• Faire le canard sur Gran Canaria

    Faire le canard sur Gran Canaria

     

    Faire le canard signifie ne rien dire, ne pas commenter, ne pas en rajouter, je ne serais donc pas long sur les commentaires qu’auraient surement mérités cette ile, Capitale de l’archipel.

    Depuis qu’Exocet est au mouillage devant cette grande ville avec buildings en front de Mer, circulation abondante, et tout ce qu’une grande ville se doit d’offrir à ses habitants, sans oublier ce qu’il faut aux touristes nombreux dans les multiples hôtels, ou de passage depuis les bateaux de croisières, qui tous les jours, réglés comme sur une partition, déversent une multitude de clients potentiels, pour toutes les formes de commerces, qui n’ont rien à envier aux grandes villes de notre patrie.

    Faire le canard sur Gran Canaria

    A l’image de ce ciel percé de quelques gloires, la météo n’a pas été bien bonne mais, je sais que les froidures automnales se sont déjà fait ressentir par chez  nous  dans le Languedoc, cela a eu pour conséquence que je ne me suis absenté du Bateau, que le temps de brèves escapades à terre.

    Bien sur j’ai parcouru le front de Mer, une promenade bien aménagée pour les promeneurs, les cyclistes, mais bordée par une voie, telle une autoroute, trois voies dans les deux sens de circulation, très peu de passage pour permettre aux piétons de traverser. Cela la rend un peu déserte quel  que soit l’heure de la journée. C’est bien dommage, les Urbanistes se sont un peu plantés sur cette réalisation.

     Je vous laisse juger de cela.

    Faire le canard sur Gran Canaria

    Là nous sommes en bordure du port de plaisance qui n’est accessible que par un escalier, une rampe pour vélos et piétons, et un passage sous la voie rapide pour les véhicules.

    Faire le canard sur Gran Canaria

    Plus loin, le port en fond c’est complètement inutilisé. J’y ai croisé de rares cyclistes qui profitaient de la piste cyclable pour y faire des chronos. De là je voyais cette plateforme de forage en entretien de l’autre côté du port qui est immense, cela  me rappelle une période de ma vie sur ces structures semi submersibles à chercher au fond des Mers le pétrole. Mais je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Il y en a deux ici sur lesquelles jours et nuits des hommes travaillent pour remettre en état ou y  apporter des modifications.

    Faire le canard sur Gran Canaria

    Tout au bout il y a cette structure avec ces équipements pour la forme des joggeurs du matin. Mais inutilisé à cette heure chaude de l’après midi, 30° à l’ombre et  il n’y a pas d’ombre.

    Faire le canard sur Gran Canaria

    Les rues du centre elles non plus n’étaient pas courues par les chalands.

    Je suis rentré sur Exocet pour terminer la journée, je n’ai vu de la ville que des commerces des enseignes internationales.

    Faire le canard sur Gran Canaria

    Au matin ce magnifique navire école de la Marine Chilienne L’Esméralda est entré au port, tout l’équipage des cadets alignés sur le pont, salués par quelques bateaux qui ont joué de la corne de brume. En arrière plan vous voyez un de ces monstres des Mers capables d’embarquer 3000 Croisiéristes et pas moins de 1500 à 2000 personnels pour servir ces touristes, ils ne sont à bord que pour de nuit faire des courtes navigations, alors qu’ils sont dans les restaurants ou dans leur cabine pour dormir, à moins que ce soit devant des bandits manchots (machines à sous) dans le Casino du bord.

    Au matin ce sera un autre port un autre endroit mais finalement ce sera partout la même chose. Il en faut pour tous, les gouts et les couleurs, à chacun de voir. Mais je les vois de mon avis comme des gogos, a se faire plumer à chaque escale, qui ne leur laisse le temps que de faire un des programmes prévus en supplément à  la croisière, ou ils seront emmenés  par car entier, visiter tel ou tel site, avec passage à la boutique des souvenirs, authentiques made in Corée, China, ou autres pays d’Asie.

     

    Faire le canard sur Gran Canaria

    Je n’ai pas eu la possibilité de prendre une voiture de location pour faire un tour de l’ile, cela ne m’aurait  pas déplu mais bon, la sécurité du bateau a bien prévalue, ce sera pour une autre fois, si autre fois il y a.

    Demain jeudi 8 novembre nous avons prévu de lever l’ancre à deux bateaux (Rusée de Jersey et Exocet) pour descendre plein sud en direction du Cap Vert pour rejoindre l’ile de Sal. Je resterais bien silencieux pendant 6 ou 7 jours le temps de faire les 800 milles qui nous faudra courir.

     


  • Commentaires

    1
    tatie youyou
    Vendredi 9 Novembre 2012 à 14:46

    quelques nouvelles des Etoiliens, cette semaine Luc nous a monté Noé que nous ramenons samedi 10 sur Bayonne, il a été content de se retrouver avec ses cousins-sines.Le temps a été beau pour pouvoir sortir dans les différents petits parcs du village, soit à pied ,soit à vélo,soit en trottinette.


    je ne lis qu'aujourd'hui ton périble, depuis 10 jours je n'y suis pas allée.c'est bon de t'imaginer à bord, sur l'eau, dans un climat encore d'été.


    préserves-toi car ton parcours est encore long!


    pensées et bisous


    françoise 

    2
    yves exocet
    Jeudi 15 Novembre 2012 à 16:24

    Dans le chapitre sur le bateau Chilien, une coquille c'est glissée: il faud lire de nuit et nom deux nuit

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