• Mes escales Capverdiennes 4

     

    Mes escales Capverdiennes.

    Chapitre 4: Santiago

     

    Santiago est la fin de mon périple en solitaire c’est ici que me rejoindront deux copains (Pierrot et Didier) qui veulent faire l’expérience de la traversée de l’Atlantique. Je voulais bien sur ne pas manquer le rendez vous aussi je suis arrivé bien avant leur vol qui est programmé pour le vendredi 30 à minuit. Je me devais de faire l’approvisionnement d’Exocet le plein de gasoil, et les derniers préparatifs. Une semaine complète pour tout faire devrait être bien suffisante avais-je considéré. Ce qui me laissait du temps pour faire une visite de l’ile une fois prit mes marques ici. Le premier jour en arrivant je tente de faire les formalités de police mais ce sera remis au lendemain le chef n’étant pas dans les locaux, il me faut revenir le lendemain matin.

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    Je profiterais d’être à terre pour monter au Plato qui est le centre ville et la ville historique. Je gravis la côte qui m’y conduit, jette un coup d’œil sur Exocet qui est tout seul dans le mouillage, j’en suis un peu surpris mais c’est ainsi. La ville a encore bien des similitudes avec d’autres contrées ou les Portugais ont régnés, les mêmes façons de paver les rues et les trottoirs avec ces milliers de pavés bi colores, noirs pour l’ensemble et blancs pour des motifs plus ou moins élaborés.

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    Mes pas me conduiront derrière le palais de la présidence en bordure de la falaise qui domine la rade, la plage et la grande artère qui suit le front de Mer.

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    Ensuite je passerais devant la caserne qui est encore utilisée  des canons de petits calibres sont alignés au devant et les gardes veillent sur l’accès.

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    Des soldats qui nous donneraient bien envies de rempiler !! Vous vous demandez pourquoi je dis cela, alors en faisant un zoom voila ce que cela donne, je n’avais pas de compagnon de chambrée de ce genre du temps ou à Orange je faisais mes classes mais c’était il y a des lustres et pas ceux qui pendent au plafond habituellement.

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    Plus loin au derrière de la caserne il y a là aussi de vieux canons qui avaient le contrôle de la rade les corsaires ne si sont pas aventurés les temps ont changés les pirates sont fondus dans la population et ne s’attaquent pas aux villageois mais aux touristes qui ce jour là                         étaient nombreux un immense navire de croisière ayant lâché pléthore de proies potentielles qui comme moi parcouraient la ville.

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    Une fresque murale a retenu  mon attention je vous l’offre.

    La promenade me conduira sur une place ou en cyber café à une magnifique Terrasse qui est bien prisée.

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     Les uns font des parties d’échec, d’autres jouent aux dames, certains se contentent de boire diverses boissons.

    Ensuite je ferais une visite du marché comme décrit sur le guide il rappelle l’Afrique.

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    C’est une joyeuse cohue forte en cris, en couleurs, en odeurs.

    La place principale elle est très agréable un peu de verdure l’agrémente et des petits métiers l’animent, cireurs de chaussures, cordonniers, couturiers installés avec sa machine à coudre à pédale comme celle de ma grand-mère, et des vendeurs de friandises que l’on peut acheter à l’unité comment peut vivre une femme qui vend 10 ou 15 bonbons dans la journée ? Mystère.

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     Et ainsi se termine ma promenade je rentre sur Exocet,

    demain sera un autre jour...

     

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    Nous sommes dimanche, c’est un jour ou rien n’est ouvert sur le platô aussi je me décide d’aller en excursion avec les bus qui assurent un service aléatoires en fonction du nombre de passager. Je fais l’expérience en me donnant comme objectif de relier Tarrafal dans le nord de l’ile pour y voir le mouillage et la petite ville qui au dire du guide est intéressante. Je me rends donc dans la zone d’où partent ces minibus, ils sillonnent l’avenue et le chauffeur crie par sa vitre ouverte sa destination à  toutes les personnes qui sont stationnées sur les trottoirs dans une position d’attente, Tarrafal Tarrafal Tarrafal. Un autre personnage par la porte latérale en fait de même, mais lui n’hésite pas à sauter du véhicule encore en marche pour aller tirer par la manche les gens qui semblent intéressés. Tant que le minibus n’est pas plein comme un œuf il fera ainsi des allers et retours sur l’avenue.

      

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    Nous partons tous les sièges ont un passager une planche faisant office de strapontin relie les sièges dans le passage cela fait deux personnes en plus sur les banquettes à l’avant des trois places on installe quatre voyageurs, ainsi je compte nous sommes vingt passagers au départ.

    Je profite de ce voyage pour voir l’intérieur de l’île bien plus verte que celle ou j’ai fait escale jusqu'à présent la banlieue et les villages traversés paressent bien misérables mais c’est leur façon de vivre, rares sont les maisons qui ont un crépis ou couverte de parements, les parpaings sont maçonnés à la va vite, les piliers de bétons quant il y en a n’inspirent  que peu de confiance, les fenêtres ne comportent  pas souvent de vitre, seul des volets garantissent  contre des intrusions.

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    Au fil du parcours les passagers descendent à leur demande et sont remplacés très vite par d’autres qui d’un signe manifestent leur intention de faire un bout de chemin.

    Nous arriverons à destination en fin de matinée après avoir changé de bus  et refait le processus de remplir les sièges et plus encore dans une ville dans les hauteurs Figuera das Naus.

     

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    La ville est endormie, pas de monde dans les rues, quelques enfants qui jouent, des chiens faméliques qui sont allongés de ci de la. Les rues ne sont que de terre battue, une place avec    l’église, un marché, quelques boutiques, mais pas bien plus. Je continuerais ma promenade jusqu'à la plage. 

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    Les barques des pêcheurs sont tirées à terre et décorent joliment la plage. 

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    La coopérative des pêcheurs et elle aussi joliment décorée comme les peintures des barques qui sont soignées ces gens ont un gout artistique, et sont respectueux de leur cadre de vie. Ou du moins un peu plus que dans Praia ou les rues sont  sales comme l’ensemble de la nature qui subit bien des pollutions. 

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    Cet artisan lui produit ses bijoux lui-même sur la plage il faisait des colliers j’ai discuté un long moment avec lui. Je l’ai trouvé très sympathique, il aurait bien aimé que je lui laisse un peu de ma fortune mais sans avoir suivi les cours de vente, il était bien plus naturel.

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