• L’accastillage du mat

      

    L’accastillage du mât

     

    Exocet est maintenant et pour un long temps j’espère vouer à des périodes de repos dans les mouillages  des Antilles, entre coupé de navigations de courtes durées, mais  je profite de ce temps  pour améliorer encore le bateau.

    L’accastillage du mat

                            Lorsque je fais une manœuvre par exemple je prends en considération les difficultés que je rencontre, et ensuite cherche ce qui pourrait faciliter les choses. C’est comme cela que l’affalage du génois, (action d’affaler, de descendre)  puis le hisser, (renvoi en haut de l’étai) faisait un peu brouillon. A l’affalage il faut être à la fois au piano dans le cockpit, pour métriser la descente de la drisse, et à la récupération de la chute (partie arrière de la voile) pour éviter que le génois n’aille à l’eau le long des passes avants (couloirs qui court du cockpit à l’étrave en passant de chaque côté du roof). Pour envoyer il faut être au bas de l’étai, pour s’il  y a lieu guider la ralingue dans le profil de l’enrouleur mais tout à la fois au piano pour tirer sur la drisse, c’est très dur il faut bien de la force en se calant les pieds contre la partie avant des banquettes et là, assis tirer de toute ses forces, mais on s’y épuise vite. Une alternative utiliser le winch qui à l’aide de la manivelle décuple les forces, voir utiliser la manivelle électrique, mais si la ralingue s’échappe de l’engoujure (la fenêtre qui accueille la ralingue) on ne le ressent pas, et pour remettre de l’ordre il faut redescendre la voile et recommencer. Cela en faisant des allers venues d’arrière en avant. Le fait de pouvoir rester en pied de mât facilite les choses, on pèse de son propre poids sur la drisse, et l’on peut surveiller la bonne présentation de la ralingue dans l’engoujure mais le problème que je rencontrais était le suivant : si je lâche la drisse le génois descend,  s’il y avait un taquet de retenu sur le mât cela serait bien plus commode (pas Louis XV la commode).

    L’accastillage du mat 

     J’ai pour les drisses de Grand voile et de Spi de tels taquets il n’y avait qu’à appliquer la recette pour les deux drisses de Génois N°1  & N°2. C’est ce que j’ai fait deux taquets que j’avais dans mes réserves d’accastillage ont ainsi repris du service, quatre trous de diamètre 5 à la perceuse dans le mât, taraudés au diamètre 6 et quatre vis plus tard les taquets sont opérationnels. La descente de la voile sera contrôlée en ayant ouvert le taquet du piano alors que celui du mât restera fermé dans un premier temps, la drisse mise au clair pour quelle puisse partir librement. Je me déplace en pied de mât tient la drisse d’une main, ouvre le taquet du mat, contrôle la descente de la drisse et en même temps peut contenir le Génois a l’intérieur des filières. Pour l’envoi, le génois est lové correctement le long des filières, la drisse dans la main je guide le début de l’envoi au niveau de l’étai  puis pour plus d’efficacité recule en pied de mât où je hisse à la volée, si cela coince dans l’engoujure je le sens nettement et fait un aller retour à l’étai, avant que la situation ne s’aggrave, le taquet du mât gardant la drisse là où je l’ai laissée. Une fois le génois en haut ou presque, il est lourd le bougre, je mets clair la drisse en pied de mât et vais au piano ou je reprends la drisse qui la vient sans difficulté, il n’y a pas de force qui s’y oppose, puis une fois le mou repris, des tours au winch, la manivelle à poste je termine le hissé, et la tension sur la drisse. Les taquets sont intelligents ils nous laissent tirer sans s’y opposer et ne lâche que lorsque on les ouvre.

     Elle va être encore plus belle la vie sur Exocet.


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