• Nous avons quitté la Marina de Rubicon,

    Nous sommes au mouillage juste devant le port

    28 51 55N 13 49 12 W

    Le temps n'est pas terrible, mais il fait doux

    29/09 


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  • Aujourd'hui nous faisons les touristes

    avec une voiture de location.

    Hier nous avons eu beaucoup de pluie

    mais ce jour nous profitons d'un grand beau temps.

    28/09


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  • Visite de caleta del Sebo Graciosa

     

    Caleta del Sebo est la petite cité sur la côte Sud Est de l’ile de la Graciosa

                 Visite de caleta del Sebo          

    Sur la grande place qui est en bordure du port, ou arrive en permanence les vedettes de passagers depuis Lanzarote ce monument vous accueillent. Il indique que vous arrivez dans une réserve marine. Plus à droite vous verrez ce monument qui commémore sa classification en 1995.

    Visite de caleta del Sebo 

    C’est bien avenant propre dans l’ensemble et harmonieux au point de vue de l’urbanisation, peut être un peu trop tiré au cordeau.

    Visite de caleta del Sebo 

    Là vous voyez le petit, un des petits supermarchés, si supermarché est un peu prétentieux c’est de belles superettes.

    Visite de caleta del Sebo 

    Voila la deuxième avec les caddys qui vous attendent, pas de risque que les clients partent avec ils ne peuvent rouler sur les rues de sable, le goudron n’a pas lieu d’être ici.

    Les véhicules sont presque exclusivement des 4 X 4.

    Visite de caleta del Sebo 

    La c’est une avenue mais toujours de sable et d’une largeur qui surprend en rapport avec la taille des maisons.

    Visite de caleta del Sebo 

    Vous arriverez à  la petite église paroissiale,

     Visite de caleta del Sebo

    avec son parvis accueillant. 

      

    Visite de caleta del Sebo

    Des belles plantes passent,

    Visite de caleta del Sebo 

     et poussent dans les rues.

    Visite de caleta del Sebo

    Les habitants prennent soin de leur lieu de vie.

     Visite de caleta del Sebo

     Visite de caleta del Sebo

    Rares, mais quelques maisons sont en pierres brutes

    Visite de caleta del Sebo 

    Visite de caleta del Sebo 

    Ce sont les citernes pour conserver l’eau.

    Visite de caleta del Sebo

      

     Visite de caleta del Sebo

    L’Art n’est pas que pour les riches,

     Visite de caleta del Sebo

     Visite de caleta del Sebo

    Le cyber café.

     Visite de caleta del Sebo

     Le centre culturel. 

    Visite de caleta del Sebo

        La cale où les barques sont mises à terre.

     

    Visite de caleta del Sebo 

    Mon premier cocotier du voyage.

      

    Visite de caleta del Sebo

    L’aire de jeux pour les petits

     

     Visite de caleta del Sebo

    Un des restaurants du bord du port.

    Visite de caleta del Sebo

    Un dragonnier sur la placette

     Visite de caleta del Sebo

     

    Les artisans ne sont pas installés encore.

    Visite de caleta del Sebo

    et vue depuis Exocet...

     


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  •  

    Paré à l’accueil du mousse

     

                            Coucou me voila au bateau, bien amarré au ponton de la marina Rubicon dans le Sur de l'ile de Lanzarote. J’ai dormi à l'extérieur cette nuit très confortablement, je me suis levé de bonne heure car j'ai une journée un peu chargé. Je déjeune alors qu'il n'est pas encore 7 heures. J'ai prévu de faire la lessive des draps, de la housse de couette, des taies des oreillers en bref tout le linge de maison. Donc je démonte la cabine avant, remplis un grand sac de tout ce linge. En attendant que la marina ouvre son accueil je prépare le bateau pour cette navigation de 200 mètres. Les pares battages en places les amarres à leur poste. A 8 h 30 le moteur tourne je remonte la chaine du mouillage et l’ancre qui se trouve en bout rejoint le pont et bascule sur le davier d’étrave dans sa position de repos. Je range les bouts qui vont avec le mouillage, puis mets les gaz en avant petite la vitesse est limitée à 2 Nds dans le port. Par VHF je contacte la marina pour les informer de ma venue et demande qu’un marinéro m’accueille à la station des carburants. Je vais y faire le plein de gazole avant d’aller au bureau du port pour demander une place pour deux jours. Cela me prend plus d’une heure pour faire toutes les formalités, que c’est ennuyeux pour rester poli. Une place m’est attribuée en bout de panne prés de la capitainerie. J’ai les clés pour les douches, le pass pour la piscine, le plan du port et pour terminer le code pour la wifi depuis le bateau c’est tout de même bien confortable de ne pas avoir à courir avec l’ordi dans l’annexe heureusement dans un sac étanche.

    Les formalités terminées les marinéros m’accueillent et aide à la manœuvre c’est compris dans le prix cela ne justifie pas le tarif élevé mais y contribue.

    Du temps où j’étais au bureau à faire les démarches, exocet attendait gentiment devant les pompes du carburant, un bateau rate sa manœuvre et vient percuter l’arrière  de mon bateau, casse le mât de pavillon tord le support de bouée les marinéros n’ont pu éviter le choc, ils me font venir pour voir avec le responsable des dégâts, trouvons un arrangement a l’amiable. Ce n’est rien de grave mais je vais y être pour de la bricole

    Une fois amarré à la place qui m’est attribuée je vais avec mon baluchon de linge à la laverie qui est de l’autre côté du port et pour y arriver je traverse les cafés et restaurants qui occupent tout le tour du bassin et de plus c’est le jour d’un marché avec camelot et un tas d’étaux divers je passe au plus vite mais repaire  au passage les stands, il y a de tout des instruments de cuisine merveilleux, des bijoux de pacotille des vêtements des lunettes et bien d’autres je slalome entre les chalands, qui ne sont pas des péniches, mais bien plus de gros et grosses Allemands en vacances ici il n’y a que ça les canaries sont terre de prédilection pour le Teutons.

    Je trouve la laverie un joli local bien propre trois machines sont à dispositions deux fonctionnent, j’ai du mal à choisir la quelle je vais utiliser, mon choix se porte sur la dernière de la rangée, j’ai de la chance elle est disponible ! J’y dépose le linge, lis les instructions ! Ah pas de bol, la secrétaire m’avait dit que cela coutait 4 euros j’avais donc prévu 4 belles pièces de notre monnaie Européenne, mais il n’en fallait que deux, mais de deux Euros. Bon allons quémander le change au bar tout à côté. Introduction des pièces et c’est parti. Je vais en terrasse boire une bière en attendant que le linge soit propre ce qui va durer : un certain temps mais combien ? Vous connaissez surement le sketch «  Combien met le fut du canon pour refroidir après le coup de feu….. »

    Linge propre retour par le chemin inverse avec les mêmes badauds adipeux.. Mais je retrouve mon havre de paix, ou au vent qui souffle en jolie brise avec un bon soleil va se charger de sécher tout cela rapidement. Je fais un peu tache avec mon linge au vent battant avec force mouvement, dans une marina ou les Yachtmans ne sont surement jamais de corvées de buanderie, je ne vois aucun autre bateau ayant comme moi envoyé les couleurs sur les fils mis au dessus du pont. Imaginer un peu si un quidam faisait de la place de la concorde à Paris son séchoir..

    Dés que sec je rentre le linge promis..

    Demain le mousse est à bord nous allons plus faire les touristes que les marins mais nous nous efforcerons de ne pas vous laisser sans nouvelles et il y aura à vous faire visiter Lanzarote.

     

    A Bientôt.


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  • Retour a l’Est (Suite)

     

     

                            Après cet agréable moment du petit déj dans le cockpit la matinée se passe sans élément particulier le moteur ronronne et fait aller l’équipage ; je termine un bouquin, profite de la quiétude que m’offre l’Océan, les heures s’égrainent sans précipitation. Pour fêter les 24 heures en Mer une bande de dauphins vient à l’étrave d’Exocet pour se jouer de l’onde que génère la coque en avançant sur une mer claire comme du cristal mais que jusqu’alors je pensais vide de toute vie. La ligne à l’arrière du bateau traine un Rapala (faux poisson sensé leurrer les vrais qui doivent venir mordre et se faire prendre, mais le leurré n’est pas celui que l’on croit il appartient à l’espèce d’hommo-erectus sapiens. La moyenne sur les premières 24 heures est de 4,7 Nds donc légèrement inferieure à la prévision mais de 0,3 Nds il n’y a pas à se mettre à pleurer, d’autant que les conditions sont plus que bonnes seul le vent fait défaut, à ce propos ne dites jamais sur un voilier : oh ! J’aimerais plus de vent car, qui sème le vent récolte la tempête. Les dauphins ont joués un long moment devant Exocet c’est moi qui me suis lassé de tapoter sur la coque, de sifflet pour exciter leur curiosité, c’est un spectacle ravissant que de voir cette bande se croiser, se passer sur les uns ,sous les autres, aller à un ou deux mètres du bateau pour revenir de plus belle avec force, rapidité, précision, pour reprendre le jeu où ils l’avaient laissé. Allongé sur le pont les bras à l’extérieur du bateau sifflant tapant sur la coque et se remplissant les yeux et la boite à émotion à ras bord. Merci les dauphins revenez quand vous le voudrez.

    Il est 15 heures et le vent donne les premiers signes de son réveil bien tardif. J’ai une pensée pour Jeanne ma grand-mère qui disait le vent est comme les demoiselles il tarde à se lever. La formule était en patois mais je devrais dire en langue d’Oc, je l’ai dans mes souvenirs mais ne saurais pas la redire, qu’il est dommage de nous avoir coupé de nos racines pour ne parler qu’un français qui à l’heure des textos, du verlan et autre barbarisme se porte bien mal.

    Tout le monde sur le pont, paré à la manœuvre crie le bosco à son équipage en un seul homme. A hisser la grand voile, hissez. A dérouler le génois, déroulez. A border les voiles, bordez serré. A mettre au clair les manœuvres. Le moteur lui ne se laisse pas avoir à toute cette agitation, il est la tranquille, il a envie de leur dire a tous ces excités de la manœuvre : vous vous affolez bien pour peu de chose, je suis seul à faire aller le navire, et vous ne vous passerez pas de moi soyez en sur.

    La vitesse se ressent bien un peu de la différence, mais juste un peu. Un demi nœud, puis trois quart de nœud, et deux heures plus tard le génois est roulé il venait à contre se bloquant contre le mât et générait un frein au lieu d’un accélérateur. Le moteur se pouffe de rire dans la salle des machines je l’ignore pour qu’il ne prenne pas la grosse tête, je laisse la grand voile haute mais bordée à plat (plus que cela ça peut pas) mais elle est là en vacances elle respire tranquillement du guidant à la chute en de amples respirations aussi lentes que profondes.

    (Guindant partie de la voile contre le mât, chute partie de la voile qui va du haut du mât au bout de la bôme).

     

    Le jour bascule par delà l’horizon dans l’Ouest, le soleil devient une boule rouge incandescente, il touche les flots là bas sur l’horizon, coule en quelques instants, pour me dire à demain surement il m’offre le rayon vert le plus fluoresçant qu’il m’est été donné de voir. Une splendeur que je n’ai pu partager avec personne. Cet astre si gros si grand qu’il est difficile pour un humain de le décrire qui apporte en plein milieu de l’Océan pour un matelot courant sur la Mer ce signe de vie.  Il m’a dit je sais que tu es là, voila ma façon de te le dire. Un flash, un néon qui envoie un rayon pour manifester sa présence, sa vie son éternité. De nos jours cela fait sourire de savoir que nos anciens, Égyptiens, Mayas, et tant d’autre culture avaient pour le soleil du respect de l’adoration, et ci c’était eux qui avaient raison ?

    20 heures je déroule le génois sans bruit, en catimini l’air de ne toucher à rien pour contrarier personne, mais j’y crois qu’a moitié et encore pas une grosse moitié. Comment une moitié peut être grosse ou petite, j’ai du passer à côte de quelque chose, une moitié ne peut être grande ou infime une moitié c’est une moitié. Vous connaissez très surement la réplique de César et Marius pour confectionner une boisson. Bon disons que je ni crois pas en plein et ce sera la conclusion. A une heure du matin génois et grand voile s’entendent comme larrons en foire, le premier capture les filets d’air,  les concentre, les accélère, les envoie à la grand voile qui s’enorgueillit de faire le boulot mais GG n’est pas dupe pour autant, il sait que sans lui madame la grand voile, ne saurait pas comment faire le tri  entre les filets à faire passer d’un côté, et ceux qu’ils ne doivent pas venir embêter  ces premiers, chacun croyant que c’est à eux seul que l’on doit la vélocité de l’équipage. Dans un chemin, montant, sablonneux, mal aisé, de tous côtés au soleil exposé…Je ne site pas plus loin monsieur de la fontaine vous connaissez.

     

    De cette union des voiles qui se marie c’est à n’en pas douter l’origine du voile que porte les jeunes filles le jour de leurs épousailles !! La fatigue ce fait sentir voila que je déraille ; ou que je dérive serait plus approprier, de cette union donc la marche du bateau trouve un bénéfice et la vitesse se stabilise au dessus de 5 Nds alors que je viens de mettre la poignée des gaz du moteur sur la position neutre. Personne ne rechigne je coupe le contact le silence reprend tous ses droit, Exocet en silence taille sa route s’est un régal de naviguer sous un ciel constellé d’étoiles, (mes pensées aux habitants d’Etoile, Etoile sur Rhône, commune proche dans le sud de valence dans la Drôme).  La lune dans la première partie de nuit se laissait voir pour partie, mais passé minuit plus de lune, elle court âpre le Soleil la coquine, elle me laisse le ciel intact avec ses lumières qui vont de la veilleuse pour bébé peureux, jusqu’au spot de cinéma, sur toute la gamme des brillances,  comme je serais content de mettre un nom à quelques unes de ces  filles de la nuit que sont étoiles, planètes, et constellations.

     

    Je contrôle la vitesse pendant une demi heure, cela donne 5 Nds heure alors ou continue, il ne faut pas changer une équipe qui gagne. Un cargo vient vers Exocet, je le surveille avec tous les moyens du bord, à 3 h 30 le « Bonar Pluto » vas couper ma route par devant mais sans risque. A 5 heures c’est le « Lone » qui à son tour passe au devant de l’étrave. Ce n’était  pas les deux seuls bateaux dans les parages mais les autres passaient plus au loin sans même que je ne les vois tous. Maintenant c’est plus calme j’ai plus personne dans un rayon de 30 milles.

    6 h 45, le vent fait défaut, en s’affaiblissant il ne me permet plus de faire la route. Contact, Start, en avant lente, l’hélice répond le bateau vibre, vibre non, frissonne plutôt. Il me reste encore à courir 55 milles pour arriver aux abords de Graciosa cela ne ferais  arriver juste avant la nuit au mouillage car le point d’arrivée n’est pas pour autant le mouillage. 8 heures une voile dans le lointain, puis plus tard plus dans mon axe, un moment encore et ce bateau non identifié est sur mon tribord il ne va donc pas sur Graciosa. Un peu plus tard la mer est lisse comme la pomme de la main, mais la houle est encore présente mais c’est le confort absolu dans le bateau et sur le pont. Un choc sous la coque comme si quelqu'un m’avait lancé une pierre « Toc » je sors de ma lecture observe et découvre dans le sillage à 1 mètre sous la surface une tortue que j’ai surement sortie d’un sommeil profond et qui en surface rêvée de se faire un repas de méduses. Une Tortue j’en suis certain mais ne me demandez pas sa race ou son sexe je suis incapable de dire, seul sa taille de 40 Cm environ peut être donné en précision. Pardonnes tortue, je ne te voulais aucun mal.

    11 heures 18 minutes, Terre, terre en vue droit devant, Nous ne sommes pas perdus, les ondes du téléphone Gsm n’arrive pas encore, il faudra attendre pour faire parvenir la nouvelle, alors que le téléphone satellitaire Iridium lui est en vacances ! Il serait pourtant le bien venu à bord, son emplacement est désespérément vide en son attente.

    Exocet sent l’écurie il allonge la foulée, le vent lui donne un coup de main, le moteur peut être mis au repos. La navigation est superbe, je fais du rangement, m’occupe, me restaure, renvoie les pavillons, l’Espagnol à tribord comme l’exige l’étiquette maritime. A bâbord je hisse le pavillon de Port Camargue, avec fierté d’être l’un de ses nombreux bateaux partis de mon port d’attache, pour courir la Mer avec un objectif lointain, pour contraster avec les bateaux qui pour des raisons diverses, qui se respectent restent  au ponton, ou ne font que des escapades dans la baie. Cela faisait bien des années qu’Exocet était de ceux la. Le pavillon national, notre bannière tricolore, elle flotte à la poupe du bateau sur sa hampe.

     

    A quelques encablures de la passe entre l’ile Alégrannza et la Montana Clara le vent fraichit franchement et vient de l’axe de ma route je ne veux pas me mettre à faire des bords au louvoyage peu rentable en temps et de plus entre deux îles que j’aborde pour la première fois. Je roule le Génois, le moteur est sollicité encore une fois, la grand voile bat dans le vent, je prends le premier ris, la Mer Blanchit le clapot se forme les embruns montent à l’assaut du pont. Je passe au large de la punta Gorda me tiens au large mais donne des degrés à la barre le vent arrive par le coté et aide à la marche d’Exocet. Passé la Punta de Pedro Barba, je suis vent arrière le calme revient, je rentre au port pour le reconnaitre il est pas bien grand, mais bien plein, cela ne me dérange pas je n’avais pas l’intention de m’y amarrer préférant le mouillage de Playa Francesa au sud de l’ile, où je plonge l’ancre  dans 8 mètres d’eau limpide sur un fond de sable de bonne tenue, que vouloir de mieux, elle n’est pas belle la vie. Cette phrase était le leitmotiv sur « Maurdane » bateaux amis où nous avons navigué le mousse et moi avec bonheur, ici aux Canaries notamment il y a quelques années.

    En quelques chiffres :

    Durée de navigation : 50 heures

    Nombre d’heure de fonctionnement avec le moteur : 33 heures

    Pourcentage de fonctionnement au moteur : 66 %

    Distance sur la route directe : 279 milles

    Moyenne : 5,58 Nds c’est mieux que prévu.

     


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  • Voilà je suis sur le départ pour Lanzarote.

    Je vais aller à la Marina du Rubicon dans le sud de l'ile,  j'y retrouverais Philippe de Ad hoc qui y est depuis quelques jours.

    De la je pourrai aller récuperer le Mousse qui arrivera par avion Jeudi.

    Le temps est gris et couvert, mais le vent est maniable je devrais avoir de bonnes conditions de navigation. Je ne suis pas sur de pouvoir me connecter à internet ce soir mais je pourrai envoyer un texto sans probléme.

    Des bises a tous.

      

    Texto du soir

    Exocet est au mouillage à coté de la marina Rubicon Position 

    21 51 55N-13 49 11 W

    Tout au moteur pas de vent,ciel couvert mais pas froid

     

     

    Marina du Rubicon


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  • Position d'Exocet ce soir

    29 13 739 N 13 30 1850 W

    IL est au port sur Graciosa


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  • Retour à l’Est

     

    En effet, depuis la position de Porto Santo qui est sensiblement sur 16° Ouest, il nous a fallu, Exocet et moi son vaillant capitaine aller vers l’Est, car la première île de l’archipel des Canaries où j’aborde, La Graciosa, se trouve plus Est que Madère, 13° 31 ici à ma position de mouillage à la Playa Francesa. Cette navigation pas forcément voulue  dans mon programme si tôt, en ayant abandonné l’escale de Madère sur l’île principale, a été dicté par les prévisions de la météo, qui annonçait  des vents forts sur toute la zone des îles de Madère, du à cette dépression tropicale qui affectait la région Ouest de l’archipel. Nous étions plusieurs bateaux à nous tenir prêts pour rejoindre la marina de Quinta do lorde, mais la dépression devait se diriger dans cette direction elle aussi, en générant des vents forts voir très forts, avec une grande houle de Sud-ouest, qui justement est celle qu’il faut craindre dans les marinas de Madère qui n’en sont pas protégées. Aussi il était prudent de descendre dans le Sud plus tôt que prévu pour être loin de l’influence de cette dépression. Nous sommes six bateaux à appareiller dans la même heure du port de Porto Santo, avec l’objectif de nous rendre a La Graciosa, il y à :

    • Mar Lèna               pavillon Allemand          avec Hubert et Farida
    • Ad hoc                   Pavillon français            avec Philippe
    • Andiamo                Pavillon Allemand          avec Guenter et Elke
    • La Paloma             Pavillon Allemand
    • Un bateau sous Pavillon anglais dont je ne me rappelle pas le nom
    • Exocet                   qui terminait la liste de cette flottille.

     Retour à l’Est

    Ad hoc

     

      

    Ad hoc ouvre le bal, il lâche les amarres le premier, avec Exocet nous le suivons de prés, je reste dans le bassin du port le temps de mettre de l’ordre sur le pont, amarres et défenses à ranger, pour n’avoir pas à le faire en Mer avec la houle qu’il y a encore, puis je sors du port pour établir la grand voile le bassin de manœuvre étant un peu petit pour le faire dedans. Sitôt cela fait, je peux prendre la route que je me suis donné et couper le moteur une fois le génois déroulé. Le vent souffle de Nord  j’ai 11 Nds au cadran de l’anémomètre et avance à 5 Nds sous le vent, la Mer est belle, la visibilité excellente une belle après midi qui s’annonce. Mar Lèna qui est lui aussi sorti du port n’établit pas sa grand voile pour privilégier le Spi qu’il ne tarde pas à envoyer, Ad hoc, lui a tangonné son génois au vent, nous en avions parlé au port, car il n’avait jamais fait cette configuration de voile et voulait essayer, il part lui sur la route directe plein vent arrière, Mar Léna et Exocet garde un petit angle, pour être Grand largue vent au 155°-160° du bateau tribord amure, nous nous écartons de Ad hoc et du bateau pavillon anglais qui lui est à sec de toile, au moteur à bonne vitesse, Plus derrière c’est Andiamo et La Paloma qui font route eux aussi assez Est par rapport à Exocet.

    Retour à l’Est

    Andiamo

     

    J’ai tangonné le génois pour rester dans les parages de Mar Lèna, ma vitesse est à peu prés la sienne, sur un Cap similaire je fais en sorte que je ne sois pas loin de lui tout en gardant une distance de sécurité de ½ à 1 mille, je le relève dans mon tribord avant puis au fur et à mesure de l’après midi je suis à sa hauteur puis un peu devant lui mais pas de beaucoup. Avec le jour qui se termine le vent commence à montrer des signes de faiblesse, comme nous le laissait  prévoir les fichiers Grib. Je suis un peu sous toilé mais l’envoie du spi avec la nuit qui va arriver n’est pas judicieux, aussi je garde la configuration grand voile à bâbord et le génois tangonné avec le grand tangon sur tribord, au vent. Mar léna est revenu vers moi je retire 10 degrés à ma route pour ne pas être trop prés de lui. A la nuit il empanne pour se recentrer sur la route, nous sommes en contact par VHF, je lui répercute l’information envoyée par Andiamo qui lui fait savoir qu’avec La Paloma ils changent de direction pour finalement aller à Quinta do lorde. Je n’ai pas compris les explications mais peu importe j’ai répété l’info à Mar Lèna qui recevait pas le message avec sa VHF.

    La nuit est maintenant installée un bout de lune nous donne une clarté relative,  dans mon avant sur bâbord un feu clignote, avec la houle qui est importante je ne le vois que par intermittence j’ai du mal à pouvoir l’identifier, cela fait remonter en moi la difficulté rencontrée à la remontée de la côte Espagnole au niveau de Barbâte et Conil ! Dans l’Ouest il y a un bateau qui porte des lumières importantes surement un bateau en action de pêche mais je ne le retrouve pas sur l’AIS, il n’est pas soumis à l’obligation surement inferieur à la taille à partir de laquelle cela devient obligatoire. Je suppose que cette bouée clignotante en continue est une marque qui appartient à un engin de pêche filet dérivant, longue palangre en surface ou autre je ne le sais pas encore à ce jour. Par sécurité j’empanne moi aussi ma grand voile et pars vers l’Est assez franchement pour aller bien loin de ce feu qui ne vaut rien de bon. Une fois ma manœuvre faite mon nouveau cap franchement pris, la bouée ne fonctionne plus, le bateau qui au loin était illuminé ne l’est plus, j’en conclus : ce bateau était en surveillance de son engin, de son radar il a relevé ma route, voyant que je me dirigeais sur ce piège il allume par commande radio la bouée, puis une fois rassuré, il éteint tout ce système.

     

    Retour à l’Est

     

    Le vent est de plus en plus mollissant la vitesse d’Exocet se fait bien timide, je dors par intermittence en faisant l’écureuil, mais à 3 heures du matin il me faut me résoudre de faire parler la mécanique car le bateau devient inconfortable et les voiles souffrent de battre. Je lance le Perkins à contre cœur car ce n’est pas pour un court moment que je vais avoir le bourdonnement du moteur le fichier Grib prévoyait  bien ce petit très petit vent de Nord-est pour la nuit et la journée du lendemain. Je fais tourner à 1600 tours minute mais je ne peux garder les voiles le génois est donc roulé, et la grand voile bordée plat dans l’axe du bateau pour le stabiliser mais la voile souffre de claquer dans le roulis du bateau tant pis pour le confort mais j’affale la voile. Je règle le régime moteur au mieux, pour la stabilité relative du bateau, sa vitesse, et sa consommation. 1900 Tm semble bon alors tourne, tourne joli moulin comme dans la chanson enfantine.

     Retour à l’Est

     

    5 heures 30 un cargo que je surveillais avec attention depuis un bon moment avec l’AIS, sachant que nos routes aller se croiser, fait retentir l’alarme radar, je ne l’ai pas encore en visuel, puis ses feux se laissent  voir, enfin le : Caroline schulte passe à 6 h 15 devant l’étrave d’Exocet mais avec 1 mille de distance. Je lui devais la priorité étant au moteur, mais il avait surement anticipé sa route en prenant en compte ma route et ma vitesse relevé par son radar. Moi de mon côté, pour lui faire savoir que je l’avais pris en considération pendant un quart d’heure j’ai naviguais avec 20° en plus sur ma route. Je n’ai plus en vue Mar Lèna depuis le piège de cette bouée qui m’a fait changé de route, par VHF je lui avais signalé ce feu clignotant mais il n’était pas sur sa route, maintenant j’ai essayé de le joindre pour lui signaler ce cargo qui va surement vers lui mais pas de réponse à mon appel VHF il est trop loin de moi avec sa VHF un peu faiblarde.

     

    Le jour se lève la Mer est calme seul une longue houle la fait vivre avec la nuit je n’étais pas conscient de l’ampleur de la hauteur de la longueur entre chaque lame ( lame dans ce cas, bof, mais je n’ai pas d’autre nom dans mon répertoire, onde serait plus adaptée ;) c’est bien deux à trois mètres que je constate entre le creux et le sommet de ces ondes mais avec 100 ou 150 mètres de l’une à l’autre le bateau est porté sur cette respiration de l’océan naturellement, harmonieusement, agréablement. Je me prépare un petit déjeuner que je dégusterais avec bonheur, (non ce n’est pas un équipier) à la table de cockpit comme si j’étais au mouillage, en observant le ciel d’alizé tout autour de moi et d’Exocet qui est seul sur cette immensité Océane.

     Retour à l’Est

    La suite en d’autre temps.

    Et avec illustration si je trouve le temps….

     


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  • Exocet est à 6 milles de l'Île de Graciosa

    au nord-est de l'archipel des Canaries

    position 29 13 095N 13 131 784W

    Terre en Vue


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  •   

    Les Canaries

    sont situées dans l'océan Atlantique,

    à quelques 150 km au nord-ouest du Sahara Marocain
    et à un millier de kilomètres de la péninsule ibérique.

    Direction Les Canaries

    L'archipel possède un climat clément et constant.
    La chaleur n'y est jamais étouffante grâce aux alizés qui viennent rafraîchir ses côtes.
    Les paysages sont extrêmement variés et d'une beauté surnaturelle.
    Les plaines volcaniques alternent avec les montagnes enneigées.
    Les hautes dunes font penser au Sahara tandis que les forêts luxuriantes nous rappellent la proximité du tropique du Cancer.
    Les immenses plages de sable séduisent par leur sérénité.


    Histoire des Canaries

    Les Iles Canaries étaient déjà connues des Egyptiens, des Grecs et des Romains.
    L'historien Pline les avait baptisées Iles Fortunées.
    Leur nom actuel viendrait de cane, chien en latin, animal qui pullulait dans l'archipel.

    Direction Les Canaries

    -Lanzarote a un relief fortement marqué par un volcanisme récent et encore actif ;
        -Fuerteventura est assez plate et surtout, très aride : elle est la plus proche du Sahara ;
        -Grande Canarie est une île de forme arrondie avec un relief montagneux marqué par des paysages remarquables ;
        -Tenerife est la plus grande île ; elle est dominée par un volcan actif situé en son centre, culminant à 3 718 mètres, le Teide, qui est le plus haut sommet d'Espagne ;
        -Gomera, proche de Tenerife, est une petite île au relief très morcelé, avec des vallées sans communications faciles entre elles, à tel point que ses habitants ont inventé un extraordinaire langage sifflé, le silbo, pour communiquer ;
        -La Palma est montagneuse, c'est la plus humide et la plus boisée des îles de l'archipel ;
        -El Hierro est la plus petite, la plus lointaine et la moins connue.

    Direction Les Canaries

     Économie


    Malgré une attraction touristique très forte, les travailleurs des îles Canaries sont les moins biens payés d'Espagne.

    L'industrie est surtout développée dans les activités portuaires et le raffinage de pétrole et l'agroalimentaire.


    L'agriculture et très peu développée, mais il existe une race bovine endémique, la Palmera.
    Seuls 10 % de la surface des îles est cultivée avec des céréales, des vignes, du tabac, des bananes, des tomates et des fruits tropicaux, principalement avocats, mangues et ananas.
    Ces produits sont exportés essentiellement vers l'Espagne et le reste de l'Union européenne.

    Par leur climat tropical et ensoleillé, et du fait de leurs paysages volcaniques,
    les îles Canaries sont une destination touristique de premier plan, (principalement Tenerife)avec onze millions de touristes par an.
    Le secteur tertiaire représente 75 % de l'économie des îles Canaries.

      

    Voilà le lien d'un magnifique diaporama

     

    Direction Les Canaries 

     

     

     


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