivent les navettes avec Graciosa. Par la côte sous le vent nous descendons sur la capitale de l’ile Arrecife. Dont nous parcourons en tous sens les grandes avenues avant de reprendre la route pour retrouver Exocet bien sage en son bout de pane.

    Une mousse pour la mousse

    La journée a donc été bien mise à profit pour faire une découverte de l’ile bien sur sans faire tous les arrêts, les visites, les dégustations que sont amenées à faire les touristes qui prennent l’option bus, nous les avons vus à tous les endroits d’importances, débarquant par dizaines les résidents des nombreux hôtels que l’on trouve sur l’ile.

    Une mousse pour la mousse

    Pour nous détendre de cette journée dans le cockpit du bateau j’ai servi,

    une Mousse pour la Mousse.

     


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  • Nous remontons sur la côte Est,

    Nous nous sommes abrité dèrriere une digue

    à Arrefice.

    28 57 21 N 13 33 036 W

    Un bon vent dans le pif, mais tout va bien

    1/10


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  • Nous avons quitté la Marina de Rubicon,

    Nous sommes au mouillage juste devant le port

    28 51 55N 13 49 12 W

    Le temps n'est pas terrible, mais il fait doux

    29/09 


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  • Aujourd'hui nous faisons les touristes

    avec une voiture de location.

    Hier nous avons eu beaucoup de pluie

    mais ce jour nous profitons d'un grand beau temps.

    28/09


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  • Visite de caleta del Sebo Graciosa

     

    Caleta del Sebo est la petite cité sur la côte Sud Est de l’ile de la Graciosa

                 Visite de caleta del Sebo          

    Sur la grande place qui est en bordure du port, ou arrive en permanence les vedettes de passagers depuis Lanzarote ce monument vous accueillent. Il indique que vous arrivez dans une réserve marine. Plus à droite vous verrez ce monument qui commémore sa classification en 1995.

    Visite de caleta del Sebo 

    C’est bien avenant propre dans l’ensemble et harmonieux au point de vue de l’urbanisation, peut être un peu trop tiré au cordeau.

    Visite de caleta del Sebo 

    Là vous voyez le petit, un des petits supermarchés, si supermarché est un peu prétentieux c’est de belles superettes.

    Visite de caleta del Sebo 

    Voila la deuxième avec les caddys qui vous attendent, pas de risque que les clients partent avec ils ne peuvent rouler sur les rues de sable, le goudron n’a pas lieu d’être ici.

    Les véhicules sont presque exclusivement des 4 X 4.

    Visite de caleta del Sebo 

    La c’est une avenue mais toujours de sable et d’une largeur qui surprend en rapport avec la taille des maisons.

    Visite de caleta del Sebo 

    Vous arriverez à  la petite église paroissiale,

     Visite de caleta del Sebo

    avec son parvis accueillant. 

      

    Visite de caleta del Sebo

    Des belles plantes passent,

    Visite de caleta del Sebo 

     et poussent dans les rues.

    Visite de caleta del Sebo

    Les habitants prennent soin de leur lieu de vie.

     Visite de caleta del Sebo

     Visite de caleta del Sebo

    Rares, mais quelques maisons sont en pierres brutes

    Visite de caleta del Sebo 

    Visite de caleta del Sebo 

    Ce sont les citernes pour conserver l’eau.

    Visite de caleta del Sebo

      

     Visite de caleta del Sebo

    L’Art n’est pas que pour les riches,

     Visite de caleta del Sebo

     Visite de caleta del Sebo

    Le cyber café.

     Visite de caleta del Sebo

     Le centre culturel. 

    Visite de caleta del Sebo

        La cale où les barques sont mises à terre.

     

    Visite de caleta del Sebo 

    Mon premier cocotier du voyage.

      

    Visite de caleta del Sebo

    L’aire de jeux pour les petits

     

     Visite de caleta del Sebo

    Un des restaurants du bord du port.

    Visite de caleta del Sebo

    Un dragonnier sur la placette

     Visite de caleta del Sebo

     

    Les artisans ne sont pas installés encore.

    Visite de caleta del Sebo

    et vue depuis Exocet...

     


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    Paré à l’accueil du mousse

     

                            Coucou me voila au bateau, bien amarré au ponton de la marina Rubicon dans le Sur de l'ile de Lanzarote. J’ai dormi à l'extérieur cette nuit très confortablement, je me suis levé de bonne heure car j'ai une journée un peu chargé. Je déjeune alors qu'il n'est pas encore 7 heures. J'ai prévu de faire la lessive des draps, de la housse de couette, des taies des oreillers en bref tout le linge de maison. Donc je démonte la cabine avant, remplis un grand sac de tout ce linge. En attendant que la marina ouvre son accueil je prépare le bateau pour cette navigation de 200 mètres. Les pares battages en places les amarres à leur poste. A 8 h 30 le moteur tourne je remonte la chaine du mouillage et l’ancre qui se trouve en bout rejoint le pont et bascule sur le davier d’étrave dans sa position de repos. Je range les bouts qui vont avec le mouillage, puis mets les gaz en avant petite la vitesse est limitée à 2 Nds dans le port. Par VHF je contacte la marina pour les informer de ma venue et demande qu’un marinéro m’accueille à la station des carburants. Je vais y faire le plein de gazole avant d’aller au bureau du port pour demander une place pour deux jours. Cela me prend plus d’une heure pour faire toutes les formalités, que c’est ennuyeux pour rester poli. Une place m’est attribuée en bout de panne prés de la capitainerie. J’ai les clés pour les douches, le pass pour la piscine, le plan du port et pour terminer le code pour la wifi depuis le bateau c’est tout de même bien confortable de ne pas avoir à courir avec l’ordi dans l’annexe heureusement dans un sac étanche.

    Les formalités terminées les marinéros m’accueillent et aide à la manœuvre c’est compris dans le prix cela ne justifie pas le tarif élevé mais y contribue.

    Du temps où j’étais au bureau à faire les démarches, exocet attendait gentiment devant les pompes du carburant, un bateau rate sa manœuvre et vient percuter l’arrière  de mon bateau, casse le mât de pavillon tord le support de bouée les marinéros n’ont pu éviter le choc, ils me font venir pour voir avec le responsable des dégâts, trouvons un arrangement a l’amiable. Ce n’est rien de grave mais je vais y être pour de la bricole

    Une fois amarré à la place qui m’est attribuée je vais avec mon baluchon de linge à la laverie qui est de l’autre côté du port et pour y arriver je traverse les cafés et restaurants qui occupent tout le tour du bassin et de plus c’est le jour d’un marché avec camelot et un tas d’étaux divers je passe au plus vite mais repaire  au passage les stands, il y a de tout des instruments de cuisine merveilleux, des bijoux de pacotille des vêtements des lunettes et bien d’autres je slalome entre les chalands, qui ne sont pas des péniches, mais bien plus de gros et grosses Allemands en vacances ici il n’y a que ça les canaries sont terre de prédilection pour le Teutons.

    Je trouve la laverie un joli local bien propre trois machines sont à dispositions deux fonctionnent, j’ai du mal à choisir la quelle je vais utiliser, mon choix se porte sur la dernière de la rangée, j’ai de la chance elle est disponible ! J’y dépose le linge, lis les instructions ! Ah pas de bol, la secrétaire m’avait dit que cela coutait 4 euros j’avais donc prévu 4 belles pièces de notre monnaie Européenne, mais il n’en fallait que deux, mais de deux Euros. Bon allons quémander le change au bar tout à côté. Introduction des pièces et c’est parti. Je vais en terrasse boire une bière en attendant que le linge soit propre ce qui va durer : un certain temps mais combien ? Vous connaissez surement le sketch «  Combien met le fut du canon pour refroidir après le coup de feu….. »

    Linge propre retour par le chemin inverse avec les mêmes badauds adipeux.. Mais je retrouve mon havre de paix, ou au vent qui souffle en jolie brise avec un bon soleil va se charger de sécher tout cela rapidement. Je fais un peu tache avec mon linge au vent battant avec force mouvement, dans une marina ou les Yachtmans ne sont surement jamais de corvées de buanderie, je ne vois aucun autre bateau ayant comme moi envoyé les couleurs sur les fils mis au dessus du pont. Imaginer un peu si un quidam faisait de la place de la concorde à Paris son séchoir..

    Dés que sec je rentre le linge promis..

    Demain le mousse est à bord nous allons plus faire les touristes que les marins mais nous nous efforcerons de ne pas vous laisser sans nouvelles et il y aura à vous faire visiter Lanzarote.

     

    A Bientôt.


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  • Retour a l’Est (Suite)

     

     

                            Après cet agréable moment du petit déj dans le cockpit la matinée se passe sans élément particulier le moteur ronronne et fait aller l’équipage ; je termine un bouquin, profite de la quiétude que m’offre l’Océan, les heures s’égrainent sans précipitation. Pour fêter les 24 heures en Mer une bande de dauphins vient à l’étrave d’Exocet pour se jouer de l’onde que génère la coque en avançant sur une mer claire comme du cristal mais que jusqu’alors je pensais vide de toute vie. La ligne à l’arrière du bateau traine un Rapala (faux poisson sensé leurrer les vrais qui doivent venir mordre et se faire prendre, mais le leurré n’est pas celui que l’on croit il appartient à l’espèce d’hommo-erectus sapiens. La moyenne sur les premières 24 heures est de 4,7 Nds donc légèrement inferieure à la prévision mais de 0,3 Nds il n’y a pas à se mettre à pleurer, d’autant que les conditions sont plus que bonnes seul le vent fait défaut, à ce propos ne dites jamais sur un voilier : oh ! J’aimerais plus de vent car, qui sème le vent récolte la tempête. Les dauphins ont joués un long moment devant Exocet c’est moi qui me suis lassé de tapoter sur la coque, de sifflet pour exciter leur curiosité, c’est un spectacle ravissant que de voir cette bande se croiser, se passer sur les uns ,sous les autres, aller à un ou deux mètres du bateau pour revenir de plus belle avec force, rapidité, précision, pour reprendre le jeu où ils l’avaient laissé. Allongé sur le pont les bras à l’extérieur du bateau sifflant tapant sur la coque et se remplissant les yeux et la boite à émotion à ras bord. Merci les dauphins revenez quand vous le voudrez.

    Il est 15 heures et le vent donne les premiers signes de son réveil bien tardif. J’ai une pensée pour Jeanne ma grand-mère qui disait le vent est comme les demoiselles il tarde à se lever. La formule était en patois mais je devrais dire en langue d’Oc, je l’ai dans mes souvenirs mais ne saurais pas la redire, qu’il est dommage de nous avoir coupé de nos racines pour ne parler qu’un français qui à l’heure des textos, du verlan et autre barbarisme se porte bien mal.

    Tout le monde sur le pont, paré à la manœuvre crie le bosco à son équipage en un seul homme. A hisser la grand voile, hissez. A dérouler le génois, déroulez. A border les voiles, bordez serré. A mettre au clair les manœuvres. Le moteur lui ne se laisse pas avoir à toute cette agitation, il est la tranquille, il a envie de leur dire a tous ces excités de la manœuvre : vous vous affolez bien pour peu de chose, je suis seul à faire aller le navire, et vous ne vous passerez pas de moi soyez en sur.

    La vitesse se ressent bien un peu de la différence, mais juste un peu. Un demi nœud, puis trois quart de nœud, et deux heures plus tard le génois est roulé il venait à contre se bloquant contre le mât et générait un frein au lieu d’un accélérateur. Le moteur se pouffe de rire dans la salle des machines je l’ignore pour qu’il ne prenne pas la grosse tête, je laisse la grand voile haute mais bordée à plat (plus que cela ça peut pas) mais elle est là en vacances elle respire tranquillement du guidant à la chute en de amples respirations aussi lentes que profondes.

    (Guindant partie de la voile contre le mât, chute partie de la voile qui va du haut du mât au bout de la bôme).

     

    Le jour bascule par delà l’horizon dans l’Ouest, le soleil devient une boule rouge incandescente, il touche les flots là bas sur l’horizon, coule en quelques instants, pour me dire à demain surement il m’offre le rayon vert le plus fluoresçant qu’il m’est été donné de voir. Une splendeur que je n’ai pu partager avec personne. Cet astre si gros si grand qu’il est difficile pour un humain de le décrire qui apporte en plein milieu de l’Océan pour un matelot courant sur la Mer ce signe de vie.  Il m’a dit je sais que tu es là, voila ma façon de te le dire. Un flash, un néon qui envoie un rayon pour manifester sa présence, sa vie son éternité. De nos jours cela fait sourire de savoir que nos anciens, Égyptiens, Mayas, et tant d’autre culture avaient pour le soleil du respect de l’adoration, et ci c’était eux qui avaient raison ?

    20 heures je déroule le génois sans bruit, en catimini l’air de ne toucher à rien pour contrarier personne, mais j’y crois qu’a moitié et encore pas une grosse moitié. Comment une moitié peut être grosse ou petite, j’ai du passer à côte de quelque chose, une moitié ne peut être grande ou infime une moitié c’est une moitié. Vous connaissez très surement la réplique de César et Marius pour confectionner une boisson. Bon disons que je ni crois pas en plein et ce sera la conclusion. A une heure du matin génois et grand voile s’entendent comme larrons en foire, le premier capture les filets d’air,  les concentre, les accélère, les envoie à la grand voile qui s’enorgueillit de faire le boulot mais GG n’est pas dupe pour autant, il sait que sans lui madame la grand voile, ne saurait pas comment faire le tri  entre les filets à faire passer d’un côté, et ceux qu’ils ne doivent pas venir embêter  ces premiers, chacun croyant que c’est à eux seul que l’on doit la vélocité de l’équipage. Dans un chemin, montant, sablonneux, mal aisé, de tous côtés au soleil exposé…Je ne site pas plus loin monsieur de la fontaine vous connaissez.

     

    De cette union des voiles qui se marie c’est à n’en pas douter l’origine du voile que porte les jeunes filles le jour de leurs épousailles !! La fatigue ce fait sentir voila que je déraille ; ou que je dérive serait plus approprier, de cette union donc la marche du bateau trouve un bénéfice et la vitesse se stabilise au dessus de 5 Nds alors que je viens de mettre la poignée des gaz du moteur sur la position neutre. Personne ne rechigne je coupe le contact le silence reprend tous ses droit, Exocet en silence taille sa route s’est un régal de naviguer sous un ciel constellé d’étoiles, (mes pensées aux habitants d’Etoile, Etoile sur Rhône, commune proche dans le sud de valence dans la Drôme).  La lune dans la première partie de nuit se laissait voir pour partie, mais passé minuit plus de lune, elle court âpre le Soleil la coquine, elle me laisse le ciel intact avec ses lumières qui vont de la veilleuse pour bébé peureux, jusqu’au spot de cinéma, sur toute la gamme des brillances,  comme je serais content de mettre un nom à quelques unes de ces  filles de la nuit que sont étoiles, planètes, et constellations.

     

    Je contrôle la vitesse pendant une demi heure, cela donne 5 Nds heure alors ou continue, il ne faut pas changer une équipe qui gagne. Un cargo vient vers Exocet, je le surveille avec tous les moyens du bord, à 3 h 30 le « Bonar Pluto » vas couper ma route par devant mais sans risque. A 5 heures c’est le « Lone » qui à son tour passe au devant de l’étrave. Ce n’était  pas les deux seuls bateaux dans les parages mais les autres passaient plus au loin sans même que je ne les vois tous. Maintenant c’est plus calme j’ai plus personne dans un rayon de 30 milles.

    6 h 45, le vent fait défaut, en s’affaiblissant il ne me permet plus de faire la route. Contact, Start, en avant lente, l’hélice répond le bateau vibre, vibre non, frissonne plutôt. Il me reste encore à courir 55 milles pour arriver aux abords de Graciosa cela ne ferais  arriver juste avant la nuit au mouillage car le point d’arrivée n’est pas pour autant le mouillage. 8 heures une voile dans le lointain, puis plus tard plus dans mon axe, un moment encore et ce bateau non identifié est sur mon tribord il ne va donc pas sur Graciosa. Un peu plus tard la mer est lisse comme la pomme de la main, mais la houle est encore présente mais c’est le confort absolu dans le bateau et sur le pont. Un choc sous la coque comme si quelqu'un m’avait lancé une pierre « Toc » je sors de ma lecture observe et découvre dans le sillage à 1 mètre sous la surface une tortue que j’ai surement sortie d’un sommeil profond et qui en surface rêvée de se faire un repas de méduses. Une Tortue j’en suis certain mais ne me demandez pas sa race ou son sexe je suis incapable de dire, seul sa taille de 40 Cm environ peut être donné en précision. Pardonnes tortue, je ne te voulais aucun mal.

    11 heures 18 minutes, Terre, terre en vue droit devant, Nous ne sommes pas perdus, les ondes du téléphone Gsm n’arrive pas encore, il faudra attendre pour faire parvenir la nouvelle, alors que le téléphone satellitaire Iridium lui est en vacances ! Il serait pourtant le bien venu à bord, son emplacement est désespérément vide en son attente.

    Exocet sent l’écurie il allonge la foulée, le vent lui donne un coup de main, le moteur peut être mis au repos. La navigation est superbe, je fais du rangement, m’occupe, me restaure, renvoie les pavillons, l’Espagnol à tribord comme l’exige l’étiquette maritime. A bâbord je hisse le pavillon de Port Camargue, avec fierté d’être l’un de ses nombreux bateaux partis de mon port d’attache, pour courir la Mer avec un objectif lointain, pour contraster avec les bateaux qui pour des raisons diverses, qui se respectent restent  au ponton, ou ne font que des escapades dans la baie. Cela faisait bien des années qu’Exocet était de ceux la. Le pavillon national, notre bannière tricolore, elle flotte à la poupe du bateau sur sa hampe.

     

    A quelques encablures de la passe entre l’ile Alégrannza et la Montana Clara le vent fraichit franchement et vient de l’axe de ma route je ne veux pas me mettre à faire des bords au louvoyage peu rentable en temps et de plus entre deux îles que j’aborde pour la première fois. Je roule le Génois, le moteur est sollicité encore une fois, la grand voile bat dans le vent, je prends le premier ris, la Mer Blanchit le clapot se forme les embruns montent à l’assaut du pont. Je passe au large de la punta Gorda me tiens au large mais donne des degrés à la barre le vent arrive par le coté et aide à la marche d’Exocet. Passé la Punta de Pedro Barba, je suis vent arrière le calme revient, je rentre au port pour le reconnaitre il est pas bien grand, mais bien plein, cela ne me dérange pas je n’avais pas l’intention de m’y amarrer préférant le mouillage de Playa Francesa au sud de l’ile, où je plonge l’ancre  dans 8 mètres d’eau limpide sur un fond de sable de bonne tenue, que vouloir de mieux, elle n’est pas belle la vie. Cette phrase était le leitmotiv sur « Maurdane » bateaux amis où nous avons navigué le mousse et moi avec bonheur, ici aux Canaries notamment il y a quelques années.

    En quelques chiffres :

    Durée de navigation : 50 heures

    Nombre d’heure de fonctionnement avec le moteur : 33 heures

    Pourcentage de fonctionnement au moteur : 66 %

    Distance sur la route directe : 279 milles

    Moyenne : 5,58 Nds c’est mieux que prévu.

     


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