• Exocet à repris la mer aprés les réparations de base

    et il est arrivé au mouillage à Cadix.


     

    30/07/2012



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  • Le poisson volant pris dans les mailles d’un filet.(suite)

    ... Me voila en remorque d’un des gros bateaux pour rentrer au port, et sortir le bateau de l’eau pour évaluer les Dégâts avec plus de facilité, de toute façon, le safran cassé me condamne à réparation, pour le moins. Je pourrais bien sur encore naviguer avec un safran amputé d’une partie, mais uniquement pour finir une navigation, et aller à terre, là j’en suis tout prés.

    Suite du 22/07/2012...

     

    Tout va très vite, à quelques encablures  du port, mon remorqueur arrête sa traction, il veut me prendre a couple, pour plus de facilité dans la manœuvre d’accostage. Les pare battages sont le long des filières, mais Exocet est bien petit par rapport au bateau remorqueur, la Mer n’est pas encore plate, et bien sur une vague se joue des bateaux chacun leur  tour, les chandeliers d’Exocet en feront les frais ils se plient comme par enchantement, ils étaient bien droit et l’instant d’après, ils sont pliés dont un a pas loin de 70°. La liste des avaries va s’allonger.

    Suite du 22/07/2012...

    Les pare battages eux aussi sont en difficultés, deux décident  de ne plus rester à bord. Une fois dans le port tout va  bien les bateaux ne sont plus sous l’influence des vagues, la manœuvre est très vite exécutée. Les Hommes débarquent pour aller casser la croûte. Le capitaine m’accompagne à la capitainerie, pour voir s’il est possible de sortir le bateau rapidement et aujourd’hui, car le portique ne fonctionne que trois jours par semaine, et c’est  le bon jour. L’accord est rapidement trouvé et le rendez vous fixé pour une demi  heure plus tard. Le temps de faire les papiers et de retourner à  bord, il est l’heure d’aller sous le portique, qui n’est pas prévu pour sortir des voiliers comme Exocet, il est nécessaire de défaire l’étai  avec l’enrouleur et la voile à poste ce n’est pas facile mais tout  le monde donne la main. Il est 12 h30  lorsque le bateau est au sec calé très correctement. Je fais l’inspection des dégâts. Le plus sérieux c’est le safran qui a perdu une partie de sa surface, les marins ont eux la bonne idée de chercher et d’en retrouver un bon bout, à toute fin utile. L’hélice est mâchurée sur toute  les pales, l’anode est presque complètement dévissée, le coupe orin a les dents bien mal en point, la coque a subi un ragage important à deux endroits  et l’antifouling, a été complètement éliminé sur plus ou moins 3 M2 mais la protection de coque contre l’osmose a elle bien résistée dans l’ensemble, la quille elle a bien souffert le bord de fuite, (l’arrière) a été  mâchuré du haut jusque en bas, moi qui l’avait refait à la perfection !!!

    Suite du 22/07/2012...

    Et sur tout le côté tribord 50 % du revêtement époxy est parti. Voila pour les œuvres vives, (ce qui est dans l’eau). Pour les œuvres mortes, (ce qui est au dessus de l’eau) la coque est bien marquée par le flotteur bélier, mais c’est à peu  prés tout. Sur le pont les chandeliers complètent  cette liste mais je suis content que finalement le bateau n’ai pas plus de dégâts.

    Un des marins de l’Almadrabas a son frère qui a un chantier de réparation il me demande, et j’accepte qu’il vienne pour faire une proposition, il viendra en milieu d’après midi se rendre compte des travaux à prévoir. Mais 6 jours plus tard je n’ai rien en retour. Un autre chantier lui aussi se propose d’intervenir il me réclame des réf. pour les pièces comme, l’hélice, le gouvernail complet, le coupe orin les peintures et enduits etc. il doit se renseigner au prés d’un agent Bénéteau pour les chandeliers l’hélice et le safran Mais lui non plus n’a pas eu de réponse de cet Agent, aussi il me conseille de faire intervenir un chantier de ces amis qui serait capable de réparer le safran, pour l’hélice il pense à  un mécanicien qui pourrait se la procurer à Barcelone. Et lui s’occuperait de la coque et de la quille. Cela rejoint ce que je pense qu’i l serait le mieux que l’on puisse faire pour Exocet.

    Suite du 22/07/2012...

    Les choses en sont là, j’ai redressé les chandeliers le mieux possible, poli l’hélice, en attendant qu’elle soit changée elle pourra encore faire quelques tours, le coupe orin attendra lui aussi, j’ai molli le gréement pour remettre provisoirement l’étai en place après avoir descendu le génois, si les choses marchent  correctement en début de semaine prochaine je pourrais reprendre la Mer, Que Neptune ne si oppose pas.


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    Le poisson volant pris dans les mailles d’un filet.

    Oui et non, ce n’est pas un filet mais une Almadabra, une zone de pêche au thon qui nous a joué un sale tour.

    Je vous raconte : Voilà Exocet navigue fièrement avec des vents portants, la mer est encore bien formée car il y a eu un coup de vent d’Est des plus sérieux l’anémomètre a enregistré des claques à plus de 50 Nds mais tranquille nous étions tous les deux en sécurité. Lorsque la situation est redevenue praticable nous avons repris la Mer. Exocet allonge la foulée en accord avec les vagues qui nous gardaient de long moment dans leur creux. Cela était fantastique à voir, une grosse vague qui court derrière la jupe sans la rattraper et une belle paire de moustaches jaillissait  de l’étrave belle navigation sans souci. Seul le génois était de sortie, il travaillait à merveille. Nous naviguions ainsi alors que les ténèbres s’installent peu à peu. Nous sommes à ce moment au large du Cabo de Trafalgar la côte faisant son effet la Mer se calme franchement je navigue donc en terre, raisonnablement cependant. Dans mon bâbord avant un feu blanc se laisse apercevoir par intermittence, c’est  plus au large, ce doit être un bateau qui me montre ses arrières mais que les creux de vagues font disparaitre pour à nouveau réapparaitre. Je ne m’en soucie pas, je suis à 5 milles environs d’un parc à poissons une Almadraba que j’envisage de laisser sur mon bâbord pour passer en terre, une bouée cardinale Est doit me donner exactement la position elle est sur des fonds de 10 mètres aussi dans l’attente de l’identifier je reste sur des fonds de plus grande profondeur par sécurité. Mais, j’ai beau scruter la mer devant moi sur mon tribord pas de cardinale Est repérée par ses trois éclats ? j’avance encore mais maintenant il faut prendre une décision je suis à moins d’un mille de cette cardinale la visibilité est bonne je devrais la voir, comme je devrais voir la cardinale suivante celle au nord de la zone qui me laisserait le champ libre dans mon axe, mais non pas de cardinale de ce côté par contre ce que j’avais pris pour un bateau un moment avant me laissait bien lire le code caractéristique d’une cardinale Sud, 6 éclats suivis d’un plus long moment de lumière si cette bouée est là ce n’est pas pour rien mais où sont les autres?

    J’en suis à 1,5 nautique (Mille) alors, je change de cap et prends pour route cette cardinale sud le bateau marche bien je serais à Cadix au petit matin une heure de plus ne compte pas, en m’éloignant de la côte je retrouve la Mer peu à peu plus formée et bien plus par le travers mais Exocet se comporte à merveille la voile d’avant tire bien et la gite du bateau confortable bien sur le vent apparent, ce sacré vent apparent qui joue sans cesse avec le bateau. Il est des fois ou vent réel + vitesse du bateau = vent apparent. A d’autre moment ce n’est plus un + mais un - : vent réel moins la vitesse du bateau égale le vent apparent. Les connaisseurs savent cela sans se poser de questions alors que les profanes butent bien souvent sur les explications. Dans mon cas de figure je naviguais avec le vent la vitesse du bateau se soustrait de la vitesse du vent, en passant vent de travers le vent n’est plus influencé par la vitesse du bateau, (pour faire simple) le vent que je ressentais était donc plus fort 25 Nds en moyenne au lieu des 20 environ que l’anémomètre m’indiquait auparavant. Mais tous va bien le bateau ne tarde pas à arriver à proximité de cette cardinale j’en suis à calculer le cap suivant pour atteindre la fin de zone côté Mer quant Exocet et soudain considérablement freiné ; un coup d’œil sur l’arrière me renseigne bien vite, dans la lumière du feu de route arrière blanc qui illumine mon sillage trois bouées sont en remorque d’exocet puis se libèrent mais l’instant suivant là le bateau est stoppé complètement. Je vois d’un bord comme de l‘autre une rangée de bouées rouges et je suis arrêté par un gros câble que je devine entre quille et gouvernail, Safran pour marins avertis, mais pas celui de la soupe de poisson pour les terriens. Je suis dans un champ de mines pour bateau.

    22/07/2012

     

    Que font ces pièges en dehors de leur zone ceux sont ‘elles évadées ? Quoi qu’il en soit elles sont là. Je roule le Génois en toute hâte pour diminuer la pression sur le safran je lance le moteur sans l’embrayer mais je suis bien pris le bateau remonte peu à peu cette ligne de bouées dans la mauvaise direction bien sur pousser par le vent et les vagues qui montent à l’assaut de la jupe arrière. Puis devant nous un gros flotteur nous arrête dans cette longue dérive, là je ne bougerais plus le vent veut que le bateau avance le flotteur si oppose sans concession.  Il joue les béliers sur la coque le confort n’est plus de mise à bord d’Exocet je coupe le moteur qui ne me sera pas utile cela est certain Je tente de voir avec la gaffe si je peux faire quelque chose, mais rien à faire et ce flotteur de polystyrène dur, entouré de cordage de trois centimètres de section ne dit rien qui vaille. Sur le GPS, je suis toujours au sud de la zone et pourtant j’y suis dedans La bouée cardinale devrait être passée et pourtant elle est encore dans ce qui était la route d’Exocet J’arriverais à frapper une amarre  sur le flotteur et à le tirer vers l’arrière du bateau, cela à pour effet que le bateau ne fait  plus face à la Mer qui ne s’arrange pas, au contraire. Mais le confort dans le bateau y a gagné. Je me résous à envoyer un PAN PAN (un appel à l’aide en quelque sorte) ce n’est pas facile mon Espagnol a bien des lacunes et mon Anglais c’est pire mais les services qui réceptionnent  mon appel s’organisent et par l’intermédiaire de Tarifa Radio où une personne à quelques notions de français nous arrivons à nous comprendre je donne ma position le nom, le type de bateau sa longueur son tirant d’eau et autre nombre de personnes à bord nature de mes avaries nature de ma demande….

    le Marteau

    Mais je suis conscient  que pas grand-chose ne peut s’envisager de nuit, il me demande si la position de mon bateau semble stable et si je pense pouvoir rester à bord sans encourir de risques majeurs ; pour moi tout en étant dans un inconfort considérable, et plaignant mon bateau plus que moi-même je n’envisage pas de quitter le bord ; si la situation devait changer un appel sur le 16 me permettrait de redemander assistance pour moi : hélicoptère car d’autre moyen ne sont pas envisageables  de nuit. Ils m’informent  par brides de ceux qu’il Pourra  être fait. Un équipage de l’Almadraba  viendra dès le petit jour pour analyser la situation et agir en conséquence dans la mesure du possible.

    Leur départ du port est prévu à 7 heures  pour être sur zone à 8 m’ont ’ils  annoncés. De  les tenir informés  si la situation change. Bonne nuit monsieur, Merci, à demain.

    Je prends le téléphone pour prévenir Régine de la situation conscient que de Nîmes elle ne pourra rien faire mais juste quelle ne soit pas prévenue par je ne sais qui en Espagnol en pleine nuit cela serait bien pire sûrement. Le temps à passé depuis le début de la mésaventure il est minuit et demi ; alors que je raconte donc la situation un gyrophare attire mon attention c’est une vedette des secours maritime Espagnol qui vient sur zone pour évaluer de leur côté la situation mais après un bon moment à tourner d’un côte et de l’autre éclairant de leur puissant projecteur ce champ de bouées ils repartent ce qui ne me surprend pas, je restais tout ce temps sur le pont de manière à leur être bien visible sans faire de signes qui auraient  pu  être interprétés comme une demande d’aide auquel cas peut être auraient t’ils envoyer un zodiac qui aurait pu lui se jouer des lignes de bouées avec l’aide du projecteur de la vedette mais alors je n’aurais pas eu la possibilité de refuser d’être débarqué et rapatrié à terre par ce secours qui était venu jusqu'à moi en pleine nuit par Mer formée et vent toujours soutenu 25 à 28 Nds.

    Je n’ai pas dormi vous pouvez bien le penser, rajouter des amarres à ce malheur de bélier je me suis gendarmé pour ne pas aller à l’eau voir sûrement rien dans cette nuit même avec une lampe qui me restait, une ayant profitée d’une belle vague pour partir finir sa vie loin de ce bateau qui ne l’avait pas habituée à un tel traitement. Le projecteur halogène à voulu lui aussi prendre la poudre d’escampette, mais il était retenu au bord par le fil qui l’alimente il aurait été à piles que je ne l’aurais surement jamais revu à bord. Je l’ai bien repêché vidé de l’eau qu’il avait bu jusqu'à plus soif rincé à l’eau douce et séché mais encore aujourd’hui il me fait la tête et refuse de fonctionner.

    22/07/2012

    Une des amarres qui plaquait le mieux possible le flotteur à la coque en a profité pour arracher un renfort de pied de chandelier qui une fois cassé est parti par le fond laissant le pied dans un mauvais état mais encore en place. Pour le reste j’ai essayé de frapper (fixer) le mieux possible tout ce qui sur le pont pouvait  bouger et de ce fait s’arracher ou endommager. Une inspection des fonds régulièrement pour voir si de l’eau y entrée, car à ma première inspection de l’eau remplissait  la souillarde (petit creux dans la coque à l’endroit le plus bas pour récupérer les eaux des fonds et de les y évacuer par l’intermédiaire d’une des pompes qui sont installées là, une électrique qui se met en marche automatiquement quand l’eau y atteint un certain niveau, et une manuelle qui se commande depuis l’extérieur à l’aide d’un brinque balle ( Levier amovible), que l’on fait aller et venir pour aspirer l’eau. Mais après cette frayeur pas de souci l’eau provenait des réservoirs d’eau douce du bord qui sont un peu fuyards et l’ont toujours été malgré leurs révisions lorsque nous avons acheté Exocet, puis que j’ai repris moi aussi encore deux fois sans un réel succès...

    La nuit passa ainsi à l'écoute des bruits dans le bateau, des inspections régulières des fonds et des aller retour sur le pont pour vérifier que rien ne bougè plus qu’autoriser. Je crois et même je suis sur que depuis le départ de Port Camargue c’est le premier matin où je ne me prépare pas un petit déjeuner avec confiture et pain grillé tartiné de beurre, un seul café pour me mettre les idées claires. Puis je prends une série de photos alors que la lumière du jour s’installe. Le vent dans les rafales grimpe dans l’échelle de beaufort, 25, 28,30 Nds. Les vagues continuent  à s’en prendre à nous. Pourtant on ne leurs a rien fait nous alors.

    Je décide de déplacer l’annexe qui me gène pour me mettre à l’eau, pas question de la laisser à la longe derrière le bateau elle n’y résisterait pas long temps, je dépose le moteur sur le support de balcon, puis hisse l’annexe sur le pont avant ; vite dit mais pas vite fait cela m’a pris une petite heure d’effort et de malice.

    Puis j’enfile ma petite combinaison de plongée, juste une protection pour le froid du matin qui me couvre des cuisses aux épaules. Le masque, le tuba  une paire de palmes et je saute à l’eau pour analyser la situation. Le safran est cassé, un gros câble de trois centimètres arrive de bâbord, un identique arrive de derrière, un toujours au même gabarit part sur tribord et un toujours pareil sur l’avant.

    22/07/2012

    Le tout forme une croix reliant ces quatre câbles entre eux par l’intermédiaire d’un grosse manille, mais pas celle que l’on à sur nos bateaux, la même que celle que je rencontrais sur les barges de forage, 30 cm et surement 8 à 10 Kg mais ce n’est pas tout pour retenir prés de la surface cette toile d’araignée, le gros flotteur vient se rapporter à cet ensemble avec lui aussi son câble sa causse et sa manille. Le bateau a chevauché le câble qui vient de bâbord entre quille et safran, oui toujours le même. Le câble qui vient de l’avant lui est contre la quille, celui qui part en arrière rague contre le safran et en a coupé un bon bout. La manille les causses se trouvent à proximité de l’hélice et viennent si bloquer  un coup en avant, un coup en arrière. Je crois avoir sauvegardé le bateau en bloquant du mieux possible le flotteur bélier contre la coque d’Exocet, car par la même je limitais l’élan et ce qui en découle la force de l’impact à chaque vagues. Je ressors de l’eau, la jupe est super pour cela, et alors que je quitte palmes et masque, je vois arriver sur la zone par le Nord deux bateaux de la pêcherie, avec chacun d’eux en remorque en annexe de service conséquente.

    Il est à peine 8 heure, je suis content de n’avoir pas était oublié, déjà, Régine avait appelé pour prendre des nouvelles de la nuit, du bateau et du capitaine. Tarifa radio en avait fait autant, tout en me demandant de les tenir informés de l’évolution de la situation. Un premier bateau vient se positionner à proximité s’amarrant à un autre de ces  gros flotteur, il est passé par-dessus un bon nombre de bouées sans problème, il ressemble à une péniche de rivière en plus court son avant comme son arrière sont rond et volumineux c’est un bateau fait pour de lourdes charges. Un équipage de 10 à 15 personnes est à bord, l’annexe se détache pour escorter sur zone un plongeur qui très rapidement fait son constat et son rapport. Le capitaine de l’opération vient en suite à bord d’Exocet je lui explique ce qui c’est passé et ce que j’ai fait pour stabiliser la situation le mieux que j’ai pu. Il donne par VHF des indications aux uns et aux autres, une des annexes tente de tirer Exocet de son piège mais ne parvient à rien, de mon côté sur ordre bien sûr j’avais relâché le flotteur qui ne devait pas empêcher la manœuvre. A chacun de dire son mot il faut faire ceci, non il faut faire comme cela, mais le bateau reste prisonnier. El capitan, donne des instructions, je reste en retrait, c’est le mieux que je puisse faire, les bateaux se déplacent  viennent  remplacer les annexes, un nouveau plongeur vient voir la situation, deux  autres, celui qui a plongé en premier et un  troisième se mettent  à l’eau à 50 mètres le long de la ligne de bouées pour y faire quoi, je ne le sais pas encore. Puis la remorque est remplacée par quelque chose de bien plus conséquent un bout de 3 cm de diamètre de quoi tracter un chalutier, el capitan me demande si les taquets d’amarrage sont solides, que répondre ils sont prévus  pour tenir le bateau aux amarres mais pas pour le remorquer s’il n’est pas libre de suivre le remorqueur et c’est le cas. L’axe du safran est en arrière de ce gros câble d’un pouce il empêche exocet d’aller de l’avant. Petit détail qui a son importance le vent a forci avec le jour, la mer s’est creusée d’avantage, toutes ces opérations se font dans des conditions que je vais qualifier de musclées. Une pâte d’oie est réalisée  par el capitan avec un nœud de plein poing se genre de nœud impossible à défaire une fois souqué, je me retiens de toute remarque si l’amarre qui joue la pâte d’oie est perdue  ce n’est pas catastrophique, je ravale ma salive. Tout est en place, l’ordre de tirer est donné. Mais non pas avec une arme à feu, il faut suivre !! Exocet ne bouge pas d’un poil, de longues secondes passent et une vague salutaire arrive en soulevant successivement l’avant puis l’arrière du bateau le câble échappe au gouvernail et exocet est libéré. Il est 9 h 30 finalement ce n’a pas été long de nous sortir de ce mauvais pas.

    Alors, imaginé ma surprise de voir mon remorqueur partir en plein en direction de ce piège et de devoir me rendre compte que si j’avais continué ma route initiale sans tenir cas de cette cardinale Sud j’aurais fait traverser Exocet sans le moindre risque. Le site est en cours de restructuration et partiellement démonté il ne reste sur zone que la cardinale sud qui est a une position ni exacte ni éfficace pour protéger la zone d’une intrusion, il ni aurait pas de bouées que cela aurait été préférable pour moi je ne serais pas allé me prendre dans ce piège.

    Bon avec des si  vous connaissez le proverbe...

      

    A Suivre...

     


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  • Je suis sorti de la Marina, je suis à couple d'un pêcheur pour la nuit.

    Demain départ pour Cadix car la météo est bien mieux,

    Bonne soirée à tous


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  •  

    Exocet & moi sommes au port de Barbate

    36 10 90 N 05 55 98 W

    15/07/2012

    Partis ce matin à 8 h 30 de La Linéa de conception avec peu de vent puis un peu plus au portant. Les vagues couraient avec Exocet, ensuite le vent est tombé et s'est relevé dans la pipe.

    15/07/2012

    Malgré tout ça se fut une belle journée de navigation avec le passage mythique du détroit de Gibraltar. Nous passerons la nuit au port car on nous annonce du vent fort pour la nuit.

     


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  • 14/07/2012

    Arrivée à La Linea de Conception

    36 09 42 N 05 21 68 W

    Entrée dans la rade musclée ,

    puis plus de vent Pas de problème ;-)


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