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    Visite d’  Ozar

     

    Me voilà de retour en Martinique avec mon fidèle bateau Exocet. Je suis allé rapidement faire un tour du bourg de Sainte Anne qui est ma base de prédilection, et j’y ai découvert avec plaisir un nouveau lieu d’exposition.

    C’est une galerie d’art où une trentaine d’artistes créateurs locaux y présentent leur production.

    Cela se situe rue du Capitaine Constant face au marché, dans une case créole réhabilitée avec goût, dans un cadre fleuri sympathique, je l’avais visité le matin, mais après midi le portail était fermé.

    J’y retourne donc pour vous le faire visiter, dés le lendemain, cela présente bien.

    Des toiles vous ouvrent l’appétit exposées en extérieur, la porte grande ouverte vous aspire.

    Sous la varangue, un banc peut vous permettre un moment de repos dans ce cadre magnifique.

    Nous voilà à l’intérieur, c’est la caverne d’Ali Baba ! Vous y trouverez de tout, depuis de jolis bijoux tels ces pendants d’oreilles.

    Des Yoles constituées avec des canettes, de quoi avoir un souvenir qui vous rappelleront les yoles qui fendent l’eau avec leurs voiles gigantesques.

    Des sacs de plage vous sont proposés.

    Mais encore, je vous laisse découvrir en image ma visite, pour vous inviter à venir à votre tour découvrir ces productions.


    exocet3071 sur ComBoost

    Lorsque vous y viendrez, vous rencontrerez Anne Richard, qui vous donnera bien des explications. Vous pourrez joindre au téléphone, voilà deux N° :

    Tel : 0596 38 44 07

    Tel : 0696 29 80 99

    Le mail est : anne.richard34@wanadoo.fr

     

    Le site web : http://www.ozar.com

     


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    Une journée type a Carriacou

     

    Je me propose de vous faire le récit d’une journée à Carriacou, et plus précisément à Tyrell bay.

    Une journée type a Carriacou

    De bon matin la journée s’annonce belle, alors ne pas tergiverser, chausser les chaussures de « rando » et partir au hasard des chemins. Je laisse l’annexe au ponton et sac à dos sur les épaules  me voila prendre un chemin qui grimpe dans les collines, (les mornes).

    Les dernières maisons perchées sur leurs fragiles pilotis laissent la place à la nature sauvage.

    Le mouillage est spacieux, de nombreux bateaux le choisissent pour sa tranquillité, le clapot n’y rentre que dans de très rares occasions. Les fonds sont de bonne tenue, l’eau y est claire,  idéale pour des bains  à volonté

    Une journée type a Carriacou

    Je continue, mon cheminement dans la végétation luxuriante. Un autre point de vue s’offre à moi sur les bateaux tranquilles, sur leurs ancres ou sur des corps mort, qui sont là on ne sait a qui ni de quoi ils sont constitués.

    Une journée type a Carriacou

    Voilà mon chemin, une trace qui conduit à quelques maisons puis se perd dans la végétation après des cases créoles vides de tout habitant, mais encore en état de donner abri à des familles avec un terrain clos pour une production de légumes ou autres herbes aromatiques ou prohibées voir médicinales. (pas de photos)……..

    Une journée type a Carriacou

    Je reviens sur la Grande route pour vous offrir, une vue encore sur les bateaux au mouillage. Je vais faire le tour de la baie pour faire marcher les gambettes.

    Une journée type a Carriacou

    Retour au niveau de la Mer, Exocet est bien sage au milieu de cette photo en première ligne. Vous observerez la tranquillité du plan d’eau.  Vous voyez aussi que les bateaux sont bien à l’écart les uns des autres.

    Une journée type a Carriacou

    J’ai suivi la route (sans grand intérêt) pour partir à l’ascension du morne qui est côté Nord de la baie. De là une belle vue sur la grande zone de mangrove qui occupe justement cette partie de l’anse.

    Une journée type a Carriacou

    Deux bras de Mer trouvent refuge parmi les palétuviers, c’est un excellent abri en cas de cyclone, mais avec pas bien de profondeur d’eau, notamment dans la passe, ce qui interdit l’accès au quillard comme Exocet. Une grande zone portuaire est en cours d’aménagement sur la gauche de la photo, mais les travaux avancent à très petit pas, mis a part le dragage qui est en train d’être effectué rien a changé en deux ans.

    Une journée type a Carriacou

    Je continue mon cheminement, le chemin devient sentier. Mais nous offre un autre point de vue. La journée est belle n’est ce pas.

    Une journée type a Carriacou

    Le sentier devient une trace à peine lisible, les herbes hautes n’ont été foulées par personne depuis des jours, puis je serais bloqué par la densité de la végétation. Une dernière photo avant de rebrousser chemin.

    Une journée type a Carriacou

    J’aurais marché un peu plus de deux heures presque trois. Ça fait du bien le reste de la journée sera repos farniente et méditation, mais au soir le ciel nous offre au couché du soleil une féerie de chaudes couleurs. Ce n’est pas beau ça…………………………

    Elle est bien belle la vie sur Exocet aux Antilles.


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    Carriacou bucolique et campagnard

     

    Me voila à Carriacou depuis quelques semaines déjà, le temps de me faire une connaissance de cette île qui a une bonne baie bien abritée de la Mer et du vent. Et qui est en dehors de la trajectoire des cyclones… en principe.

    Mais je vais vous faire découvrir pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’y avoir posé les pieds le côté campagnard de ce petit bout de terre Caraïbe.

    J’ai pris la direction de la côte au vent, qui du mouillage n’est pas trop éloignée il suffit de suivre la route qui devient une piste passée les dernières maisons regroupées. Cette piste carrossable avec un véhicule approprié conduit en bordure de la Mer. Mais comme vous le voyez les sargasses ci accumulent pour former une barrière pestilentielle et dangereuse par les émanations de gaz que ces algues en fermentations dégagent.

    La piste suit la bordure littorale en retrait par derrière les palétuviers et autres arbres de bord de Mer. 

    La végétation est très dense par endroit elle est un bon refuge pour les oiseaux du bord de l’eau, mais aussi des ramiers qui s’envolent à grands battements d’ailes bruyants. Des petites tourterelles courent au sol moins farouches tout en ne se laissant pas approcher. Les crabes qui truffent la terre comme une portion d’emmental, Disparaissent au fond de leur terrier au moindre bruit de pas.

    Un petit arbre attire mon attention, cela ressemble bien à un pommier. Je m’en approche pour examiner le spécimen. Les fruits sont l’exacte réplique de nos pommes mais bien plus petites.

    Mais un fruit qui a explosé comme une Grenade bien mûre me révèle son cœur, et en effet ce n’est pas des petites pommes je ne connais pas le nom, ni si ces fruits sont consommables par les humains, je n’ai pas fait l’expérience du goût bien sur. 

    Ici un cochon avec sa longe entourant un arbre majestueux profite de la fraîcheur de la terre sous la frondaison généreuse des branchages.

    Une troupe conséquente de chèvres appelées ici (Cabris) divaguent librement d’une prairie à un point d’eau. 

    Dans un enclos sommaire, de jeunes bovins pâturent en regardant non pas le train qui passe mais cette personne de blanc vêtu et coiffé d’un panama qui ne leur a pas été présentée.

    Je me fonds contre une clôture, sans bouger ni pieds ni pattes pour laisser venir à moi une harde de moutons qui eux aussi semblent prendre la direction d’une mare d’eau douteuse.

    Le voici cet abreuvoir pour les animaux élevés en presque totale liberté et autonomie alimentaire, pas vue la moindre trace de fourrage ou autre granulé,  c’est du bio de chez bio garanti.

    Il y a bien des parcs clôturés mais les animaux, soit ont les portes ouvertes soit des brèches dans les grillages pour leur laisser liberté de divaguer à leur gré.

    Pas de ferme de milles vaches, pas de porcherie avec des centaines de porcs engraissés à la va vite avec (Satan c'est quoi) Dieu ayant fermé les yeux sur les conneries humaines.


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    Le carénage d’Exocet.

     

    Une opération qui revient chaque année pour que les coques des bateaux soit propres et de ce fait performantes, c’est le carénage. En quelques photos je vais vous conter cette opération.

    Il est donc nécessaire de faire sortir de l’eau le bateau, le choix pour cette année c’est porté sur la marina de Bas du fort en Guadeloupe, les tarifs y sont compétitifs.

    Le carénage d’Exocet

    Exocet s’est présenté dans la darce où le travelift le sortira de l’eau.

     

     La zone de travail est propre toutes de grandes dalles de béton et une légère pente draine les eaux de pluie et de nettoyage vers un grand caniveau, c’est réglementaire mais aussi bien agréable de travailler sans avoir les pieds dans la boue et les résidus de peinture comme c’est le cas en d’autres lieux.

    Le carénage d’Exocet

    La quille d’Exocet repose sur des cales de bois, les manutentionnaires sont à l’œuvre.

     

    Une fois le bateau sorti de l’eau, suspendu à de larges et solides sangles, l’engin de levage et de manutention (travelift) vient poser sur des bois la quille du bateau. Les manutentionnaires installent des tins (des étaies) pour tenir la coque en plusieurs endroits choisis pour leur résistance.

    Le premier travail à faire est un grand nettoyage avec un jet d’eau à forte pression, (Karcher) que les chantiers louent. C’est une opération physique qui n’est pas agréable à faire car on termine cette corvée mouillé de la tête aux pieds, salle de toutes les algues et peintures diluées qui vous ont douchées. Mais ne pas se plaindre ici l’eau n’est pas froide, j’ai connu de tel travail en métropole en début de saison et les conditions étaient bien moins agréables.erf

    Une fois ce grand nettoyage fait, la coque sèche, fignolage il peut rester ici ou là des coquillages qui ne sont pas partis, des filaments d’algues, des sur-épaisseurs de peinture, aussi : un grattoir dans la main je parcours les œuvres vives de la coque (partie d’une coque qui se trouve dans l’eau) puis un autre tour avec du papier de verre. Les œuvres mortes, (a contrario c’est la coque que l’on voit lorsque le bateau est dans l’eau) elles ont droit à un traitement spécial, acide Chlorhydrique dilué pour décaper le tartre qui à la longue a terni les flancs du bateau. Un grand rinçage général terminera les préliminaires. Ouf.cool

    Coller un adhésif pour délimiter la surface à peindre tout au tour des flancs d’Exocet, (scotch rouge visible sur la photo)

    Le carénage d’Exocet

    Le travail de peinture antifouling a commencé.

     

    Le Mousse a mis la main à la patte pour passer une série de couches de peinture isolante sur les endroits où la quille laissait apparaitre la fonte qui la constitue. Les marques gris argenté que l’on voit. C’est de très bonne heure que j’ai attaqué la première couche d’antifouling. La météo semblait être favorable à une journée de peinture, pas encore chaude, le ciel pas menaçant, pas de vent, cool. Il me faut deux heures trente pour faire le tour complet d’Exocet puis un petit quart d’heure pour nettoyer le matériel et ranger tout cela.

    Le carénage d’Exocet

    Je m’applique pour avoir un bon résultat au final.

     

    Une couche dans un sens, un passage dans le sens inverse, les coups de rouleau bien croisés pour ne pas faire de manque, ni avoir des coulures ou surépaisseurs. A faire les choses autant les faire bien, c’est toujours comme cela que je fais, je ne vais pas changer à mon âge, non.

    Le carénage d’Exocet

    Concentration, application, précision.

     

    Les deux couches une fois passées, j’ai déplacé un à un les tins pour pouvoir peindre là où se trouvaient les patins de ces trépieds réglables, c’est un travail qu’il faut faire avec beaucoup de sérieux, Placer un nouveau tin proche de celui que l’on va enlever, le mettre en tension avec la vis de réglage jusqu'à pouvoir mollir sans trop de force le tin à enlever. Puis passer au suivant il y en avait quatre qui étaient déplaçables, et deux que je ne pouvais pas changer d’endroit. Je n’ai pas hésité à en positionner deux de plus, trop fort n’a jamais manqué. Deux couches appliquées sur les traces des patins et une troisième tout du long de la flottaison car il y avait de la matière en rab, et inutile de garder des fonds de pots d’un an sur l’autre, juste garder un fond pour les dernières retouches avant la mise à l’eau.

    Le carénage d’Exocet

    Voilà le travail fini. 

     

    Le scotch de démarcation a été enlevé reste le filet décoratif que l’on a changé au cours de ce carénage. Les deux tuyaux qui sortent de la coque sont les sorties des eaux d’évier et lavabo qui sont drainés vers l’égout pour ne pas polluer ni salir la coque.

    Le carénage d’Exocet

    Trois pots de cette peinture ont  été employés.

     

    Le carénage d’Exocet

    Exocet attend le travelift.

     

    Le carénage d’Exocet

    Le voilà qui arrive avec un bon retard mais il arrive.

     

    Le carénage d’Exocet

    J’avais préparé des cartons pour isoler les sangles de la coque.

     

    Le carénage d’Exocet

    Les dernières retouches une fois le bateau soulevé et les tins enlevés.

     

    Le carénage d’Exocet

    Exocet va  retrouver son élément, l’eau, la Mer, les flots.

     

    Le capitaine et son mousse sont contents d’avoir fini cette semaine de travail,

    et contents aussi du résultat.

    Tu es bien beau mon bateau, tu vas être fier de toi

    comme je suis fier de toi.

     

     


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    Retour en Guadeloupe

     

     

    Mon mousse dort dans le carré derrière moi, elle fait relâche après ces derniers jours ou j’ai enchaîné les navigations pour rejoindre la Guadeloupe ou nous sommes arrivés en tout début d’après midi, après 4 étapes de navigations de jour. (Le 01/02/2015).

    Retour en Guadeloupe

    Le mousse durant les vacances des enfants.

    Ce matin je l’ai sortie du lit ou plutôt de la banquette du carré à 4 heures je ne dormais pas et je souhaitais arriver à Deshaies pas trop tard, ce qui fut fait.

    Retour en Guadeloupe

    Le Capitaine a bord d’Exocetina.

    Les étapes se sont courues par des conditions de très petit temps pour les 2 & 3, la 1er course de St Martin à St Barthelemy (st Barth) avec un petit vent dans le nez elle n’a pas aimé. (Avec le courant dans la pipe les bords étaient bien moins que carrés) La deuxième navigation qui arrivait à Nevis à petits pas de sénateur, dans des brises bien légères. Cela à donc était long. La 3em itou pour mouiller à Montserrat sous le volcan encore en petite activité, et mauvaise nuit dans le bateau qui roulait beaucoup. L’ultime étape du jour avec du vent bien comme il faut, moi j’y ai pris plaisir, le mousse bien moins mais la vitesse nous a permis de faire une bonne moyenne et d’arriver bien comme nous le souhaitions en tout début de l’après midi.

    Retour en Guadeloupe

    Au revoir Saint Martin.

    Me voila donc en Guadeloupe où les copains de Générac nous rejoindront pour une quinzaine de jours, j’ai du travail sur le bateau pour ne pas trouver le temps long à les attendre.

    Retour en Guadeloupe

    Le capitaine qui continue un travail qu’il n’arrive pas a finir.

    Les enfants ont retrouvé Nîmes et leur maison, cela m’a fait plaisir de les avoir à bord, nous avons pu faire le programme souhaité, les îles vierges Anglaises (B V I ) British Virgin Island. Bien rapidement hélas car toute une saison de six mois pourrait ne pas permettre de tout voir, mais le retour étant difficile si tôt des conditions  favorables il ne fallait pas attendre, ensuite nous avons fait le tour de St martin avec de très beaux mouillages, des jolis paysages, et des bains à profusions, entre coupés de petites navigations. Et de shopping pour des souvenirs de voyage. Mais aussi quelques restaurants et une soirée Casino, pour flamber quelques billets de 20 US Dollars. Pas de problème, le sourire aux lèvres pour Christelle, Sébastien au petit soin pour nous tous et pour le bateau, le mousse avait plus d’entrain et ne faisait pas trop voir ses craintes et angoisses. 

    Retour en Guadeloupe

    Retour en Guadeloupe

    Un repas dans un Lolo incontournable, à Grand Case

    Je vous avais bien négligés depuis quelques temps, ne m’en veuillez pas, le moral me faisait défaut, puis le Webmaster en vacances à profiter de tous ceux qui peut ce faire ici, je n’allais pas lui donner du travail en plus.

    Retour en Guadeloupe

    Le Webmaster en vacances. 

     


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  • Mercredi 17, la météo est moins sympa pour nous, le ciel c’est bien couvert et le vent est revenu, mais il a une composante Nord qui ne m’arrange pas des mieux. Mais nous allons faire du Yachting et plus du convoyage ça ne plaira pas au moussaillon qui va trouver que le bateau penche beaucoup.oops

     

    Avant de faire route sur notre objectif qui n’est pas clairement défini, nous devons remonter Saint Kitts qui est toute en longueur la Mer est plate sous le vent de l’île cela est normal le vent nous permet de bien avancer, des gros paquebots de croisières sont en attente de s’accoster pour déverser sur l’île des milliers de touristes qui vont apporter à la population activités et dollars. Je ne m’étonne plus de ce fait, de voir tant de terres incultes là où il y a des siècles poussait la canne pour apporter à l’Europe et aux Amériques le sucre, trésor blanc de l’époque. 

    La ligne est à l’eau sitôt que nous avons appareillés il n’y a pas beaucoup de sargasse alors j’en profite et j’en suis vite récompensé la ligne chante c’est assurément pas une touffe d’algue, le combat commence avec une bonne défense du poisson, puis toute en étant lourde la canne ne ressent plus le challenger ? Je remonte la centaine de mètres de nylon avec circonspection puis le poisson voyant le bateau reprend le combat c’est une belle pièce, la gaffe me permettra de le monter à bord ou il est accueilli avec bonheur cela fait bien du temps que je n’avais pris du poisson. 3 Kg et un peu plus de 80 Cm mais je ne connais pas le genre de cet animal, il se peut que cela soit un Tazard maquereau, c’est à cela qu’il ressemble le plus sur mes plaquettes de reconnaissances. Il fera le régal de quelques plats de poisson.

    Saint Martin pour Saint Nicolas, Fin.

     

    Sortie de la dévente de l’île le vent est plus fort la mer plus formée des nuages noirs barrent le ciel sur notre route. Le Mousse regarde avec crainte ces masses que nous ne pourrons pas éviter. Et nous ne les éviterons pas nous réduirons la voilure, nous serons bien arrosés, Exocet filera fièrement avec ce vent frais, puis le soleil reviendra avant qu’une deuxième barrière noire et menaçante ne nous coupe une fois de plus la route. 

    La route pour Saint Martin serait plus favorable à la navigation mais nous ne pourrions pas y être avant la nuit, alors nous irons à Saint Barthélémy au joli petit mouillage du Colombier avec sa plage classée dans le top dix des plus belles du monde !!! Pourquoi ??? Mais nous y serons avant que le rayon vert ne vienne annoncer le déclin du jour. Exocet a trouvé là une bouée de corps mort car pas de mouillage sur ancre sur la partie la plus abritée de cette crique.

     

    Saint Martin pour Saint Nicolas, Fin.

    Jeudi 18, le temps est encore bien chargé de lourds nuages menacent aussi nous ne naviguerons pas, et passerons la journée plus ou moins dans le bateau à faire des petites réparations notamment la machine à pain qui ne voulait plus faire son boulot, non mais ! Ou elle se croit celle ci bad

     

    A chaque rayon de soleil nous ferons les écureuils et profiterons du mouillage bien calme pour la saison me semble t’il et la plage quasi déserte mais là c’est surement le temps pas des plus engageant qui en est responsable. La 2 éme nuit en ce lieu sera égale à la première calme et tranquille.

     

    Vendredi 19 nous terminerons ce périple de Martinique à saint Martin en couvrant les 25 milles restant avec un bon vent au travers une belle houle mais à bonne vitesse. Exocet retrouvera sa place dans la baie de Marigot, juste au devant des hôtels, et non loin du cata de nos amis qui eux ou fait la Martinique Saint Martin en direct, sans escale, en deux nuit et trois jours.

    La Saint-Nicolas est une fête mettant en scène le saint Nicolas de Myre. C'est une tradition vivace dans plusieurs pays européens et quelques régions françaises, qui se déroule le 19 décembre pour l'Église orthodoxe utilisant le calendrier julien.

    Saint Martin pour Saint Nicolas, Fin.

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Samedi 13 départ pour la Dominique la météo n’est pas mauvaise, celle là houle persiste à courir la Caraïbe, nous serons au prés débridé pour traverser le canal de la Dominique. Les tentatives de prendre du poisson resteront sans résultat, nous croisons des quantités de sargasses flottantes et qui se prennent dans le leurre. Au bout d’un moment la canne est remisée pour ne prendre que de la salade.

    Nous mouillerons à mi hauteur de la Dominique devant un petit bourg de pêcheurs, devant une jolie plage bien tranquille.

     

    Saint Martin pour Saint Nicolas, suite.

     

    Le lieu s’appelle Mero, pas de visite de locaux pour nous proposer quoi que ce soit, un pêcheur sillonne la Mer en long et large en trainant une ligne nous le voyons à plusieurs reprises décrocher un poisson de bien petite taille. La nuit sera bien calme mais toujours un peu houleuse. Nous n’avons pas fait de clearance d’entrée en Dominique nous ne comptons y passer qu’une nuit alors nous avons hissé le pavillon Q qui indique que nous restons sous douane. Dans cette condition nous ne sommes pas autorisés à débarquer mais comme cela n’était pas notre intention "Pa ni pwoblèm".

     

    Saint Martin pour Saint Nicolas, suite.

     

    Dimanche 14, objectif minimum les Saintes (Guadeloupe). Les conditions sont bonnes, le canal Dominique / les Saintes se passe sans encombre, nous embrayons en direct pour rejoindre la côte de Guadeloupe, et de possibilités de mouillage à une autre, nous nous arrêterons au final à Deshaies où des bouées nouvellement installées nous tendent les bras, Exocet sera amarré avant le basculement du soleil par derrière l’horizon. Voila une longue journée de navigation mais bien cool la nuit sera reposante et tranquille.

    Lundi 15, la météo ne nous annonce pas bien de vent et c’est ce qui se révélera exact les voiles sont établies et nous déhalerons avec peine à une vitesse d’escargot d’autres voiliers partis avec nous ou bien plus tard ne feront pas de concession à Éole et feront parler les machines ils auront vite fait de disparaître devant Exocet qui va son train de Sénateur. Les manœuvres seront fréquentes pour chercher à optimiser la vélocité du navire mais les résultats sont décevants. Cela me permet de faire le pain bien tranquillement, mais aussi une pizza pour le repas de 13 heures. On ne va pas se laisser intimider non. winktongue

     

    Saint Martin pour Saint Nicolas, suite.

     

    Nous finirons cependant par nous aussi mettre le moteur pour ne pas arriver de nuit à Montserrat ou nous mouillerons sous le vent de l’île après avoir bien vue l’ancienne Capitale ensevelie sous les coulées de cendres, ville fantomatique, désertique, abandonnée.

     

    Saint Martin pour Saint Nicolas, suite.

    Saint Martin pour Saint Nicolas, suite.

     

    Mardi 16, encore une journée de très petit temps pas d’Alizé, une brise pas même, tout juste un zéphyr, une caresse, un courant d’air. Les voiles sont bien insuffisantes pas question de mettre le spi le mousse ne le veut pas. arf

     

    Saint Martin pour Saint Nicolas, suite.

     

    Alors, c’est encore à toute petite vitesse que nous rejoindrons Nevis, et en utilisant le Perkins pour prendre une bouée avant la nuit. Les bateaux ne sont pas bien nombreux devant Charlestown et la plage de Pinney’s beach bien déserte.

    Saint Martin pour Saint Nicolas, suite.

     

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  • Saint Martin pour Saint Nicolas

    Exocet est arrivé à Saint Martin, vous avez été tenu au courant de sa progression par de petites notes sur le blog postées par notre webmaster, mais je me propose de vous faire un récapitulatif de ces jours de navigations.

    Nous avons remonté l’ancre du mouillage de Sainte Anne lundi 8 décembre de bonne heure pour aller au Marin pour les approvisionnements, carburant, frais, et divers. Nous n’avons pas chômés, mais dans la journée tout était fait.

    Dure journée tout de même.glasses

    Mardi 9 levé du mouillage à 8 h destination envisagée : grande anse d’Arlet. Petite navigation pour se mettre en jambes, fin de matinée nous étions arrivés, Exocet amarré a une bouée de ce grand mouillage un peu rouleur à cette occasion. L’après-midi, nous vous avons mis en place et opérationnel la nouvelle chaine de mouillage et débarqué l’ancienne qui était passablement rouillée et usée. Cela nous a pris l’après midi car nous avons profité de l’opération pour faire un nettoyage en grand de la baille qui en avait grand besoin. 

    Mercredi 10 journée aux anses d’Arlet, petits travaux sur le bateau, clearance de sortie (formalités de sortie du territoire) la houle continue à rendre le mouillage bien rouleur ça nous gène bien un peu pour dormir mais aussi pour la vie courante à bord. J’ai aussi fait un petit entretien de la carène, pour avoir une bonne glisse sur l’eau.

    Jeudi 11 nous avons l’intention de rejoindre Fort de France pour y faire escale, c’est à (deux encablures) pour dire pas très loin, mais nous partons de bonne heure tout de même la navigation est confortable la Mer houleuse ne gène pas bien la progression du bateau car elle est longue, les observations retransmisent par le CROS (Centre régional d’organisation des secours) nous ont annoncé 11 secondes de période (temps de crête à crête) à la hauteur de notre destination nous décidons de continuer notre progression jusqu'à Saint Pierre en oubliant l’escale de Fort de France qui ne nous enchantait pas spécialement. A 13 h 30 Exocet et sur ancre à 50 mètres du ponton devant Saint Pierre. L’après midi cool, nous sommes invités a un apéro sur un bateau copain, qui connaissait Exocet de port Camargue, nous avons échangé en parlant du "pays".

    Nous avons passé une bonne fin de soirée à bord de "Chana tova".

    Vendredi 12 journée à Saint Pierre, des courses le matin, et un moment dans un bar pour avoir de la wifi et prenant une bière, le cadre était bien sympa avec la place qui prolonge le marché en bord de Mer mais gros inconvénient, la circulation infernale et ininterrompue devant la terrasse. Saint Pierre est traversé par 600 camions jour au dire d’un commerçant avec qui nous avons bavardé un moment. Mais pas de solutions bien faciles pour éviter la traversée de la ville.

    Chose rare, nous décidons d’aller marger au restaurant du marché, cuisine locale de bonne facture et servie copieusement. Une entrée au choix accras de morue et crudités ou boudins créoles, nous prendrons les deux pour pouvoir échanger un peu, le plat principal, écrevisses en fricassée avec légumes pays (superbement bon) une boule de glace en dessert. Ce n’est pas au Michelin mais je le conseille à tous ceux qui passeront par Saint Pierre.

    L’après midi après une sieste dans mon hamac, un moment de bricolage, la réalisation d’une estrade pour optimiser la position du barreur, cela fait des jours et des jours que l’idée faisait maturation en mon esprit.

     

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  • Dans l’attente du Mousse.

    Que peut-il bien se cacher sous un titre comme cela ? 

     

    Je vais vous le révéler aussitôt, à vous tous amis et famille. Pour aller rejoindre le Mousse qui c’était décidée à rejoindre Exocet pour la période hivernale en Métropole et qui arrivait par un vol Air France à l’aéroport Aimé Césaire en Martinique proche de Fort de France, des copains m’avaient mis à disposition leur voiture, m’évitant ainsi à en louer une, merci Edwige et François.

    J’ai profité d’avoir à disposition un véhicule pour faire quelques courses à Fort de France, et d’aller voir une exposition d’une amie artiste, Dora, qui crée des œuvres originales et qui a accroché une partie de son travail à l’espace Dillon dans le caveau où sont proposées les productions de la marque.

    Dans l’attente du mousse

    Dora devant une de ses productions.

    Je recommande à tous ceux qui passeront un séjour en Martinique de mettre à leur programme le passage en ce lieu, ils y trouveront surement une exposition d’artiste, et bien sur le choix de toutes les productions de cette distillerie de premier rang. 

    Dans l’attente du mousse

    Dora VITAL une amie peintre plasticienne.

     Ce mois ci c’est une amie, Dora, qui expose des créations d’ambiance, des œuvres recherchées qui de mon avis trouveraient bien leurs places dans des lieux ouverts au public tel que Banques, cabinets d’assurances, cabinets médicaux  etc. Mais aussi dans un salon, une chambre, voir une salle de bain et plus encore.

    Dans l’attente du mousse

    Ensemble de l’artiste : Joël GOURDON

    Les couleurs y sont en bonne harmonie les reliefs ou les effets de profondeur se jouent de votre regard et vous entraineront dans des rêves et des introspections sans que vous les ne regardiez précisément.

    Son parcours la conduite vers ce travail actuel mais le talent a cheminé en elle sur divers supports, Dora a travaillé sur d’autres bases avec une recherche toujours très approfondie de la beauté, de l’esthétisme, du charme. 

    Dans l’attente du mousse

    Autre œuvre de : Joël GOURDON.

    Je vous invite à vous faire votre propre jugement en allant voir son site.

    Dora VITAL  : www.dora-vital.squarespace.com

    Ensuite je devais tenter de régler un problème de domino d’Orange pour la connexion en wifi, je suis allé, j’ai patienté, et patienté encore et encore pour repartir sans avoir la solution a mon problème !!!!

    Dans l’attente du mousse

    Portrait signé de :  Luc KABILE

    Me voilà à mon poste pour réceptionner Régine à l’aérogare et j’ai eu bien du temps pour profiter des expositions dans le grand hall des arrivées. En premier lieu je me suis arrêté devant des œuvres de Joël GOURDON sculpteur sur bois d’origine Saint-Lucienne né en Martinique en 1954.

    Dans l’attente du mousse

    Portrait signé de :  Luc KABILE

    C’est ensuite les toiles de Luc KABILE qui me font passer un moment agréable, des portraits d’une grande présence et de réalisme ils parlent avec leurs admirateurs.

    Dans l’attente du mousse

    Portraits signés de :  Luc KABILE

    Et je terminerais cette promenade dans l’art en Martinique par une sculpture de Julien Armand PONCEAU natif de Fort de France en 1921 et qui nous propose une tête d’Aimé CESAIRE magnifique.

    Dans l’attente du mousse

    Sculpture de : Julien Armand PONCEAU

     


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