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    Un trek à Antigua.

     

    Je vous en avais fait l'annonce, c’était il y a quelques jours mais les jours passent vites, mais il vaut mieux tard que jamais, n’est ce pas. ^^

    Exocet était au mouillage d’English Harbour, rien à dire superbe, tranquille, pas de houle, relax. Mais il faut bien bouger un peu non. Alors je mets les chaussures de crapahutage, et je suis décidé à faire une bonne balade de 3 à 4 heures selon l’allure du marcheur et des poses ou arrêts et détours qu’il fera.

    Un trek à Antigua

    D’Exocet au mouillage le premier sas d’English Harbour

     

    Ce n’est pas que le cadre ne soit pas sympathique, ni que les voisins soit de belles unités, mais quant faut y aller faut y aller non ?

    Un trek à Antigua

    Une goélette, mon gréement de rêve, il se peut que ce soit un plan de « Colin Archer » architecte de grand renom, mais je n’ai aucune certitude alors pourquoi je le mentionne ? Mais quoi qu’il en soit il est bien beau non ?

    Un trek à Antigua

    La balade, en partant de la plage que vous ne voyez pas sur la gauche de cette photo va dans un premier temps rejoindre le Cap qui est la sur la droite. Ce cap est prolongé par un récif frangeant qui ferme pour partie l’entrée de ce bel abri naturel  chéri des anglais.

    Un trek à Antigua

    La journée était au grand beau comme vous le montre cette photo prise une fois le cap franchi.

    Un trek à Antigua

    Une dernière vue sur le mouillage avant de ne suivre le chemin des douaniers ! Exocet est le bateau le plus à droite sur cette photo.

    Un trek à Antigua

    Je suis descendu sur le platier de roches qui ferme l’entrée de ce grand mouillage, juste pour le plaisir, vous ne l’auriez pas fait vous ?

    Un trek à Antigua

    La végétation est aride sur ce sentier car exposé au vent et au chaud soleil des Antilles, j’ai pris plaisir à m’arrêter ici ou là pour en apprécier la beauté. Ici deux Aloés en fleur. La plante mourra après cette floraison éphémère.

    Un trek à Antigua

    Ici c’est un cactus cierge, certains ont des tailles plus que respectables.

    Un trek à Antigua

    Là nous sommes devant ce qui a pris le nom de tête à l’anglais, je ne fais pas de commentaire, non, non. Mais vous avez une vue d’ensemble de la végétation tout au long de cette balade.

    Un trek à Antigua

    La côte est ici constituée de falaises plus ou moins hautes, la je suis descendu au plus prés des flots pour quelques clichés

    Un trek à Antigua

    Pas question de venir mouiller ici, les vagues y sont puissantes ce qui n’apparaient pas sur les photos. Mais c’est beau, vous êtes bien de mon avis ?

    Un trek à Antigua

    La j’ai pris un peu d’altitude, le palpitant battait fort dans ma poitrine le long de ce sentier qui partait à l’assaut de la colline. Le voilier de la taille d’Exocet parait bien petit sur une Mer belle ce jour là, moins de 15 Nds de vent.

    Un trek à Antigua

    Autre vue de la Mer avec les bateaux qui naviguent avec le moteur que ce soit d’un sens ou de l’autre et ceux qui se prélassent au large.

    Un trek à Antigua

    Au sommet de la colline les infrastructures militaires ne manquent pas, un cimetière est la pour dire les noms de malheureux soldats morts ici pour la gloire de l’Angleterre ! Les tombes sur la gauche de cette photo sont tout ce qu’il y a d’ordinaire, quelques pierres recouvrent des sépultures sommaires.

    Un trek à Antigua

    Le quartier des officiers avait surement du panache mais il n’en reste que peu pour en juger correctement. Il était bien à l’abri des canons de navire croisant à la côte. Alors bien sur que la situation élevée était un atout pour les canons de la Royale Navy.

    Un trek à Antigua

    Un plan explique les différents sites de ce bastion, je regrette que pas une traduction en français ne soit possible et mon anglais ne m’a pas permis de comprendre les explications.

    Un trek à Antigua

    J’ai bu une bière bien fraiche sur ces tables, qui le soir sont pleines, paraît-il avec des concerts de musique qui créent l’ambiance, mais je suis redescendu par la trace directe bien avant que la nuit ne tombe. Mais je me suis bien régalé, et vous cela vous a plu ? Oui alors je suis bien content de vous avoir fait profiter de la balade.

     

     

     


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  • Pour faire à distance la fête des mères,
    j'ai fait  aujourd'hui un clafoutis à la banane et aux raisins secs.
    Je vous en donne la recette patiemment mise au point sur Exocet.
    Je vous livre encore un de mes secrets de cambuse.
    Mais c'est avec un grand  plaisir, je vous l'assure. 
     
     
     

    Clafoutis de Bananes et raisins.

     

     

     

    Ingrédients. (Pour la base de deux parts)

     
    • 1             Banane.
    • 1             Poignée de raisins secs.
    • 1             Noix de beurre.
    • 1             Œuf.
    • 1             Cuillère à soupe de Maïzena.
    • 2             Cuillères à soupe De lait de coco.
    • 1             Cuillère à café de sucre de canne.
    • 1             Sachet de sucre vanillé.
     

     

     

     

     

    Préparation.

     

     

     

    Dans une poêle mettre à fondre la noix de beurre,

     

    avec la banane coupée en rondelles  et les raisins secs.

     

     

    Recette Clafoutis

     

     

      

     

     Préparer l’appareil à clafoutis, dans un saladier, mettre les ingrédients, œuf, maïzena, lait de coco, sucre, et sucre vanillé. Battre sommairement au fouet.

     

    Accessoirement, flamber les bananes et raisins avec un Rhum de Martinique

    (Le Clément est parfait).

     

     

    Intégrer les fruits à l’appareil, homogénéiser, verser dans la poêle, couvrir, et cuire sur feu ultra doux 10mn. Décoller des bords de la poêle et retourner pour encore 5mn de cuisson.

     

     

    Recette Clafoutis

     

    Nota : 

    Sur le bateau, je cuis à la poêle mais la cuisson au four est naturellement possible.

    (160° 15 à 20 mn)

     

     


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    Une page de Culture.

     

    Oui une page ou un article qui n’aura rien à voir avec la Mer, la Navigation, ou autres sujets qui sont habituellement traités sur ce blog.

    Je vous emmène faire la visite de l’expo qui a vu son vernissage Mercredi 21 mai dernier, il y a deux jours donc. A la galerie « Odis’7 » dans les nouveaux lieux ouverts au Marin, là où il y a la capitainerie.

    C’est 3 artistes qui exposent, avec une cohérence des auteurs de par le matériel mis en œuvre, (la céramique) mais avec un autre regard.

    Voila la première photo. Ce créateur qui a pris le mon de « Stop » est un passionné de Bonzaïs. Il crée donc des supports pour recevoir ses créations qui s’harmonisent avec les plantes.

    Une page de Culture

    Il nous propose avec le même esprit des créations qui s’inspirent aussi du végétal, mais sans avoir les contraintes de ces derniers.

    Une page de Culture

    Une autre dans le même ordre d’idée.

    Une page de Culture

    Mais c’est là qu’il s’exprime le mieux, à mon avis bien sur, les courbes du support en harmonie avec le végétal, les couleurs, les reliefs, les élans. 

    Une page de Culture

    Sur cette photo ce qui appartient au support, et ce qui est de la plante ne se discerne pas, là communion est à son apogée.

    Une page de Culture

     

    Là nous allons voir les propositions de « Maité Marque » cela tient du coquillage, de la fleur, de petites compositions qui peuvent trouver place en bien des lieux.

    Une page de Culture

    Aussi ce visage, expressif, vivant, d’une présence incroyable.

    Une page de Culture

    Je terminerais cette visite que je vous offre par mes deux coups de cœur. Je ne donne pas de préférence entre un ou l’autre, c’est par hasard que l’un vient avant l’autre.

    Ces masques avec leur propre expression,  se combinent, se parlent, s’interpellent. Mais une seule peu de la même façon vous interpelez.

    Une page de Culture

    Et donc la dernière œuvre que je vous présente, cette tête d’un animal mutant, qui peut appeler à plusieurs interprétations.

    Une page de Culture

     

    J’ai pris plaisir à voir ces œuvres, les photos ne rendent pas toutes les émotions qu’elles n'ont suscitées.

    Mais je suis content de vous en faire profiter.

     


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    Un marin au Marin.

     

    Oui voilà, Exocet a retrouvé sa base logistique, le grand cul de sac du Marin dans le sud de la Martinique. La navigation de ce matin n’était pas bien longue, en distance mais les éléments m’ont joué un bien vilain tour, le vent était bien soutenu, dés la sortie du mouillage de Grande anse, où j’avais dormi en deux étapes une première dans la cabine, puis la deuxième dans le hamac, dressé dans le carré, le bateau « gangassait » (roulait bord sur bord) et le hamac dans ces conditions est plus confortable.

     

    Un Marin au Marin

     

    Le vent et la Mer était contre toutes prévisions à cet endroit bien sur pile dans la direction où je voulais aller, j’avais établi la grand voile avant de ne lâcher l’amarre, qui me retenait à la bouée de corps mort, mais j’aurais mieux fait de n’établir qu’a un ris car j’ai dû le prendre bien vite, j’avais 20 Nds et ça ne sais pas calmé bien au contraire. La Mer comme toujours est sujette au vent et j’avais les vagues plein but (de face). J’ai tiré une succession de petits bords au plus près avec l’aide du moteur sans lui y m’aurais fallu renoncer à cette navigation, comme un voilier que je suivais depuis mon départ et qui une fois arrivé au niveau du Diamant a rebroussé chemin. En le croisant donc après son abandon, par signes il m’a fait comprendre que la situation ne lui convenait pas. De par ailleurs je n’ai pas vu un autre voilier dans le sens de ma route de tout le trajet. Je n’ai croisé que deux bateaux allant, eux avec le vent, un mono et un cata. Des salutations de convenances à chacun d’eux.

     

    Un Marin au Marin

     

    Passer le Diamant, haut lieu symbolique de la Martinique le vent n’était plus Sud, il avait bien décidé de me faire peiner jusqu’au bout de mon parcours. Je l’avais plein dans l’axe de là où je voulais aller effet de côte vous avez dit effet de côte. Le solent est resté à plat pont et j’ai continué à faire route face au vent en tirant des bordées successives. Je me disais dans mon for intérieur qu’une fois abrité par la langue de terre du sud de l’île cela s’arrangerait et en effet la Mer était moins forte les vagues plus facilement négociables, sorti d’affaire, vous croyez, est bien non, le vent a pris des tours grimpant l’échelle de Beaufort avec allégresse, c’est 30 Nds que j’avais dans la pipe. Mais tu as beau faire salle temps, je 
    serais plus vaillant que toi, et non je ne ferais demi-tour.

    Un Marin au Marin

    J’ai gagné la partie, je suis entré dans le chenal du Marin à pas loin de Midi. 5 heures pour faire pas 15 milles la moyenne ne fera pas partie des records d’Exocet mais qu’importe.

     Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu, Avé. Exocet te salut.

     


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    Le retour en eau Martiniquaise.

     

    Je vous avez promis une suite, la voilà.

    Ce matin réveil de bonne heure 5 heures 15. Un jus de fruit, un pti déj et je prépare la navigation du jour. Le temps est un peu bouché, il pleuviote, le ciel est gris uniformément, il n'y a pas de vent sur le mouillage. Les coqs chantent se répondant de loin en loin, déjà des habitants sont au travail, il y a ceux qui sont partis sur leur barque équipée de puissant moteur, il y a ceux qui jardinent dans des parcelles de quelques mètres carrés. Ici un homme fait un tas de végétation fraichement coupée pour brûler sur le bord de Mer.

    Je lâche les amarres qui retiennent Exocet, le moteur ronronne doucement, et je quitte le mouillage, la grand voile est aussitôt envoyée au plus haut et bordée dans l'axe du bateau je ne reçois que le vent dû à la vitesse d'Exocet, 5 Nds plein dans l'axe.

    J'ai 5 milles à courir avant de sortir du dévent des hauteurs de la Dominique. La Mer est comme un miroir, une risée ici ou là mais pas plus. L'étrave taille gaillardement sa route. plus loin la bas à la pointe de l’île, je vois la Mer bien agitée mais a y regarder de plus prés cela ne concerne qu'une zone bien limitée, ce n'est donc pas le vent seul qui crée ce phénomène, c'est ce que l'on désigne par le terme: effet de Cap. La Mer se trouve confrontée à un courant qui vient en sens contraire cela fait un bouillon de marmite de sorcière. je ne cherche pas à éviter cette zone cela me ferait faire un grand détour, Exocet s'y dirige avec ardeur je reçois un peu plus de vent en m'approchant, le solen est donc envoyé et contribue à la marche du bateau. Dans ce chaudron le bateau est malmené les vagues sont courtes, droites, et un peu en tous sens. Cela ne dure pas bien longtemps et je suis vite sorti de cette zone chaotique.

    Le vent n'est pas des plus forts, mais suffisant pour faire avancer ma monture à 4,5 ou 5 Nds sans l'aide du moteur, je vais donc me contenter de cette vélocité pour traverser le canal de la Dominique. Mon cap est bon je fais route directe au prés avec des vagues de face qui ne permettent pas au bateau de bien allonger la foulée.

     

     

    Cette navigation s'annonce cool un peu longuette mais qu'importe le temps de parcours, je serais bien en Mer.

    Dans la matinée le soleil gagne un bout de ciel bleu les nuages se sont bien décimés il fait une belle journée tout de même.

    Arrivée sous le vent de la Martinique le vent fait encore défaut, le moteur prend la  relève et Exocet descend la côte Ouest de la Martinique tranquillement à pas de sénateur. Je passe assez large pour ne pas avoir sur ma route tous les casiers des pêcheurs qui sont matérialisés par des bouteilles d'eau transparentes c'est dire que l'on ne les voit que lorsque l'étrave s'en approche.  J’ai donc comme je le souhaitais put rejoindre Grande anse d'Arlet en bas de l'île. Demain je ferais le passage du Diamant et cap sur le Marin. Là je resterais quelques temps sans savoir exactement combien de temps je verrais cela sur place.

     

    News du 19/05/2014

     

     


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  • j'ai une connexion wifi alors j'en profite pour faire un petit coucou. Je suis au mouillage, plus exactement sur corps mort devant Roseau en Dominique. La navigation du jour, samedi 17 a été sans problème, du vent sans trop pour la traversée du canal des Saintes en Dominique. Puis des averses sans vent sous le vent de l'île. Le moteur est venu au secours de cette navigation.

     

    News du 17/05/2014

     

     

    A 15heures30 Exocet était accroché à la bouée du corps mort de Pancho, un boy man de grande réputation sur le mouillage, il offre toutes sortes de services. Je me suis bien reposé une fois arrivé, un bain pour me rafraichir, une bière à savourer et "un pédéquet*"cool sur le pont avec le beau temps de retour. Demain dimanche dernière manche de la descente, je ferais la traversée du canal de Dominique, d'une trentaine de milles pour rejoindre la Martinique, je ne sais encore où je ferais escale, elle dépendra des conditions que j'aurais.

    Saint Pierre c'est le minimum, Fort de France, la Pointe du Bout grande anse d'Arlet au mieux. Il y a le choix . Mais ce sera pour demain,pour ce soir j'en ai terminé je vais aller me pelotonner dans le drap pour une bonne nuit. La suite et bien soyez patients cela viendra à temps pour vous faire vivre les pérégrinations d'Exocet. 

     

    * petite sieste


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  • Exocet commence sa descente sur le Martinique.
     

    News du 16/05/2013

     
    Je suis aux Saintes depuis hier.
    Demain départ pour la Dominique
    Tout va bien !

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  • Ce mardi, j'en avais un peu assez de rouler au mouillage de la 
    pointe de Malandure, aussi la décision était prise de changer de 
    mouillage dés aujourd'hui.

     

    News du 13/05/2014

     


    Deux choix étaient envisageables, car je devais faire la clearence 
    d'entrée en Guadeloupe.
    Ma préférence était de continuer la descente Sud pour aller aux Saintes
    le mouillage y est bon, et le site me plait bien. Deuxième solution, 
    remonter de quelques milles au Nord pour aller à Deshaies.
    Finalement à l'écoute de la météo c'est cette dernière qui a été choisie.
    Avant de ne lever l'ancre, j'avais mis en route un pain et la pizza qui 
    l'accompagne, une fois cela en route je peux appareiller.


    9 h 30 Exocet à retrouvé la liberté de navigation, le cap est mis en 
    direction de Deshaies à une dizaine de milles, sitôt sortie de la réserve 
    qui se trouve dans la baie de Malandure et au large des îlets Pigeons, 
    je mets à l'eau deux traines un poisson me ferait plaisir en venant 
    s'inviter à ma table.
    je déroule le génois, pour appuyer un peu le bateau, mais aussi pour 
    voir les dégâts au niveau des coutures de la bande de protection contre 
    les U V. Mais aussi le faire respirer un peu le pauvre, il avait été 
    tellement sollicité avec le vent qu'il était enroulé très fort serré.
    Une petite navigation sans problème, cool, courte. Me voilà au mouillage 
    de Deshaies donc, il est 11 h 30, il n'y a pas de roulis, je revis, le 
    repos sera meilleur ici. et pour travailler aux bricoles à mettre en 
    ordre ce sera bien mieux.

     

    News du 13/05/2014


    Je vais boire une bière à votre santé et à la mienne, charité bien 
    ordonné commence par soi-même.
    Cet après midi je ferais les formalités et j'irais voir mon ancre 
    comment elle a croché au fond de la baie par 5 mètres de fond.

     

    News du 13/05/2014


    A bientôt.


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  • Retour en Guadeloupe mouvementé et venté.

     

    La météo pour ce samedi nous prévoyait un alizé d’Est Sud Est de 15 à 20 nds, avec des passages orageux avec rafales à 30 Nds. Ce n’était donc pas un temps idéal pour rejoindre la Guadeloupe en partant d’Antigua. J’allais donc devoir naviguer au prés, la Mer de travers car la houle était annoncée d’Est Nord Est, avec des creux 1.80m.

    Je partais donc avec des conditions pas favorables mais navigables.

     

    6 heures 15 l’ancre est relevée, le jour fait son apparition, le ciel est bien gris il n’y a pas eu de vent de la nuit, le plan d’eau sous le vent d’Antigua est bien calme, le moteur tourne pour nous dégager de la côte, les voiles établies à 100%, sachant que j’aurais à réduire une fois en eau libre.

    Retour en Guadeloupe mouvementé

    7 heures je peux stopper le moteur j’ai les 15 à 18 Nds de vent prévus.

     

    7 heures 15 le vent sans être bien plus fort m’incite à réduire la grand voile au 1er ris et de prendre quelques tours au génois. Exocet file sur l’eau à bon train, je suis bien content de tous les réglages, je file 7 Nds sur la route directe.

     

    9 heures 45 j’ai bien avancé toujours sur la route, la Mer est cependant bien formée maintenant, je l’ai bien de face cela me ralentit un peu, le vent que je ressens, l’apparent donc frise les trentes Nds. J’ai encore réduit la voilure Grand voile et Génois. Deux ris partout.

     

    11 heures il ne me reste que 20 milles pour Deshaies j’ai fait un peu plus de la moitié du parcours je file toujours 6.5 Nds toujours sur la route,

    elle est bien belle la vie.

    Retour en Guadeloupe mouvementé

    12 heures 15 je note que je suis à deux heures de Deshaies mais je ne fais plus exactement la route j’ai dû abattre d’une vingtaine de degrés. Mais la vitesse reste bonne comme cela, pas moyen de faire mieux.

     

    12 heures 30 il me reste 10 milles, j’ai le réseau GSM, je fais un texto à mon mousse qui attend des nouvelles.

     

    12 heures 40 la mer devient moins forte, déjà l’abri de la Guadeloupe qui se ferait sentir, mais pour le cap, ce n’est pas mieux, ce serait même moins bon, il me faut abattre encore. Puis alors que je me pensais sortie des difficultés, le vent prend des tours, le bateaux a bien souvent le liston dans l’eau, les vagues se font méchantes, claquent à l’étrave, aspergent le pont, le cockpit se remplit plusieurs fois, je suis trempé jusqu’au os, j’ai fermé les panneaux de la descente, le vent grimpe encore, je dois abattre encore.

    C’est plus le même plaisir, et les ennuis commencent.

     

    L’eau qui passe sur la passe avant sous le vent s’engouffre dans le cagnard les coutures exploses, je le dépose en urgence pour ne pas le perdre en plein à la prochaine vague, pour se faire je suis exposé à la Mer et je termine l’opération trempé pour la deuxième fois, je descend me rechanger et constate que j’ai de l’eau dans les fonds, la pompe fonctionne pourtant. Que ce passe t’il ? Je cherche et trouve l’origine du problème, la crépine est colmaté par des saletés, je nettoie,  et cela re-fonctionne bien.

     

    Je remonte sur le pont pour voir où en est la situation, ca n’est pas mieux le vent a grimpé, l’anémomètre indique 45 puis 47 et maintenant 48 Nds. Le vent siffle comme je ne l’ai pas encore entendu faire tant de vacarme depuis que je suis aux Antilles.

    Retour en Guadeloupe mouvementé

    La bâche du taud de soleil qui est fixe sur Exocet commence à se découdre de ci de la je ne peu envisager de la déposer dans ces conditions de vent et surtout de Mer. J’assure ici et là avec des bouts.

     

    Je suis à la ramasse comme l’on dit, je suis à 7 Milles de Deshaies qui est maintenant par mon travers, je suis à 7 milles de la côte sous le vent mais le vent est en furie. La mer est blanche, les embruns des crêtes de vagues courent sur la Mer, les creux sont bien creux, et de plus les vagues sont proches les unes des autres le bateau soulage sur une et l’étrave disparait sous l’eau à la suivante qui grimpent sur le pont jusqu’au mât, une vient jusqu'à la capote de descente qui a bien faillie être arrachée à son tour.

     

    Retour en Guadeloupe mouvementé

     

     

    Exocet est à la ramasse ce n’est pas un grain qui est là c’est un vent qui vient de je ne sais où, ni si ce n’est que passager, ou pour un temps plus long. Je décide d’aller en terre pour au moins, avoir moins de Mer, mais il va falloir y arriver. Je vire de bord, si je fais cette route je retourne sur Antigua. Alors je mets en route le perkins pour gagner en cap, mais ce n’est pas satisfaisant le bateau tape dans le Mer je n’avance qu’à 2 Nds et la gîte est importante, ce n’est pas bon pour le moteur il faut faire autrement. Alors je roule le peu de génois qui me restait, je borde le pti bout de grand voile dans l’axe du bateau, je mets le moteur à 3000 tours minute, ça ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Je file 3 Nds vers la côte les vagues continuent à exploser à l’étrave, mais j’avance alors j’ai la solution il faut persévérer comme cela. L’anémomètre annonce bien souvent 50 Nds et plus. Moi qui me voyais arriver aux alentours de 14 heures à Deshaies, je serais finalement mouillé à l’ilet pigeons et la pointe Malandure à 17 heures le vent est toujours en furie je mouille bien à l’écart de tous les bateaux et je lâche 40 mètres de chaine sur 4 mètres de fond de sable de bonne tenu de réputation, ça va le faire je suis arrivé, mais comme dans une réplique du Film « la guerre des boutons » : « si j’avais su je serais pas venu. »

     

    Le bateau a bien souffert de cette navigation un peu extrême mais je lui ai fait un bisou en arrivant pour le consoler et le remercier de m’avoir mené à bon port. Le mousse n’était pas là, alors je suis resté cool je n’avais qu’à me soucier de moi et du bateau.

     

    Maintenant je remets le bateau en état mais je crois pouvoir faire tout par moi-même, il mérite toute mon attention, tout mon respect, tout mon amour pour ce qu’il me fait vivre.

     


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  • Exocet a rejoint la Guadeloupe sous 50 noeuds de vent.

    Il est actuellement au mouillage à L'ilet Pigeon où il effectue quelques réparations dues au coup de vent. oh

     

     

    News du 12/05/2014

     


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