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    Balade à Bequia.

     

    Il y a quelques jours étant en escale à Béquia (prononcez béckoè)

    je suis allé faire une balade, pas une rando, non juste de suivre la route qui va au plus loin sur cette île pas bien grande.

    Une échoppe fermée à cette heure matinale propose des maquettes des bateaux de tradition, magnifiques qui s’exportent en bien des pays.

    Une belle vitrine, et un magasin que j’aimerais bien visiter.

    Exocet était bien en sécurité dans ce profond mouillage de Port Élisabeth.

    Voilà la direction à suivre, la route mène à une institution qui se donne pour objectif de soigner les tortues blessées.

    Là aussi sur la côte au vent les sargasses s’échouent en quantité impressionnante.

    Les plages sont désertées, l’odeur et les émanations de gaz toxique ont fait fuir des utilisateurs et les professionnels qui avaient en ces lieux une activité.

    Les résidences hôtelières, elles aussi sont affectées par cette invasion d’algues, elles ne sont pas ouvertes.

    Toutes les baies sont logées à la même enseigne. C’est déserté de toute âme qui y vive. Pourtant il y a des endroits bien charmants.

    Les investisseurs ne si sont pas trompés, mais c’était sans compter sur les conséquences de la recherche du profit d’autres groupes qui ont laissé partir à la Mer des produits qui génèrent cette prolifération des Sargasses.

    Ce petit restaurant escomptant une clientèle de personne avec les dollars déformant leur poche. Ne tourne pas le moins du monde pas un repas de servi depuis bien des jours, des semaines, des mois.

    Pourtant il a une bonne situation sous la palmeraie en bordure de l’eau dans une baie abritée de la houle par les récifs frangeants.

    Nous y voila au sanctuaire des tortues. C’est un peu une arche de Noé, il y a la Poules et coqs, chevrettes et cabris, brebis et moutons, porcs, canards, oies etc.

     

    D’ici aussi le paysage sur la mer et les îles du large et dés plus sympathique, pas mal pour une fermette à vocation écologique.

    Vous en pensez quoi c’est bien propret, non.

    Vous vous voyez finir ici agréablement vos jours, une fois les sargasses retirées…… je ne sais quand. Il y a des lots de disponibles, vous avez le contact téléphonique, et je ne prends pas de commission.

    Autre proposition.

    Et encore aussi en cet endroit.

    Le cours de tennis est déjà construit, et déjà a l’abandon. Profitez il doit y avoir la possibilité à discuter les prix.

    Mais ne construisez pas un deux pièces cuisine, vous passeriez pour des (ploucs).

    Voilà un modèle qui se plaît bien dans le paysage.

    De retour au ponton j’ai photographié ce bateau pour son nom, (Passion), un nom qui me rappelle de bons souvenirs et qui illustre aussi bien mon état d’âme, Ma passion pour la Mer et pour les Antilles.


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  • Exocet fait route plus au Sud.

    Destination Carriacou


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    Coup d’œil sur Béquia

     

    Je vais vous présenter brièvement le mouillage d’Admiralty bay, avec en fond le quai où  accoste les ferrys qui viennent de Kingstown sur l’île mère de Saint Vincent.

    La baie est grande, bien ouverte vers l’Ouest, il y a de la place pour des centaines de bateaux, c’est un port d’entrée pour l’ensemble des îles sous la dominance de Saint Vincent, c’est là que l’essentiel des bateaux de croisière privés, de charter, ou de location font les formalités pour aller au Tobago-cays.

    Je suis monté à la batterie qui protégeait l’entrée de ce havre, du temps des guerres dans les Antilles  entre Français, anglais, mais aussi des incursions de pirates de toutes nationalités, pour avoir une vue d’ensemble.

    Un panneau, un peu défraîchi donne en Anglais les informations sur le lieu, son édification, son utilité, mon anglais des plus sommaire ne me permet pas de le traduire correctement.

    Une batterie de canons est encore en place mais sûrement pas en état de servir, le site était bien propre, nettoyé depuis peu par une équipe de travailleurs que j’avais croisé en montant cette route.

    Bien sur de cette position une vue maintenant partiellement obturée par la végétation permettait de tirer sur tous les bâtiments hostiles.

    Tout à côté du fort Hamilton, se trouve un grand récupérateur d’eau de pluie, comme il y en a sur ces îles sans source ; mais je le pense désaffecté, le réservoir contigu et maintenant squat je n’ai pas osé déranger ses occupants.

    Du bateau, j’avais pris quelques photos de bon matin avec une belle lumière.

    Au matin d’un autre jour, un grand voilier à trois mâts entrait dans la baie sous voilure réduite.

    Il s’agit du Mandalay  qui est enregistré à Zanzibar, il fait des croisières au départ de Grenade, où je le voyais régulièrement au port de St Georges.

    Il a mouillé une ancre dans une manœuvre complètement maîtrisé sans appui des moteurs, et a passé la journée là pour repartir dans la soirée ou la nuit pour une autre escale sûrement.

    Exocet est lui aussi en escale pour quelques jours encore, je vous retrouverais bientôt pour d’autres aventures à vous faire partager


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