• 02 Comment Partir

    Chapitre2

    Comment partir

      

      

     

    A chacun de trouver sa monture ! A pieds, à cheval, en voiture…. En bateau.

     

    Oui en bateau, c’est cela qui me séduit. Le bateau en effet, c’est encore un peu un espace de liberté, d’indépendance, mais aussi de confort. Bien sur il y a aussi des contraintes comme partout ailleurs, mais si l’on fait le dos rond cela passe sans difficulté. On est en communion avec la nature à condition de ne pas avoir justement de contraintes, d’obligations, de planning, ni de rendez-vous à honorer.

     

    Mais aussi à fuir au maximum les lieux touristiques qui veulent s’en prendre à vos attentes, à vos libertés, à vos finances. Pour vous donner en retour un hersât de civilisation ou l’on trouvera les mêmes souvenirs, services, décors, que partout ailleurs, bref fuir les ports, marinas, villes touristiques au maximum.

     

     

    Mon ambition est donc de faire route par les chemins de traverses, faire l’école buissonnière, de fréquenter en priorité les mouillages forains, sans structure, sans confort, mais tranquille. Protégé de la Mer le mieux possible. Sans pour autant être déserte. Les rencontres font aussi parties du voyage. De plus, qui se ressemble s’assemble dit l’adage. Être au mouillage avec son bateau échanger avec un autre marin qui t’apportera une info sur le site, les petits secrets du lieu, de ce qu’il y a à voir, à faire, à éviter. En échange de ce que toi tu pourras lui apporter en retour sur ton voyage, ton bateau, tes techniques. Tu peux aussi rester à ton bord, juste saluant de la main ce navigateur qui semblait t’attendre dans le cockpit de son bateau. Soit il avait envi de te parler, de demander, ou bien voulait-il rester seul sur ce bout d’Océan. Tu n’es pas obligé de faire le premier pas, ne te colle pas à sa coque, respecte sa priorité sur son droit d’usage s’il est là avant toi. Mais bien sur s’il vient à ton encontre, le moins que tu puisses faire et de l’écouter, l’aider, lui répondre avant de profiter du confort de ton bateau, qui est aussi ta maison en plus de ton moyen de transport. Tu voyages avec lui, il voyage avec toi. Comme le cavalier qui est en osmose avec sa monture tu te dois d’être en communion avec ton navire. Cela impose d’accorder à ton bateau le soin qui lui est indispensable, ranger le matériel, que tout soit clair sur le pont, les bouts lovés, les voiles roulées, pliées, protégées. L’ancre sécurisée, les instruments inutiles arrêtés, tu peux prendre du repos dans le confort de ta maison qui te supporte et t’accueille.


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