•  

    Une journée type a Carriacou

     

    Je me propose de vous faire le récit d’une journée à Carriacou, et plus précisément à Tyrell bay.

    Une journée type a Carriacou

    De bon matin la journée s’annonce belle, alors ne pas tergiverser, chausser les chaussures de « rando » et partir au hasard des chemins. Je laisse l’annexe au ponton et sac à dos sur les épaules  me voila prendre un chemin qui grimpe dans les collines, (les mornes).

    Les dernières maisons perchées sur leurs fragiles pilotis laissent la place à la nature sauvage.

    Le mouillage est spacieux, de nombreux bateaux le choisissent pour sa tranquillité, le clapot n’y rentre que dans de très rares occasions. Les fonds sont de bonne tenue, l’eau y est claire,  idéale pour des bains  à volonté

    Une journée type a Carriacou

    Je continue, mon cheminement dans la végétation luxuriante. Un autre point de vue s’offre à moi sur les bateaux tranquilles, sur leurs ancres ou sur des corps mort, qui sont là on ne sait a qui ni de quoi ils sont constitués.

    Une journée type a Carriacou

    Voilà mon chemin, une trace qui conduit à quelques maisons puis se perd dans la végétation après des cases créoles vides de tout habitant, mais encore en état de donner abri à des familles avec un terrain clos pour une production de légumes ou autres herbes aromatiques ou prohibées voir médicinales. (pas de photos)……..

    Une journée type a Carriacou

    Je reviens sur la Grande route pour vous offrir, une vue encore sur les bateaux au mouillage. Je vais faire le tour de la baie pour faire marcher les gambettes.

    Une journée type a Carriacou

    Retour au niveau de la Mer, Exocet est bien sage au milieu de cette photo en première ligne. Vous observerez la tranquillité du plan d’eau.  Vous voyez aussi que les bateaux sont bien à l’écart les uns des autres.

    Une journée type a Carriacou

    J’ai suivi la route (sans grand intérêt) pour partir à l’ascension du morne qui est côté Nord de la baie. De là une belle vue sur la grande zone de mangrove qui occupe justement cette partie de l’anse.

    Une journée type a Carriacou

    Deux bras de Mer trouvent refuge parmi les palétuviers, c’est un excellent abri en cas de cyclone, mais avec pas bien de profondeur d’eau, notamment dans la passe, ce qui interdit l’accès au quillard comme Exocet. Une grande zone portuaire est en cours d’aménagement sur la gauche de la photo, mais les travaux avancent à très petit pas, mis a part le dragage qui est en train d’être effectué rien a changé en deux ans.

    Une journée type a Carriacou

    Je continue mon cheminement, le chemin devient sentier. Mais nous offre un autre point de vue. La journée est belle n’est ce pas.

    Une journée type a Carriacou

    Le sentier devient une trace à peine lisible, les herbes hautes n’ont été foulées par personne depuis des jours, puis je serais bloqué par la densité de la végétation. Une dernière photo avant de rebrousser chemin.

    Une journée type a Carriacou

    J’aurais marché un peu plus de deux heures presque trois. Ça fait du bien le reste de la journée sera repos farniente et méditation, mais au soir le ciel nous offre au couché du soleil une féerie de chaudes couleurs. Ce n’est pas beau ça…………………………

    Elle est bien belle la vie sur Exocet aux Antilles.


    3 commentaires
  •  

    Carriacou bucolique et campagnard

     

    Me voila à Carriacou depuis quelques semaines déjà, le temps de me faire une connaissance de cette île qui a une bonne baie bien abritée de la Mer et du vent. Et qui est en dehors de la trajectoire des cyclones… en principe.

    Mais je vais vous faire découvrir pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’y avoir posé les pieds le côté campagnard de ce petit bout de terre Caraïbe.

    J’ai pris la direction de la côte au vent, qui du mouillage n’est pas trop éloignée il suffit de suivre la route qui devient une piste passée les dernières maisons regroupées. Cette piste carrossable avec un véhicule approprié conduit en bordure de la Mer. Mais comme vous le voyez les sargasses ci accumulent pour former une barrière pestilentielle et dangereuse par les émanations de gaz que ces algues en fermentations dégagent.

    La piste suit la bordure littorale en retrait par derrière les palétuviers et autres arbres de bord de Mer. 

    La végétation est très dense par endroit elle est un bon refuge pour les oiseaux du bord de l’eau, mais aussi des ramiers qui s’envolent à grands battements d’ailes bruyants. Des petites tourterelles courent au sol moins farouches tout en ne se laissant pas approcher. Les crabes qui truffent la terre comme une portion d’emmental, Disparaissent au fond de leur terrier au moindre bruit de pas.

    Un petit arbre attire mon attention, cela ressemble bien à un pommier. Je m’en approche pour examiner le spécimen. Les fruits sont l’exacte réplique de nos pommes mais bien plus petites.

    Mais un fruit qui a explosé comme une Grenade bien mûre me révèle son cœur, et en effet ce n’est pas des petites pommes je ne connais pas le nom, ni si ces fruits sont consommables par les humains, je n’ai pas fait l’expérience du goût bien sur. 

    Ici un cochon avec sa longe entourant un arbre majestueux profite de la fraîcheur de la terre sous la frondaison généreuse des branchages.

    Une troupe conséquente de chèvres appelées ici (Cabris) divaguent librement d’une prairie à un point d’eau. 

    Dans un enclos sommaire, de jeunes bovins pâturent en regardant non pas le train qui passe mais cette personne de blanc vêtu et coiffé d’un panama qui ne leur a pas été présentée.

    Je me fonds contre une clôture, sans bouger ni pieds ni pattes pour laisser venir à moi une harde de moutons qui eux aussi semblent prendre la direction d’une mare d’eau douteuse.

    Le voici cet abreuvoir pour les animaux élevés en presque totale liberté et autonomie alimentaire, pas vue la moindre trace de fourrage ou autre granulé,  c’est du bio de chez bio garanti.

    Il y a bien des parcs clôturés mais les animaux, soit ont les portes ouvertes soit des brèches dans les grillages pour leur laisser liberté de divaguer à leur gré.

    Pas de ferme de milles vaches, pas de porcherie avec des centaines de porcs engraissés à la va vite avec (Satan c'est quoi) Dieu ayant fermé les yeux sur les conneries humaines.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires