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    Je vous emmène faire un tour de la Savane

     

    Oui mais rassurez vous ce ne sera pas un long voyage en brousse. Non la Savane est une place ou plus exactement un lieu en plein centre ville de Fort de France, à deux pas du Malécum en bord du mouillage de la baie des Flamands.

    Je commence la visite par une statue de Christophe Colomb, qui fait face à la Mer, regardant vers le sud. Vous voyez sur la droite cette grande étendue enherbée avec de ci de là quelques arbres.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    De cette statue, part un sentier de béton constitué, qui non rectiligne, traverse ce lieu, conduisant mes pas vers ces Palmiers magnifiques qui doivent être en ce lieu depuis bien avant que je ne vienne émettre mes premiers cris de nouveau né sur cette planète. 

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Entre ces géants, regardant au zénith un ciel d’alizé, c’est le respect de la nature que cela m’inspire, que sommes nous donc comparés à ces échalas de verticalité et de modestie dans leurs frondaisons.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Plus en avant, ce sujet, surement de la famille des Dragonniers comme ceux rencontrés aux Canaries, une espèce qui a connu le temps des Dinosaures, peut être pas endémique des Antilles, que fait-il là ? Je ne pourrais le dire, mais je vous l’offre avec plaisir.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    A deux pas plus loin, ces bouquets d’arbres des voyageurs, ils doivent leurs nom au fait que le voyageur peut trouver a la base des feuilles de l’eau pour ce désaltérer. Ils étaient donc les biens venus sur les chemins, du temps ou le plastique n’existé pas, pour contenir des eaux de sources de grandes valeurs.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Un petit bosquet de diverses essences d’arbres, abrite quelques bancs ou des personnes trouvent fraicheur et ombre. Ce premier sujet est un Frangipanier je crois, mais n’en ai aucune certitude.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    J’ai fait ce gros plan des fleurs de cet arbre, pour l’identifier mais hélas la wifi poussive ici, ne m’a pas permis de trouver sur internet une confirmation de son appartenance. Amusez vous à le faire et postez la réponse sur les commentaires. Vous gagnerez, l’estime du capitaine.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Voila pour la balade sur la Savane de Fort de France. Mes pas m'ont conduits par delà le Fort Saint Louis, voir le bassin du carénage, où les pontons du Yacht Club accueillent quelques bateaux. C’est de ce bassin que transite les bateaux qui relient la Guadeloupe et les autres îles proches avec des catamarans fortement motorisés leur permettant des vitesses de plus de 20 Nds (40 Km h environ).

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Puis pour le retour j’ai fait le crochet pas l’Atrium, grand complexe culturel de Fort de France, Cinéma, salles de conférences, hall d’exposition, ou justement quelques artistes avaient accroché leurs toiles, ou présentaient leurs réalisations, sans commentaire je vous les propose, pour que vous vous en fassiez  une opinion.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Photographies noir et blanc.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Tressages de fibres végétales.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Peinture.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Dessin, coloriage, collage, peinture.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Collages et peinture, et casque de chantier customisé.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Peinture et collage.

    Je vous emmène faire un tour de la Savane

    Réalisation en collage d’éléments naturels (causses de graines).

    Voilà vous voyez que la savane ce n’est pas la brousse, cela m’a fait plaisir de faire cette balade d’une fin de période de passage d’une onde tropicale*.

    (*Onde tropicale, passage d’un système météorologique perturbé ciel bas et chargé, pluies fortes voir torrentielles possible, vent fort à l’approche des grains. C’est un bébé cyclone, mais seulement moins de 10 % des ondes tropicales se renforcent  pour devenir Cyclone).

    Le beau temps est revenu prendre le meilleur avec son ciel d’Alizé et la douceur des caresses du vent. Le Week-end de la fête de la musique a été bien agréable à Fort de France. Pourquoi en partir, je ne suis pas au bout des découvertes. Quelles seront-elles, un prochain article vous le révélera ultérieurement.

     


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  • Voici Exocet tout Beau après un bon Nettoyage de la Carène.

     

     


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     Exocet va changer d’horizon

     

    Exocet est au mouillage devant le ponton de l'anse a l'âne.

     

    J’ai passé le week-end devant Saint  Anne, le temps n’était pas super mais bien supportable. L’idée de bouger un peu commençait à tourner dans ma tête, aussi ce matin la décision était prise j’allais  mettre le cap vers Fort de France.

     

    Le ponton des navettes

     

    Pour être tranquille je devais aller ravitailler en eau les réservoirs en avait besoin. J’ai donc fais le crochet par le poste de distribution d’eau du Marin. Une fois les « tanks » pleins je prenais la Mer pour aller contourner le rocher du Diamant avant de remonter au Nord en direction de Fort de France. En chemin je me suis dit que ce serait sympa de faire une escale d’une nuit à l’anse a l’Âne que je ne connais pas. A 16 h donc la pioche allait rejoindre le fond de sable de cette charmante baie. Après avoir attendu que le bateau soit bien ancré, je vais voir de visu comment est positionnée mon ancre et s’il ni a pas d’obstacle au près de la coque.

     

    La plage au petit matin

     

    Puis je suis allé à terre faire la découverte des lieux. Que j’ai trouvé jolie mais trop tourné sur le tourisme à mon gout.

    La navigation c’est faite sans problème ni difficulté. Le vent était portant et la Mer pas trop houleuse, que du bonheur.

    Au matin, c’est le ballet des navettes qui relient fort de France qui me sortent du lit il n’est pas 6 heures encore mais le service est ponctuel. Les vagues que créent ces bateaux font rouler bord sur bord Exocet.

    Un petit pont de bois qui ne servait à rien  mais qui doit avoir une utilité quelques jours tous les siècles  pour que les touristes ne se mouillent pas les pieds !!!!

     

    Je déjeune dans le cockpit à observer le réveil de l’anse, des employés nettoyaient la plage  un râteau en leur main et une brouette à leur trousse.

    Barque des pêcheurs locaux.

     

    L’îlet A Ramier distant de quelques centaines de mètres me tend les bras, l’annexe est mise a l’eau et je fais route sur les vaguelettes en direction d’un petit ponton qu’avec les jumelles j’ai repéré. Arrivé là, un panneau d’interdiction m’interpelle parc national de Martinique débarquement interdit sauf personnes autorisées. Je ne m’appelle pas autorisé aussi je passe mon chemin.

    Le mouillage de l’anse a l’Âne

     

    Retour sur le mouillage, Exocetina est amarrée au ponton des navettes en dehors bien sur de leur zones d’escale et à terre je fais un petit tour, Les estivants et touristes sont encore dans les bras de Morphée, la plage est déserte.

    Autre vue de l’anse a l’Âne.

     

    Je parcours la plage de long en large,  une photo ici, une discussion avec une personne qui de bon matin a étendu une serviette de bain là. Je retourne sur ma home mobile. Appareille et traverse la baie des Flamants pour aller devant la savane de Fort de France.

    Sous le petit pont de bois( et métal)

     

    Là, je mouille Exocet devant « Alamanda » de Jacky avec qui je passerais de bons moments. Les souvenirs de son épouse « Pascale » décédée bien avant son heure me remue bien un peu, comment accepter qu’une personne que l’on a côtoyé dans la force de l’âge est pu tourner talon à la vie sur terre comme cela. Tristesse, mes proches ne sont pas à la même enseigne  au combien j’en suis rassuré.

    La plage au matin avant les vacanciers.

     

    Les pages de la vie se tournent,  les jours succèdent au jour le jour. Demain est devant nous, mais hier aussi proche, mais pourtant est inaccessible.

     

     

     


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    Martinique terre de randonnée.

     

    La trace des Caps, est au deuxième rang des sentiers de randonnée de la Martinique, long de 34 Km et il faut compter 12 heures pour le parcourir en son entier. Ce n’est donc qu’une petite partie que j’ai parcouru jeudi 12 avec un couple d’amis bateau, Ernest et Patricia. Nous nous étions donnés rendez vous à 9 heures 30 sur le ponton de Caritan au bout de la route qui passe par Saint Anne.

    Le petit sac à dos contenait un casse-croute, une bouteille d’eau, une serviette de bain, Quelques pièces d’Euro, le téléphone et l’appareil photo. Aux pieds des chaussures de marche, un short, une chemisette sur un slip de bain, sur la tête un panama, sur les yeux des lunettes de soleil. Voilà pour l’équipement du randonneur.

    Nous nous lançons sur le sentier dans un premier temps, aprés avoir contourné un Hôtel résidence le chemin part à l’assaut d’un petit morne (colline) le sentier chemine sous les frondaisons  c’est très agréable de marcher durant cette matinée d’une belle journée.

    La terre est sèche, les feuilles jonchent le sol, les odeurs de sous bois envahissent nos narines, la température et bien agréable pas encore étouffante.

    Quelques Gommiers, grands arbres jalonnent le sentier. C’est de ces arbres que l’on creusait les pirogues, qui portaient le nom de ces arbres, et qui de nos jours encore se trouvent  ici et là.

    Par moment la trace passe au ras de la Mer, des zones de pique-nique y sont aménagées et les locaux les apprécient le week-end en famille.

    Ils y organisent des barbecues.

    Une petite chapelle dédiée à Saint Pierre ponctue le trek elle porte de nos jours encore des preuves de ferveur même si son état d’entretien laisse à désirer.

     

    Des petites criques de ci de là permettent des bains dans une eau translucide et à température idéale.

     Un pont enjambe un Grau, comme on le nommerait par chez nous en Languedoc, ici je ne sais comment les appellent les locaux en créole.

     

    Les eaux trouvent ainsi un passage pour alimenter les lagunes où poussent les palétuviers. La plus grande de ces étendues d’eau a été aménagée pour aller sur un poste d’observation des oiseaux qui y viennent par période en abondance.

    Des panneaux donnent à tous des informations sur la vie et  les meurs de cette faune.

     

    Avant de ne faire le chemin de retour nous avons grignotés et pour moi pris un bain rafraichissant. Le retour a été un peu plus chaud mais ces 5 heures de balade m’ont bien plu.

    Je vous en fais profiter avec plaisir.

     


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    Des Yoles à Saint Anne.

     

    De bonne heure ce jeudi 29 mai, se courait une manche des régates de Yoles sur la Plage de Saint Anne. Comme d’habitude ces compétitions sont très suivies, il y avait bien du monde sur le sable, pour assister aux préparatifs qui allaient bon train. 

    Des Yoles à Sainte Anne.

    J’arrivais juste au moment ou était lancé le départ, qui traditionnellement ce fait à partir d’une plage, les équipiers retenant les bateaux jusqu’au top départ, ou au contraire ils les propulsent le plus vite et le plus loin que possible, alors que ce petit monde embarque à la volée. Les meilleurs à cet exercice font déjà une différence notable.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Je ne connais pas les règles de ces compétitions, mais il semble que beaucoup de liberté soit laissée aux compétiteurs, pousser les Yoles, marcher sur l’eau, ceux que font les hommes en se tenant aux perches qui servent à monter au vent pour équilibrer l’embarcation qui n’a pas de quille comme nos voiliers. Certaines ont deux mâts et deux voiles d’autres ne portent qu’un espar pour tenir une seule voile de grande taille. Les voiles sont des grands  rectangles de tissu moderne de différents grammages qu’il s’agit de choisir en fonction des conditions de vent prévisibles pour le temps de la course. Choisir petit est solide pour être à l’ abri de mauvaises surprises dans les surventes, mais en ayant un manque de puissance dans les molles. Ou prendre la solution de la voile bien efficace dans les petits airs mais qu’il faudra dompter dans les risées. Il y a la un choix que les patrons des embarcations Prendront en ayant connaissance de la météo bien sur mais aussi de leur propre expérience du plan d’eau sur lequel se dispute la compétition.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Les voila partis plein vent arrière pour ce jour ou plutôt de ce spot, à d’autres lieux les départs pourront se faire avec un vent de face ou de travers sur n’importe quel secteur. Les yoles à deux mâts sur cette allure peuvent établir une voile sur chaque bord, c’est avantageux. Le parcours est jalonné de grosses bouées qu’ils seront des points à atteindre et à contourner. Celles que l’on voit sur la photo sera pour plus tard au départ de l’épreuve elles ne comptaient pas, comme si elles n’existaient pas.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Les supporteurs et spectateurs suivaient avec ferveur le début de ce parcours, en arrière plan vous devinez les toitures de barnums qui ont été dressés en village pour offrir boissons, nourritures, objets d’Art, et d’Artisanat local.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Pour ne pas rompre avec les traditions, les familles se déplacent avec les boissons et la nourriture contenues dans de grands bacs isothermes et se choisissent l’abri le plus protégé du soleil qui est encore disponible. Pour y installer, tables, chaises, voir barnum démontable.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Si de barnum il n’y a pas, une bâche tendue  en  travers les arbres fera l’affaire, le « barbeuk » là a suivie la famille, il n’y a pas de sono individuelle sur cette plage ou elles sont interdites, si non elles auraient naturellement étaient présentes. Mais la sono de l’animation diffusait sa musique ainsi que des commentaires sur la compétition, entre coupés de présentation des stands proposés au regard du public. Quelques estivants la comme des chiens dans un jeu de quilles avaient étendu leur drap de bain pour profiter de la quiétude habituelle de ce lieu.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Sur les stands cet Artiste a retenu mon attention des œuvres sur un support évidé  et des laques ou des émaux du plus bel effet. De plus il était fier et heureux que beaucoup de personnes comme moi lui demandent permission de photographier.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Alors nous n’allons pas bouder notre plaisir, il nous offre un autre chevalet à nos regards. Le sujet est à l’unisson de cette journée. Vous voyez sur le tableau de gauche justement l’équipier qui marche sur l’eau, ou qui y court avec entrain.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Voila les premiers concurrents qui après une heure de course environ arrivent à cette marque pour aller ensuite refaire un tour aussi conséquent même si un peu différent, les deux premiers sont dans un mouchoir de poche.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Il y a de la bagarre à la bouée les places sont chèrement combattues. Et du fait que cette marque soit si près de côte le vent y était fuguasse, oui, non,  d’ici, de là, Ajoutant une difficulté assortie d’une chance inégale pour les uns, ou favorable pour d’autre.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Plusieurs façon d’aborder cette bouée étaient utilisées par la flotte, il y a ceux qui ont serré a la plage pour tenter le passage sur le même bord, d’autres ont choisi  de laisser courir la Yole pour faire un contre bord au final. Les options ont là aussi joué leur rôle, chamboulant le classement d’une marque à l’autre.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Le spectacle était superbe depuis la plage où les encouragements, les bravos, les déceptions, se percutaient, s’entrechoquaient

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Voila l’arrivée des deux premiers toujours au combat après presque trois heures de course et tout est encore possible.

    Des Yoles à Sainte Anne.

    Je termine ce reportage sur les Yoles à Saint Anne par ce cliché, qui résume seul le beau temps, la mer dans son dégradé de bleu sur un ciel d’azur, la Yole qui court sur l’eau en franchissant la ligne d’arrivée, la fin de la régate, la fin d’un article écrit pour vous, en souhaitant que vous y avez pris plaisir.

     


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