• Le Ti-punch

     

    Bonjour à tous et toutes.

    Encore une avarie à bord d’Exocet, dans un mouvement large, puissant, et involontaire, j’ai envoyé en l’air le verre dans lequel je buvais mon Ti-punch.

    Que le verre dans lequel on transitait des litres de Rhum agricole, des dizaines de citrons verts et quantité de sirop de canne s’envoie en l’air à son tour cela n’est que justice il y avait bien droit, mais c’est en regagnant le font du cockpit que là il s’est dit : s'en est trop, je m’éclate. Me voilà en deuil de ce verre qui venait des Antilles, du Marin pour être précis, et il faisait la propagande pour la distillerie Clément, que tous les Cléments de mes connaissances ne m’en veuillent  pas trop d’avoir ainsi brisé (le Glas).

    Comment faire maintenant: deux solutions se présentent, signer à la croix bleue et passer par-dessus bord les alcools du bateau ou se fier au dicton qui dit qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, et prendre un autre contenant pour sacrifier au rite du Ti-punch au coucher du soleil.

    Je ne suis pas encore accro à la boisson, mais je suis sur mes gardes et pour ne pas ressembler à une épave je me méfie. Être une épave pour un marin ce n’est pas engageant, restons donc à flot.

    Tiens, tant que j’y suis-je vais faire une promesse, à la première occasion, une fois en Martinique je vais faire un pèlerinage à la distillerie Clément et je choisirais une demi douzaine de verre à Ti-punch pour être a l’abri du besoin à bord d’Exocet.

    Avec Guy en partant du Marin, nous avions emportés du Rhum de cette distillerie, justement pour être en communion avec Clément son petit fils et tous les cléments de connaissances, que de bons souvenirs  que cette traversée. Pour Patrick, pour Guy, pour moi. J’en ai terminé de mes élucubrations je rentre au bateau et vais boire devinez quoi : UN TI PUNCH...

    Le Ti-punch


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  •  Les trottoirs fleuris les maisons basses et colorées le long de cette avenue,

    de Lagos

    c’était tôt dans l’après midi il n'y avait pas grand monde.

    Vue d’une passerelle piétonne sur la grande marina de Lagos.

    C'est la même passerelle qui s’ouvre à la demande sur le rio.

     Les quais de la marina bistros, restau, souvenirs. C’est propre, entretenu et charmant, mais pas dés plus pratique pour rejoindre un bateau.

     Deux passerelles sécurisées donnent sur une longue panne qui dessert Huit pannes où  les bateaux sont amarrés.

     D’un édifice plus loin une vue sur l’avenue, le rio, le port de pêche, et enfin le mouillage en fond.

     Les rues encore, étroites, fraiches et pavées

     Les maisons basses où le blanc domine sans être exclusif.

     Souvent cela monte ou redescend.

    Parfois les soubassements, voir les façades sont couvertes  par des Azuléjos,

    Carreaux de terre cuite peints  de motifs d’influence maure,

    bleu sur fond blanc ou polychrome

     Retour à  la plage par cet escalier taillé dans la falaise.

    Pour retrouver  l’annexe qui m’attend sagement au pied du fortin qui garantissait l’entrée dans Lagos et qui est maintenant la base de l’école de voile très active.

     


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  • La visite est Payante

    La visite est payante, je n’ai montré que le bout du nez à la porte.

    Il y a sur les toits des sculptures mobiles que le vent anime.

    La visite est Payante

    Une des portes de la ville est défendue par ces deux tours.

    La visite est Payante

    Les rues de pavés revêtues sont étroites et fraiches.

    La visite est Payante

    L’ancien marché aux esclaves, Mercado dos esclavos là aussi payant !

    c’est un petit musée. Il est situé devant une grande place.

    La visite est Payante

    Plus loin une autre place avec ses motifs au sol de pavés de trois couleurs,

    des sculptures, des fontaines...

    La visite est Payante

    L’Avenue des grandes découvertes qui borde le rio,

    Avenida dos descobrimentos


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  • Vagabondage à Lagos

     

    Ce matin du 17 août je lève l’ancre pour aller à Lagos distant de 7 milles de Portimao. Il est de bonne heure, le vent n’est pas encore levé, la Mer est comme un miroir, le moteur va faire son office. Je sors du port en laissant sur mon tribord, ma droite, la partie moderne de Portimao le quartier s’appelle Praia da rocha. Ce n’est que hôtel club, résidence de vacances courus par les plus argentés de Portugais à en juger par le parc automobile que j’y ai vu.

     Vagabondage à Lagos

    La plage qui court le long de cet endroit à la réputation d’être la plus belle du Portugal.

    Vagabondage à Lagos

     C’est ce que dit le guide que j’ai reçu de Régine depuis Nîmes. Est il est vrai quelle est belle, avec ce qui va de facto de restaurants de plage, de bars, de plages privées avec leur cohorte de parasols et de transats, mais aussi tous les services que peuvent réclamer les estivants, location de pédalos, de kayaks, de jet-ski ; mais aussi l’on peut faire une balade avec un  parachute ascensionnel tracté par des bateaux spécialisés et autres galops sur les vagues sur des engins de diverses formes tractés par la encore des bateaux rapides qui ne cherchent qu’à désarçonner les passagers.

     Vagabondage à Lagos

      

    Mais à cette heure matinale rien de tout cela n’est en place, la Mer est pour les pêcheurs et quelques plaisanciers lèvent tôt. La plage se termine avec les falaises découpées blanches et rouges que l’on devine plus qu’on ne les voit sur ces photos.

     Un peu de verdure dissimule des propriétés  cossus

     Vagabondage à Lagos

     

    La plage reprend ses droits un peu plus loin mais là nous sommes à Alvor, commune voisine de Portimao.

      

    Vagabondage à Lagos

     

    Alors que se profile Lagos devant l’étrave d’Exocet

      

    Vagabondage à Lagos

     

    Il y a quelques voiliers au mouillage devant Lagos

      

    Vagabondage à Lagos

     

    Je me présente devant l’entrée du chenal qui mène au port

      

    Vagabondage à Lagos

     

    Je fais un tour dans le port de pêche, il n’est pas pour nous.

      

    Vagabondage à Lagos

     

    Une fois ressorti, je mouille Exocet non loin des digues.

      

    Vagabondage à Lagos

     

    Face aux falaises très découpées elles  aussi, un très beau site.

      

    Vagabondage à Lagos

     

    Me voila à terre pour la visite de l’endroit, l’appareil photo en main.

     

     Vagabondage à Lagos

      

    La plage, les digues et le mouillage derrière.

      

    Vagabondage à Lagos

     

    Forte da ponta da bandeira (le fort de la pointe du drapeau)

     

    Vagabondage à Lagos


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  •  Au mouillage de Portimao.

     

    Nous sommes le 15 août, cette journée est bien tristounette. En effet ce matin je suis réveillé par le bruit de la pluie qui tombe sur le pont. Les idées ne sont pas très claires en mon esprit mais je crois bien que tous les capots et hublots sont fermés à bord d’Exocet. Mais par acquit de conscience je me lève pour une inspection en règle de toutes les ouvertures du bord. Il est 4 heures 30 une fois sécurisées sur les entrées d’eau éventuelles  je replonge sous la couette, la température n’est pas suffisante pour se passer de la douceur des fins duvets de poussins d’Eider qui d’ailleurs sont remplacés par de la fibre synthétique, pas aussi romantique je l’avoue.

      

    Au Mouillage de Portimao

     

      

    Sans vraiment me rendormir profondément, je pense à la journée qui se profile, j’avais hier envisagé de faire une escapade à Lagos, distant de 7 milles nautique, pas une navigation de longue haleine, juste de quoi donner un but à cette journée fériée ici, ce qui sera une journée morte pour toutes les activités commerciales, surtout en ce qui est des chantiers ce qui me concerne au premier point. A mon levé, la pluie n’a pas disparue de notre univers, mais pas de la pluie de cette nuit, ni comme cela arrive dans notre midi, ici maintenant c’est de la bruine, de fines gouttelettes qui ne sont presque pas assez lourdes pour tomber, elles flottent dans l’air, se propagent presqu’à l’horizontale, pour se fixer sur tout ceux qui se trouvent dans les parages. Le dessous de la capote est autant mouillé que le dessus, il en est de même pour les panneaux solaires, qui se sont recouverts  sur leur face intérieure de grosses gouttes qui tombent lourdement après s’être formées en agglutinant des centaines de molécules de cette bruine.

      

     

     Au Mouillage de Portimao

      

    Je consulte le ciel pour déterminer ce qu’il en sera des heures à venir, il n’y a pas de vent ce n’est pas un temps de grain, les nuages que l’on devine plus qu’on ne les voit sont bas, ils enrobent la cime des bâtiments au dessus de la marina, le mouillage est calme et silencieux. La musique qui provient de la discothèque en plein air qui tous les soirs se met en œuvre de couvrir les bruits ambiants et qui jusqu'à 5 h 30 fait ressentir jusque dans le bateau le rythme des basses qui comme les battements d’un cœur frappent dans ma poitrine.

      

    Au Mouillage de Portimao

     

      

      

    Je ne suis sur de rien, mais l’envie de lever l’ancre ne m’habite plus autant, je serais mieux ici à attendre  pour agir en fonction des circonstances. Je remets donc mon escapade à plus tard ou même à demain s’il le faut rien ne me presse, c’était une envie comme cela sans plus.

     

     

      Au Mouillage de Portimao

      

    Dans la matinée par moment la situation s’arrange provisoirement, j’en profite pour faire un peu d’entretien sur le pont, la pluie de la nuit a bien un peu rincée le bateau qui avait bien besoin de l’être, mais le chiffon que j’utilise est très vite empli de traces marrons, de la couleur des poussières que régulièrement j’enlève en passant la vadrouille sur le pont. Le portique, les chandeliers, les balcons reçoivent donc une attention particulière qui leurs redonnent un peu de superbe.

      

     

      Au Mouillage de Portimao

      

     

    Quant il est préférable d’être à l’intérieur, je fais un peu de rangement, de nettoyage, de lecture. Les heures passent  ainsi tranquillement. Les autres bateaux autour de moi sont à ce même tempo, parfois un bruit de moteur d’annexe trouble cette sérénité un court moment. Les plages restent vides, où sont tous ces gens qui d’habitudes grouillent sur le sable et batifolent dans l’eau ? Les églises des alentours doivent être bien courues en ce jour de fête.


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  •    Déambulations dans Ferragudo.

     

    Sur la rive gauche du rio Arade face à la ville de Portimao est un village de pêcheurs qui bien sur avec le tourisme c’est développé. Mais sans perdre son âme, sans devenir un hersât de village typique. J’y ai déambulé une fin d’après midi pour mon plaisir et pour le votre j’espère.


    Sur le flanc d’une petite colline des maisons sobres simples sur un, voir deux niveaux se sont agglutinées les unes toutes contre les autres ne laissant que de bien petits passages, ruelles ou escaliers pour les séparer quand cela était nécessaire.


    Entre chaque niveau une ruelle court qui parfois permet le passage de voitures voir de leur stationnement  mais cela avec un naturel pour s’adapter au terrain.


    Derrière les façades ou sur les terrasses la végétation est bien présente, décorative ou de mini jardin de légumes et de fruits, figuiers, citronniers, amandiers ne sont pas rares.


    Les rues sont pavées mais pas de pavés modernes qui sortent d’un moule. Là ce sont des pavés de pierres  polies par le temps et les allers et venues  des habitants. Les chaussées sont bombées un caniveau de chaque côté de la voie récupère les eaux de pluie qui tombent des toits. Ils n’ont que très rarement de gouttière ils sont fait de tuiles de terre cuite ravissantes.

      

    Des arbustes couverts  de fleurs égayent de ci de là les rues et ruelles. Les façades des maisons sont majoritairement blanches mais sans que la couleur se fasse voir sur certaines.


      


    Lorsque la situation le permet, le devant de maison est un jardin ou tout du moins une terrasse fleurie.

      

    Quand  les pentes sont trop raides pour pouvoir facilement les gravir se sont des marches qui sont là, se mariant au terrain suivant les reliefs, sans se soucier de leurs largeurs ou hauteurs.

      

     Effet de crise ou je ne sais pourquoi, mais bien des panneaux annoncent que ces habitats sont à la vente.

      


    D’autres sont bien mises en valeurs

     Si l’on passe sur la grande baie qui occupe tout un pignon. Alors que les fenêtres sont essentiellement petites avec des persiennes

      


    Des maisons bien plus récentes se sont construites mais avec gout de belles ferronneries les mettent en valeur

      

     

      


    Au sommet du village il y a cette tour qui s’appelle la vigie cela veut bien dire son utilité  passée.

      

      


    Dans la partie ancienne les places sont inexistantes mais ce n’est pas le cas dans la partie urbanisée nouvellement mais le respect du cite reste intact.

      

     

      

     

     


    Les maisons bien souvent portent fièrement des azuléjos représentant le saint qui les protègent  



    ou celui de la confrérie de la profession du maitre de maison

      

      

     

    Ou bien juste en décoration un tableau comme ici le village

      

     

     

      

     

    Ici un toit à la fonction de terrasse mais l’accès est spartiate.

    Mais la vue que cela procure en vaut la chandelle.

      

     

      

      

    Les plaques des rues et des traverses elles aussi sont en azuléjos.

     

    Même celle-ci très étroite elle porte un nom

      

      

     

      

     

     

     

     

      

    Le village est en fête mais ce ne sont pas des pavois de plastique qui ornent la rue commerçante les habitants ont coupé des lambeaux de tissus de toutes espèces.

      

      

      

      

    Les places,  Non! la place du village tel une place d’armes.

      

     

     

     

    Ni rue ni escalier une rue avec des marches.

      

      

     

    Et de la couleur

     

    Des commerces, des restaurants des cafés les touristes pourront chalander.


      

      

      

    Pour finir le quai du rio qui sépare la ville ancienne de là moderne, les filets, les casiers des pêcheurs qui l’occupent.


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  • Voilà ça y est Exocet est à Portimao
    37 06 802 N 08 31 348 W
    Dans l'ensemble les navigations se sont faites avec peu de vent ,et de face.
    Je suis dans le bassin à l'estuaire d'un rio côtier.
    Bien protégé de la mer par des digues ,nous étions là il y a 2 ans avec Guy sur Vamos .
    C'était au retour des Antilles ,là c'est pour un départ pour les Caraibes .
    Avec des étapes sur le chemin ,avant le grand saut de l'Atlantique.

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  • Je suis au portugal,

    j 'ai envoyé le pavillon de courtoisie et enlevé la bandéra espagnole.

    Belle journée de mer avec moteur ,voile,prise de ris ,brozette,cuisine et boulangerie.

    J'arrive sur l'île de Culatra devant Faro

    05/08/2012


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  • Je suis à Huelva
     
    02/08/2012
      
    37 08 117 N 06 50 410W
    Tout va bien. Navigation musclée puis sympa bref, belle journée !

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  • Le retour à l’eau

    Nous voila à la veille du mois Août, j’ai pu faire comme prévu, non pas une remise en état du bateau comme si rien ne c’était passé, Mais une réparation sérieuse du safran, une protection de la coque pour ce qui est des œuvres vives, par plusieurs couches de primaires enduits et antifouling pour que le bateau puisse attendre, je ne sais combien de temps pour effectuer des réparations plus profondes, la quille devra être décapée sur le côte tribord, et le bord d’attaque, les couches de Primocon (peinture de protection) devront être appliquées puis l’enduit époxy pour lisser la surface et empêcher l’eau de Mer de pénétrer dans la fonte qui constitue la quille et terminer le travail par l’antifouling.

    Le retour à l’eau

    Mais le travail fait empêchera que l’état de la quille se dégrade L’hélice devra être remplacée, ainsi que le coupe orin et l’anode. Je pourrais voir à l’usage si le presse étoupe qui est un joint Volvo n’a pas perdu son étanchéité, et si l’arbre de l’hélice tourne rond sans engendrer des vibrations. Le safran lui est terminé je ne pense pas que son remplacement soit nécessaire, la mèche n’a pas l’air d’avoir souffert de la mésaventure, les navigations futures me donneront raison du moins je l’espère.

    Pour les œuvres vives de la coque il sera nécessaire de refaire quelques couches de Gelshield (protection contre l’osmose) aux endroits ou elle a été  attaquée par les câbles et a perdu de l’épaisseur on voyait par transparence le Gelcoat blanc de la coque. Il y aura aussi quelques trous superficiels à reboucher sur tout le côté tribord. La plaque de masse a bien ramassé et il faudra la changer.

    Le retour à l’eau

    Pour la partie au dessus de l’eau les œuvres mortes de la coque là je crois qu’il n’y aura pas de solution évidentes le Gelcoat est profondément creusé, sur une bonne surface, le refaire partiellement sans que les différences de couleurs ne jurent et refaire tout un côté me parait pas non plus envisageable, les chantiers que j’ai consulté ne m’ont pas répondu à ce sujet. D’autres auront-ils une solution ? Les chandeliers que j’ai redressé sont à remplacer mais ne se trouvent plus trouverais-je un spécialiste en inox capable de les fabriquer ? Où faudra-t’il les remplacer par d’autres compatibles avec les pieds de chandelier ou remplacer les pieds qui ne sont pas fendus par de nouveaux pour lesquels, les vaigrages intérieur doivent être décollés, ce n’est pas croyable que pour changer une pièce sur un bateau il faille déconstruire en grande partie le bateau. Le balcon avant devra être redressée je n’ai pas trouvé le moyen de le faire moi-même par manque de matériel à bord d’Exocet. Mais sa dépose sera nécessaire pour le faire correctement et pour changer le pied qui est cassé. Il me faudra aussi trouver les fournitures qui sont perdus, détruites ou à remplacer. Lampe torche, projecteur, pare battage, goupilles introuvables sur zone il n’y a rien ni sur place au port, ni à la ville à 7 Km ni non plus a Cadix où je suis allé dans ce but.

    Il est possible que le bateau soit remis a l’eau demain lundi 30 juillet mais là aussi il y a incertitude le portique de mise a l’eau ne fonctionne que trois jours par semaine, Lundi, mercredi, et vendredi. Mais le personnel ne sera pas convoqué s’il n’y a qu’un bateau inscrit sur le planning ce qui était le cas lorsque je suis allé l’inscrire. Alors que cela fera bientôt deux semaines que le bateau a subi cette avarie, je n’ai pas eu tous les devis demandés. C’est les vacances,  il n’y a pas de chantier opérationnel sur ce port, et j’ai l’impression qu’ils ne sont pas des plus réactifs. Et quelque part je me félicite d’avoir choisi de ne faire sur place que le minimum des travaux pour partir d’ici au plus vite.

    Dès que Exocet sera à l’eau après avoir remis en place l’étai et l’enrouleur, retendu le gréement et réglé le mât. Je reprendrais la route pour la suite du programme. Qui aurait su faire cela ici, je l’ignore mais cela n’aurait pas été simple à coup sur. Gardons le moral, gardons espoir, et que la suite soit sans soucis est mon souhait le plus cher.

    Lundi 30 Juillet : Exocet est ce soir à Cadix, voila la journée : 9 h 30 ce matin la Policière du port vient me dire que la remise à l’eau pourra se faire et que je dois aller au par avant régler la facture  à l’office. Sitôt dit  sitôt fait me voila avec la secrétaire qui me présente la note et je règle par carte bleue ; puis retour sur le bateau pour le préparer pour la manœuvre, je dois défaire l’étai avec son enrouleur, mettre en place les pare battages, je positionne également les sacs à voiles et des serviettes de bain en guise de protection des sangles du portique, ranger le bateau et me voila prêt pour 10 h 30. Le travlerlift devait être là à 10 h mais le temps de faire le plein de gasoil l’a un peu retardé, ce n’est pas grave, je n’étais pas complètement prêt de mon coté. Les intervenants pour les réparations sont là pour présenter leur facture que je règle en espèce car ils ne veulent pas de chèque hors place alors en effective comme ils disent pour dire en espèces. La manœuvre se passe normalement sans soucis et Exocet retrouve son élément. Je dois manœuvrer pour permettre au portique de remonter ses sangles, donc je sors de la darse fais un demi tour pour y réentrer  en marche arrière pour remettre en place l’étai et retendre le gréement. Cela me prend une bonne heure puis aussitôt, je quitte le port pour faire route jusqu’à Cadix pour ce premier jour de navigation ce sera suffisant car il me faut renvoyer le génois et fignoler le réglage du mât.

    Exocet ressort de ce port où il n’était pas prévu de venir. Dés  que je suis à l’extérieur et que je peux enclencher le pilote, je range les défenses (les pare battages) les amarres, les sacs à voiles, les draps de bain et je casse la croute à l’heure Espagnole. En navigant vent dans le pif pour ne pas changer je tente de hisser le génois mais je dois renoncer le vent bien que faible 10 Nds ne me permet pas de faire la manœuvre. Ce sera pour plus tard. Je peux par contre envoyer la grand voile et faire le réglage du mât sur tribord. Je croise quelques bateaux sur la route qui passent assez loin des côtes car il y a de ci de la des mates de cailloux. Des voiliers qui descendent vers le Sud, des pêcheurs amateurs, des plongeurs, ou des chasseurs car les fonds ne sont pas très importants et il y a des cailloux donc des poissons à aller déloger. Il fait très beau et  c’est  les vacances alors il y a du monde sur l’eau c’est normal.

    J’avais repérer par la terre quand j’étais venu ici à  Cadix ou plutôt Cadiz en Espagnol, une zone de mouillage où il y avait samedi dernier une palanquée de voiliers, aussi je l’avais choisi pour le mouillage de ce soir, pour y accéder, j’ai   pris les chenaux qui sont pour les bateaux de fort tonnage mais au moins je n’avais pas à tracer une route qui se joue des pièges de la baie et n’avais  qu’à suivre les bouées vertes sur mon tribord visibles de l’une à l’autre sans soucis en restant sur le pont pour surveiller les bateaux Voiliers et vedettes de plaisance qui croisent en tous les sens dans la baie. Trois bateaux à voiles étaient mouillés sur le cite en question et une vedette à moteur un peu plus loin juste après un grand pont en construction qui passera par-dessus l’immense baie qui a fait de Cadiz un port si important durant l’histoire.


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