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Le lapin
Autrefois, les cargaisons des bateaux étaient attachées avec des cordages en chanvre. Des lapins qui par accident s'étaient échappés de leur cage, pouvaient donc les ronger, provoquant ainsi indirectement le naufrage du bateau par déplacement de la cargaison dans les cales provoquant une déstabilisation et la gîte. De plus, sur les bateaux en bois, le calfatage des planches de bordé se faisait avec de l'étoupe de chanvre que là aussi l'animal pouvait ronger amenant des voies d'eaux fatales au navire. Depuis, les lapins vivants sont bannis de tout voyage maritime. Le terme « lapin » est même, pour certains marins, interdit sur leurs navires. On parle à demi-mot de « pollop », de « l'animal aux longues oreilles », de « cousin du lièvre », de « zébro », de « coureur cycliste », voire de la « langoustine des prés ».
Les lettres sur la coque d'un navire
Pour nommer un navire, ou pour son immatriculation, il est nécessaire de faire apparaître des lettres sur la coque de celui-ci. Certaines lettres ont des sections plongeantes comme A ou E, au contraire du C.
Pour les marins il est important de ne pas « provoquer » ou « agresser » la mer, mais c'est le cas de ces lettres avec des sections plongeantes. Ainsi, sur de nombreux navires les lettres étaient dessinées pour qu'aucune section ne vienne provoquer la mer.
Chez les marins-pêcheurs
6 chiffres blancs sur fond noir Chiffres traditionnels. Le 1 est rendu « pêchant » par l'adjonction de barbes. Chez les marins-pêcheurs, au xixe siècle, la même superstition règne, mais liée à la capacité de pêcher. Les chiffres arrondis (le 0, le 2, le 3, le 5, le 6, le 9) sont considérés comme favorisant la pêche. Et les chiffres raides, à fût plongeant vers la mer (le 1, le 4 et le 7), sont considérés comme « non pêchants ». Les chiffres non pêchants sont si redoutés que certains patrons retardent la demande d’immatriculation de leur navire, jusqu’à l’arrivée d’un numéro favorable.
Importance du prénom Marie
Pendant longtemps, les familles de marins donnaient à leurs fils le prénom de Marie dans leurs prénoms de baptême. En effet, dans la religion catholique, cette dernière est censée protéger. Encore aujourd'hui, en Bretagne, l'usage de donner Marie comme énième prénom à tous les enfants est répandu dans les familles catholiques.
Présence des femmes à bord
Jusqu'au xvIIIe siècle, la femme, particulièrement si elle était seule représentante de sa condition, n'a pas fait bon ménage avec le bord où il est sûr que la cohabitation avec un personnel masculin rude ne pouvait qu'engendrer tensions et frustrations. Elle n'était tolérée que comme passagère et il est arrivé, quand la situation devenait périlleuse pour le navire et si elle était la seule à bord, qu'elle soit jugée responsable des maux du navire et à cette occasion fortement malmenée. Aujourd'hui cette superstition n'est plus de mise, excepté dans la navigation de pêche où certains équipages refusent encore totalement toute présence féminine à bord.
Le prêtre
Au début du xxe siècle, dans trois ports du quartier maritime du Guilvinec, le catholicisme a de grandes difficultés à s’implanter. Les marins de ces trois ports sont protestants ou communistes, mais surtout très remontés contre le recteur (le curé, en Bretagne). Celui-ci est considéré comme un « empêch » : il porte la poisse. Cette superstition concernant le prêtre est assez largement répandue dans le domaine maritime. On en ignore l’origine : vient-elle de la couleur noire (symbole funeste) du costume ? est-elle une assimilation à la femme, qui porte également une robe ? est-elle colportée par les ennemis politiques ou religieux des catholiques ? Toujours est-il que les mots prêtre, recteur, moine, église, etc., sont bannis à bord, et remplacés par le mot cabestan.
Siffler
Dans les temps anciens, les marins sifflaient pendant les calmes pour faire venir le vent. De nos jours, les marins russes, mais aussi québécois et anglais, n'aiment pas que l'on siffle à bord ; c'est pour eux appeler les vents forts, voire la tempête.
Quitter le port un vendredi
Certains marins pêcheurs de Basse-Bretagne évitent d'appareiller un vendredi, signe de mauvais présage. Dans ce cas, on peut suspecter une origine religieuse. Une explication habituelle se réfère également au jour de paie traditionnel, qui était le jeudi. Un appareillage ayant lieu le vendredi était le fait de matelots souvent quelque peu vaseux, d'où un nombre d'accidents plus élevé.
Cigarettes et bougies
Allumer une cigarette à l'aide d'une bougie provoquerait la mort d'un marin quelque part dans le monde. Cette croyance est sans doute liée au fait qu'un des ancêtres de la SNSM, les Hospitaliers sauveteurs bretons (association créée en 1873), vendait des allumettes. Ainsi, allumer une cigarette à la bougie revenait à priver de dons la HSB.
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Une rando en Martinique
J’ai eu la possibilité de me greffer sur une randonnée organisée par une association Martiniquaise « Randotour » il y avait deux possibilités pour rejoindre le départ de la marche, soit un rendez-vous au Lamentin prés l’aéroport, soit au carrefour d’où aller partir la marche pas bien loin de la sortie du Marin sur la route de Fort de France. Au rond point du quartier la Duprey à côté du stade. C’est là que le groupe c’est constitué.
Un échantillon des membres du groupe.
Des habitués des randos avec le matos qui va bien sac à dos isotherme avec réserve de boisson et tétine pour boire sans avoir à chercher et ouvrir une bouteille en plastique, des bâtons de marche pour certains. Pour d’autre plus amateur dont je faisais parti plus en touriste
Une représentante du clan des touristes cool et le bus venu du Lamentin.
La journée était annoncée avec des risques d’averses, voir d’orages, nous allions bien voir, pour le moment le soleil et les nuages faisaient match nul. Une fois tout le monde opérationnel, Bernard le leader de l’association nous fait un petit discours d’accueil et de présentation du parcours. Puis en route.
La vaillante troupe se met en chemin.
Nous allons suivre les routes de dessertes locales pour monter à l’assaut du morne Gommier. La montée est franche des les premiers 100 mètres. Puis un replat avant de repartir vers les cîmes.
Dés les premiers mètres la vue sur le cul de sac du Marin se fait voir.
L’antenne de télé de la maison que l’on domine indique la baie des cyclones où je trouve refuge en cas de conditions musclées. Vous remarquez quelle est bien refermée sur elle-même d’où sa relative tranquillité. Par derrière le morne crève cœur que j’ai mis à mon programme pour une prochaine balade.
Un peu plus haut une autre vue du mouillage du Marin.
Malgré que nous soyons en période à risque cyclonique il y a bien des bateaux sur ancre ou corps mort dans le cul de sac. La végétation se fait plus dense et les maisons plus espacées.
La petite troupe s’étire le long de la pente.
La photo ne rend pas visible la raideur de la route, mais les mollets eux se rendaient bien compte de la difficulté, les quelques voitures qui nous ont dépassées grimpaient allègrement, les conducteurs nous saluaient gentiment.
A mi pente une pose pour profiter du panorama sur Saint Anne et la pointe Marin avec le club Med.
Exocet est un pet de mouche vue d’ici devant le bourg de Saint Anne, impossible à distinguer à cette distance. (3.5 Km environ). On aperçoit assez bien les cayes qui ferment l’entrée du Marin et devant Saint Anne.
Suite du panorama en direction du Diamant
La météo ne nous a pas fait d’entourloupe pourvu que cela dure.
La vue est bien agréable en tous sens.
Autre vue sur la baie avec l’îlet Duquesnay bien visible
Aller la joyeuse troupe en avant.
Nous voilà au sommet du morne Gommier.
Malheureusement le site avec la table d’orientation n’était pas ouvert. Car la petite contribution financière demandée 3 Euros Nous aurait donné accès a une belle vue panoramique.
Une vue sur Sainte Luce et par derrière dans les brumes le Diamant
Nous attaquons la descente sur le versant intérieur en direction de Rivière Pilote.
Passage à proximité du Rocher Zombis.
La descente a été bien sympa avec beaucoup de végétations d’arbres fruitiers, sur les bas côtés de la piste.
Après une longue marche le long de la grand route, bien passante, ce qui n’était pas des plus sympa, Nous voila à Rivière Pilote.
Place de l’église nous avons fait une halte pour se désaltérer et grignoter j’avais prévu des bananes pour se faire un quart d’heure de pose puis nous prenons la direction de la Mauny pour aller visiter (Las Palmas) palmiers de collection et de décoration au quartier Concorde à rivière Pilote.
Bernard nous présente ce personnage hors du commun qui c’est passionné pour les palmiers dont il a rapporté pour sa collection des spécimens du monde entier la visite commentée de moult détails fut passionnante des rafraichissements et des petits encas nous ont été proposés L’après midi était bien entamée au moment de reprendre le bus qui nous a redescendu sur la nationale où il a lâchement abandonné ceux dont je faisais parti, pour lui continuer sur le Lamentin Mais le Taxico qui devait prendre le relai ne nous a pas fait faut bon pour nous ramener à saint Anne on nous avons terminé la soirée au paille Coco en musique en grignotant et éclusant quelques bières. Je n’en dirais le nombre cela me ferait passer pour un ivrogne invétéré mais la soif était si présente que les demis se sont succédé avec entrain. Un indice pour vous faire une idée nous étions six chacun à payer sa tournée et la direction dans un moment de générosité a mis la sienne peut être deux fois.
Très belle journée à tous points de vue, météo, paysages, végétation, faune, amitié avec les marcheurs et le staff.
Je n’avais plus de batterie pour la visite de (las palmas) mais on m'a promis de ne faire passer des photos, cela fera donc l’objet d’un autre reportage d’ici quelques jours si je les récupère.
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La grosse Bertha.
Que ce cache t’il sous ce titre ?
Je ne vous ferais pas attendre la fin de cet article pour vous le révéler,
je le fais si tôt.
La rive Est de la baie des cyclones.
Bertha est le nom de baptême de la deuxième dépression tropicale (Tropical storm) qui a intéressé les Caraïbes cette année, le qualificatif de grosse fait référence aux canons qui lors de la guerre de 39/45 bombardaient à une distance incroyable la capitale notamment. En fait cette tempête classée ainsi n’a pas eu de conséquences fâcheuses, elle a traversé la Martinique sans que je n’en ressente vraiment les effets.
La rive Est de la baie des cyclones
Pour ce faire et par prudence J’avais conduit Exocet dans la baie des cyclones du Marin. J’étais venu en cet endroit il y a quelques jours pour une reconnaissance préalable c’est une baie profonde et bien refermée avec des mornes (collines) de toutes parts, le vent y passe donc un peu au dessus et l’eau reste calme.
La rive Ouest de la baie des cyclones.
Les bateaux y sont donc en relative sécurité. Bien sûr elle est choisie pour ces qualités par bien des embarcations qui sont là pour la période à risque, certains avec un équipage à bord, souvent une seule personne et pour d’autres laissés là sans surveillance attachés comme une araignée au milieu de sa toile avec force bouts, amarres , mouillages et une grande concentration de défenses en pare battages ou plus simplement avec des pneus tout du long de la carène.
L’entrée de la baie.
Certains ne sont que des épaves flottantes qui seraient plus utiles coulées au large pour faire des refuges à poissons. Car leur valeur et à zéro et présente un risque pour des bateaux en états, de plus elles occupent des places qui seraient à disposition des plaisanciers pour s’y abriter. Il y a aussi quelques bateaux coulés juste sous la surface. Qui eux aussi seraient enlevés pour le plaisir de tous mais cela représentent des investissements importants qui ne sont pris en charge par personne.
La partie Sud de la baie
Les sociétés de locations ont mis en place des corps morts pour y loger leur flotte lorsque personne ne l'utilise. J’ai passé là le jour où la dépression Bertha a traversée l’île dans une direction Sud-Est Nord-Ouest. Tranquille, sur ancre et avec un corps mort en sécurité et bien pénard au point de vue des conditions.
Exocet au milieu du plan d’eau.
Mais en demi-teinte au niveau de la forme physique, car un calcul a choisi ce moment pour faire une migration de mon rein gauche à la vessie, crise de coliques (frénétiques) néphrétiques, auxquelles je suis sujet. Et pas d’infirmière à bord pour me faire une piquouse salutaire, on ne peut pas tout avoir à bord, c’est ainsi…
Je m’en fais une raison !
La rive Est de la baie des cyclones sur le Sud.
La tempête est passée la crise aussi le ciel a retrouvé sa belle couleur d’alizé, je ne sais qui des deux reviendra en premier mais l’avenir me le dira bien assez tôt.
La rive Est de la baie des cyclones sur le Sud.
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