• La trace des caps... Suite

     

    La trace des Caps - (suite et fin)

     

    Voila où j’ai quitté le bord de Mer.

    J’avais arrêté mon récit une fois arrivé au site de grand Macabou. Je vais donc le reprendre en cet endroit, qui est un très joli endroit, qui bien que cela soit interdit, bien des citadins viennent y passer le week end en installant des carbets (concentration de tentes et d’abri sommaire pour abriter un coin cuisine et repas.) le tout alimenté par des groupes électrogènes. Les enfants sont dans l’eau, ou sous les frondaisons bien protégées du soleil. Les adultes jouent aux boulles, lisent en se balançant dans des hamacs tendus entre deux arbres, ou préparent le repas, les odeurs éveillent les appétits, les cocotes minutes chuintent, les BBQ sont en chauffe.

    Un sentier, ici revêtu d’un platelage pour ce passage par un petit pont au dessus de ce bras qui relie la Mer à un marais.

    Un petit pont de bois qui, lui tient encore fiérement son rôle.

    Le cheminement s’enfonce ici dans les sous bois.

    Ombre et fraicheur y sont bien agréables.

    Le grand panneau a bien quelques signes des ans, mais vous y verrez en jaune la trace de mon parcours en bord de Mer. Pour arriver en bas de cette carte.

    Plus loin à l’entrée du site, un autre panneau donne des informations et des consignes pour profiter sans porter atteinte à cette fragile forêt littorale.

    Ce dernier petit cap qui n’a pas d’issue et d’où j’ai du rebrousser chemin et la dernière vue de bord de Mer.

    Par de l’autre côté de cet éperon rocheux c’est un grand plan d’eau bien abrité qui abrite quelques barques de pêcheurs ici et là.

    Bien abrité par cette presqu’île avec un passage bien étroit ici en fond  de photo ce plan d’eau (trou Cadia) serait un bon abri pour nos voiliers si la profondeur d’eau était suffisante, ce qui n’est pas le cas. 

    En haut de la bute je prends la direction Cap Ferré, Cap Chevalier qui était le but que je m’étais donné.

    Sur cette carte le tracé en jaune à partir du panneau du milieu en direction de celui d’en bas ne semble pas poser de problème, mais hélas il en a été autrement.

    Les Sargasses qui ont envahi la trace, j’ai tenté de passer en arrière, mais mes tentatives  se sont avérées veines, je débouchais dans un marais ou je n’ai pas voulu tenté de traverser, au risque de m’engloutir dans des vases molles et ici terminer mon chemin en même temps que mon existence.

    Cela aurait été dommage, vous n’auriez pas eu droit à ce récit.

    Je suis donc retourné à la croisée des chemins et pris la direction de la grand' route bien loin de là, mais pas de passage de Car ni taxico en cet endroit.

    Après 2 Km environ, dans un chemin montant, caillouteux, et au chaud soleil exposé. ça vous dit quelque chose, mais ici pas de Fontaine.

    Une voiture s’arrête à ma hauteur, trois mots sont échangés, et très gentiment je suis invité à prendre place, pour rejoindre au moins la grand' route, mais finalement mes bienfaiteurs me conduiront jusqu’au devant du ponton de Sainte Anne. Les gens sont très serviables, avec l’envie de faire plaisir.

    J’aime ces échanges improvisés et sympathiques.glasses

     


  • Commentaires

    1
    paquerette
    Mercredi 12 Août 2015 à 22:29
    Très Bon récit j'apprécie tu vois avec les des locaux je trouve
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