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Un tour en liberté à Fort de France
Un tour en liberté à Fort de France
Pourquoi, un tour en liberté, parce qu’une reproduction à échelle humaine de la statue de Bartholdi m'a ouvert la voie sur une façade d’un magasin sur le front de Mer. Incitation à la découverte des quartiers proches du centre ville sans en être au cœur.
Pour atteindre les faubourgs il faut franchir le pont qui enjambe le canal Levassor. Ce canal sert aussi d’abri à une dizaine de bateaux de pêche et pas de gros bateaux, non des barques qui peuvent passer sous les deux ouvrages qui se situent non loin de l’embouchure en réduisant le tirant d’air.
A l’image un peu des favélas de Rio, me voilà grimpant par des ruelles, des escaliers, des passages insolites à l’assaut du Morne Tartenson. De là je commence à surplomber la ville qui est délimitée par le canal.
Je continue mon ascension, saluant de ci de là les habitants qui sont aux dehors, qui ne voient surement pas au quotidien des promeneurs en ces lieux. Mais je n’ai aucune angoisse, les gens sont souriants, affables, sympathiques. Une plaisanterie pour l’un ou l’autre, un salut amical pour tel autre, tout se passe bien, je n’ai pas fait de photos des détails, qui m’auraient intéressé, cela n' aurait peut être pas était bien vue. Dommage pour vous il vous faudra imaginer, ou venir à votre tour ici pour découvrir, les étendages de fortunes, les contenants de récupération en tous genres qui ont fonction de pots de fleurs ou pour plantes comestibles, les clôtures faites de bric et broc, et autres foules de détails à la Dubout.
Sur les hauteurs des rues, des boulevards, des avenues desservent diverses administrations, les maisons y sont sans comparaisons aucune avec celles rencontrées dans mon escalade. Façades peintes, balcons fleuris, terrasses arborées, huisseries de couleurs chaleureuses.
Une villa un peu en désuétude avec bien du charme cependant, dissuade les importuns avec deux statues de panthères noires en haut des escaliers qui donnent accès à une terrasse.
Une église Orthodoxe avec son clocheton nous transporte dans les îles Grecques en une fraction de seconde, télétransportation.
Le lendemain, content de mon escapade, je rechausse mes bottes de 7 lieux pour partir à la découverte du calvaire qui surplombe le cœur de ville. Je suis dans l’alignement de la rue Félix Éboué, elle mène à la Savane que l’on devine sous les frondaisons devant la baie des flamands, où Exocet m’attend sagement.
Du haut, je contemple également la vaste étendue du Fort Saint Louis qui avance dans la baie de Fort de France, protégeant la ville et ses mouillages du haut de ses hautes fortifications. Dans le lointain la pointe du bout et les trois îlets, sous un ciel d’Alizé.
Revenu au niveau de la Mer, je parcours le Malécum avec son aire pour enfants, balancelles, balançoires, tourniquets, et plus loin des terrains de basket, des jeux de boules pour les plus grands et plus anciens.
Tout à côté du monument aux morts ce mastodonte inspire le respect, quel âge a-t-il, de quelle espèce est t’il un représentant, je l’ignore c’est un reproche que je ferais volontiers à monsieur le Maire à ma prochaine entrevue avec lui : (installer des plaquettes avec le nom des arbres et leurs caractéristiques).
Les enfants des écoles pourraient en êtres les auteurs, et les parrains ce serait une bonne idée non ?
Le Malécum se termine par un chemin qui passe en arrière de la plage de la Française, là réside un rasta, qui a un gout assurément artistique, pour faire ses œuvres éphémères, avec des matériaux que la nature lui procure.
Je termine ce tour en liberté par le kiosque à musique Henri Guédon, pour rejoindre Exocet qui s’encadre entre les colonnes du kiosque. Il est au premier rang avec ses petits camarades à un jet de pierre du Malécum.
Exocet à quitté Fort de France pour de nouvelles découvertes, je vous en ferais l’écho, comme souvent, à bientôt donc.
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Commentaires
Merci de ce tourisme martiniquais.Tu nous donnes l'envie de découvrir cette belle île!
dimanche kouzina2 à Aigues-vives! penserons à toi, bises.