• 30/05/2013

    Exocet est arrivé à chateaux bel air sur St Vincent.

    Pos 13 17N 61 14W

    belle navigation rapide.

    Le temps est bien mieux le site est joli.

    Je vais plonger voir les fonds


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  • 29/05/2013

    Exocet et le Captaine sont au mouillage à vieux fort.

    Pos 13 43 n 60 57 w.

    De la pluie et encore de la pluie.

    Je ferais ici la sortie de st Lucie


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  • 28/05/2013

    Exocet est au mouillage à Rodney bay A sainte lucie.

    Pos 14 04 n 60 57 w.

    La navigation a été rapide et agréable.

    7 Nds en moyenne.


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    Photos souvenirs, prisent par Yves & Dominique de Rusée de Jersey

    Je vous invite à découvrir leurs albums Photos qui retrace bien leurs rencontres et découvertres des différent lieux qu'ils visitent.

     


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    Exocet aux Antilles

     Visite en Dominique

      

    Vendredi 12 avril 2013 : le réveil est matinal comme toujours ici avec la lumière du jour qui gagne sur les ténébres de la nuit. 6 heures à la montre que je n’ai plus au poignet depuis mon départ de métropole il y a bientôt un an. Un bateau appareille juste à côté d’Exocet, c’est un sistership du mien, également un Océanis 430, il répond au nom de « Amigo ». Il a passé la journée d’hier à la bouée voisine de celle qui nous retient encore.

     

    Visite en Dominique 

     

    Pancho le Boyman nous fait changer de bouée pour nous recentrer plus prés les uns des autres. Suite à cette manœuvre je prends un long bain à la Mer,bien pour la mise en forme, puis me prépare pour notre rendez-vous de 9 heures. La visite de l’arrière pays est au programme, un mini car nous emmène, nous sommes douze à faire l’excursion. Le bus a ses trente minutes de retard, Pancho fait le taxi Mer pour que nos annexes restent en sécurité à nos bateaux.

    Visite en Dominique

    Nous commençons par la sortie de ville avec le jardin botanique, le parlement, les cimetières civil et catholique, puis montons dans la vallée à l’Est de Roseau.

     

    Une fois le bus stoppé nous allons cheminer sur un sentier bien aménagé jusqu'à une cascade magistrale. Mais ce chemin pénètre la forêt primaire la végétation y est impressionnante, La jungle, vraiment la jungle, il y fait frais, l’air y est humide, l’eau suinte de toutes parts. Les fleurs que l’on retrouve sur les bouquets que d’ici l’on expédie en métropole ou partout à ailleurs poussent à l’état sauvage, a flanc de montagne en des endroits inaccessibles.

      

    De retour au parking où  nous attend notre bus je compulse ces panneaux d’informations qui présentent la faune, un autre la flore, que l’on peut découvrir lors de la balade, mais cette balade est bien un peu sportive elle nécessite d’avoir la forme.

    Visite en Dominique

      

     

    Nous ferons encore la visite d’une source importante qui fournit une part de l’eau de consommation du sud de la Dominique puis c’est le repas qui nous sera servi dans un cadre sympa mais pas vraiment authentique, un truc à touristes assurément. Mais bon la journée était bien sur le signe du tourisme !

     

     

     

     


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  • Vagabondage à Marie-galante

    Présentation de Marie-Galante

      

     

    D’une superficie de 158 km2, l’île, qui est plus communément appelée la « Grande galette » en rapport à sa forme circulaire et à son relief peu élevé (le plus haut sommet, le morne constant, culmine à 204 m), compte trois communes et 12 410 habitants. Marie-Galante qui a compté jusqu'à 106 moulins est aussi appelée « l’île aux cent moulins ».

    Marie-Galante propose l’authenticité de la vie aux Antilles, un charme pittoresque, d’innombrables plages de sable blanc, des lagons bordés de récifs coralliens, et la sérénité du séjour.

     

    L’île propose de nombreuses possibilités d’hébergement chez l’habitant, des villas, des résidences de tourisme, et des hôtels dont un est classé 3 étoiles.

    Marie-Galante est une île essentiellement rurale où  la culture de la canne est omniprésente. L’une des deux usines à canne que compte la Guadeloupe, l’usine de Grande Anse, y est implantée. Par ailleurs, trois distilleries vous proposent « le meilleur Rhum du monde » Un fabuleux nectar qui titre 59°. En « ti punch » adouci par le sirop de batterie pour l’apéritif et le rhum vieux pour le digestif, il saura accompagné comme il se doit le bébélé, le « chaudage », ou le court bouillon de poisson frais, plats traditionnels, que préparent avec soin les restaurants de la place.

    De nombreuses activités peuvent être pratiquées, allant des sports nautiques aux activités de randonnées ou de découvertes en charrette à bœufs. Vous ne manquerez pas de découvrir les musées, ainsi que les sites et paysages étonnants de Marie-Galante.

     

    Les traditionnels bals de quadrille, concours de bœufs tirants, ou combats de coqs rythment la vie culturelle sur l’î  le.

     
     

    Historique de Marie-Galante

      

    La civilisation la plus ancienne connue qui a occupé le territoire de Marie-galante fut les Huécoïdes. Ils furent suivis par les Arawaks, puis vers l’an 850 par les Caraïbes.

     

    Marie-Galante est la première île de l’archipel Guadeloupéen que Christophe COLOMB a atteint lors de son second voyage. L’explorateur débarqua au lieu dit « Anse Ballet » à grand-Bourg le 3 novembre 1493. Il donna à l’île, qui était dénommée Aïchi par les Caraïbes et Touloukaéra par les Arawaks, le nom de son vaisseau amiral « Maria-Galanda ».

     

    Le gouverneur HOUEL, organisa le 8 novembre 1648 l’implantation des premiers colons Français, une cinquantaine d’hommes, à proximité du lieu-dit Vieux-fort à Saint-Louis.

     

    Le 4 septembre 1649, Jacques de BOISSERET rachète l’île à la compagnie des Isles d’Amérique.

     

    En 1653, le peu de colons qui n’avaient pas cédé au découragement, face aux rudes conditions de vie, furent massacrés par les Caraïbes, en représailles de viols commis en Dominique, par les marins d’une barge venue de la Martinique.

     

    La canne à sucre, vraisemblablement originaire de l’inde est importée par Christophe COLOMB aux Antilles, fut cultivée en Guadeloupe en vue de son industrialisation à partir de 1654, grâce à des colons expulsés du Brésil qui suscitent la création des premières habitations sucreries, équipées d’un petit moulin à bêtes (manège) pour broyer les cannes.

     

    1660 voit la signature, au château de Basse-Terre, du traité de paix avec les Caraïbes que les Français et les Anglais autorisent à s’installer sur la Dominique et Saint-Vincent. L’île étant « pacifiée », les conditions technologiques et humaines sont réunies pour le développement de l’économie marchande fondée sur l’habitation comme unité de production et sur le travail des esclaves noirs importés d’Afrique.

     

    En 1664, Monsieur de BOISSERET cède ses droits à la compagnie des indes Occidentales. L’île comptait alors ses 4 premiers moulins (Moulins à bêtes). En 1665, son fils Monsieur de BOISSERET de TEMERICOURT devient Gouverneur. La carte de l’île qu’il établit porte son blason.

     

    L’île fut pillée par les hollandais en juin 1676, puis par les Anglais en 1690 et 1691. Suite à ces différents pillages qui ont conduit à la destruction des moulins, des sucreries et au départ de la population, le repeuplement de l’île fut interdit par le gouverneur général de la Martinique jusqu’en 1696.

    Les Anglais occupèrent de nouveau l’île de 1759 à 1763. Les moulins à vent apparurent en 1780. En 1830 on comptait jusqu’à 105 moulins dont plus de la moitié étaient encore actionnés par des bœufs. Aujourd’hui 72 tours de moulins sont encore visibles.

     

    De novembre 1792 jusqu’en 1794, Marie-Galante devient indépendante pour s’affranchir d’une Guadeloupe royaliste.

     

    L’esclavage, qui fut une première fois aboli en 1794 et rétabli en 1802, fut définitivement aboli en 1848 grâce à l’action conjuguée des abolitionnistes, tel que Victor SCHOELCHER, et des révoltes incessantes des nègres esclaves.

     

    La première participation des nouveaux affranchis aux élections législatives les 24 et 25 juin 1849 fut marquée par la répression sanglante des mouvements de protestation de la majorité de la population contre les tentatives de fraudes électorales orchestrées par les grands planteurs blancs. Des dizaines de nègres furent tués pendant ces événements qui conduisirent au déversement du Rhum et du sucre de l’habitation pirogue dans la mare à proximité, aujourd’hui appelé « la mare au punch » en mémoire de ces évènements tragiques.

     

    L’archipel Guadeloupéen constitué principalement des îles  Grande terre, Basse terre, Marie-galante, terre de haut, Terre de bas et de la Désirade est un département Français depuis 1946 et une Région monodépartementale depuis 1982.

     

    Les trois communes que comptent  Marie-Galante, Capesterre, Grand-bourg et Saint-Louis. Sont constituées en communauté de Commune depuis le 8 janvier 1994, c’est la première des DOM. 


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    Un marin au Marin

     

    Exocet est revenu en terre de connaissance, il a retrouvé le grand mouillage du marin, après une période de découverte, de vagabondage au Nord de la Martinique, qui l’a conduit en Dominique,  un « Touch end Go » sur la Guadeloupe, une escale à Antigua, un bref séjour sur la côte Ouest de Barbuda, aux Saintes, à Marie Galante. Le voilà revenu à ce que je vais appeler sa base, le Marin en Martinique.

    Je suis donc ici pour quelques jours combien je ne le sais pas, je n’ai pas de planning prévu, je suis là pour faire un approvisionnement sérieux des vivres du bord les éléments de base, la farine, la bière, l’eau de table gazeuse si possible, le Rhum, les jus de fruits, les légumes, et de la charcuterie ainsi que des fromages et yaourts.

     

    Le bateau lui fera un plein de carburant, un plein d’eau douce pour les vaisselles et autres besoins sanitaire, de l’essence pour l’annexe.

     

    D’ici à Grenade, je ne ferais que de courtes étapes de navigation de jour en restant plus ou moins de temps en escale sur les îles qui ponctuent  le chemin. Sainte Lucie, Saint Vincent, Bequia etc. Il y a celle que je connais pour y être déjà allé et celle où je n’ai jamais mis pied à terre. Peut être que je trouverais en chemin un bateau de connaissance pour faire route ensemble, qui le sait ?

    Je continuerais à vous raconter la suite de ce voyage en fonction des possibilités de connexion à internet, là c’est un peu l’inconnu.

     

    Salutations du capitaine à tous et toutes. 


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  •  Vagabondage à Marie galante

     Deuxième partie

      

    Un cette soirée de vendredi 10 mai, avec Philippe nous testons le Rhum de Marie Galante et par ma fois il en vaut bien d’autre pourtant il titre 59° mais il passe bien, son arôme tout en étant différent de celui de Martinique est intéressant. Marie Galante, pourquoi ce nom, il vient de Christophe Colomb qui à son deuxième voyage aux Antilles a découvert cette île, il lui a donné le nom de son bateau amiral pour cette nouvelle aventure, la Maria Galanda.

    Vagabondage a Marie galante 2 

    Je me réveille de bonne heure nous sommes samedi, il a plu abondamment pendant la nuit sur la ville de Grand bourg et son port. Cela m’a obligé de dormir les capots fermés, l’atmosphère dans Exocet est moite, humide, j’ouvre tout ce qu’il est possible d’ouvrir pour ventiler le bateau, les deux capots de la cabine avant, celui du carré, et les deux petits des toilettes. Les choses rentrent vite en ordre. La nuit avait été excellente pas le moindre clapot pas la moindre oscillation dans la couchette quel plaisir. J’aurais dormi dans un hôtel affichant 5 étoiles que je n’aurais pas mieux dormi.

     Vagabondage a Marie galante 2

    J’ai fait un petit texte pour vous les amis mais je ne l’ai pas illustré car je l’ai envoyé avec la clé 3 G d’Orange et les photos sont bien trop gourmandes en volume, mais il se peut que le Webmaster y ait mis sa patte, ce qui rend le résultat plus attrayant. Ce texte fera la même démarche.

     

    Je suis allé faire un grand tour de cette petite ville qui était bien animée, des petits jardiniers viennent vendre directement leur petite production, là sur le parking devant le port les prix sont là aussi bien chers. Il y a un cageot de tomates, des concombres, quelques laitues,  des ananas des mangues d’autres fruits  dont je ne connais ni le nom ni le gout, bref un peu de tout, de tout un peu.

    Vagabondage a Marie galante 2 

    Les commerces sont eux aussi ouverts ce sont de petites surfaces avec des rayons tellement serrés qu’il y est impossible d’y croiser une personne et ou il y a autant d’article en rayon qu’en vrac dans les allées. Un véritable capharnaüm. Les gens prennent cela avec le sourire, les conversations sont chantantes, les caissières pas stressées, l’approximation règne en maitre ici. Le petit marché couvert au près de l’église où une cérémonie de mariage se déroulait  propose la aussi fruits et légumes, mais aussi vêtements, souvenirs, et les incontournables Rhum arrangés, les épices, les huiles exotiques, la vanille en fagot de dix gousses ou en extrait en petit flacons.

    Vagabondage a Marie galante 2 

    Un robinet d’eau est à la disposition de tous au port pour y prendre l’eau j’en profiterais pour faire le plein de l’un de mes réservoirs qui étaient à sec il faut procéder avec des bidons que l’on remplit sous la halle des pêcheurs et qu’avec l’annexe l’on porte à bord pour les transvaser dans le réservoir je ferais 4 fois ce manège mais me voila tranquille pour un moment côté eau douce.

    Vagabondage a Marie galante 2 

    En début de l’après midi nous reprenons la Mer pour retourner à  Saint Louis, ou nous mouillerons nos bateaux sans avoir à utiliser le moteur, arrivant sous voile, le Génois seulement, nous avançons à vitesse réduite vers la grande baie de Saint Louis. A destination il suffit d’enrouler la toile le bateau ralenti, s’immobilise, l’ancre plonge au fond, le bateau recule poussé par ce petit vent qui nous a fait faire les 6 milles en une heure. Moi avec Exocet nous avons accroché la ligne d’un casier, nombreux dans ces petits fonds la ligne c’est arrachée du cassier est trainé dans le sillage, je l’ai gaffé pour la libérer mais n’y suis pas arrivé aussi j’ai coupé au plus court, mais redoutant que la mise en route du moteur ne soit pas des plus judicieuse j’ai laissé le Perkins au repos.

    Vagabondage a Marie galante 2 

    Une fois l’ancre crochée dans le sable vaseux parsemé d’algues je plonge pour enlever de l’hélice les bouteilles de plastique qui servaient de flotteur à cette ligne pour y localiser le casier. Le pêcheur râlera d’avoir perdu un casier, qu’il retrouvera surement vue la clarté de l’eau et la faible profondeur sur cette côte.

     


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    Vagabondage a Marie galante

     

      

    Nous sommes arrivés à  Marie Galante le jeudi 9 mai, il était 14 h 45 je vous ai compté la navigation dans un précédant chapitre. Nous c’est deux bateaux, Ad hoc et Exocet. Alamanda lui ne nous a pas rejoint, nous le retrouverons surement un jour sur la route.

    Vagabondage a Marie galante

    Ad hoc est en préparatif pour un retour en métropole il lui est nécessaire de faire un avitaillement avant de mettre l’étrave en direction des Açores. Nous avons passé la première soirée et nuit au mouillage non loin de l’îlet du fort dans un site magnifique de l’eau cristalline, un régal, la nuit a été un peu contrariée  par la houle qui faisait se dandiner Exocet, mais au matin une belle journée était au programme.

    Vagabondage a Marie galante

    Nous nous étions donné rendez-vous à 9 heures pour aller faire une partie de chasse à l’ilot du fort. La houle de l’Atlantique nous a un peu contrariés dans nos ambitions mais ce fut tout de même bien sympa. Une fois de retour à bord de l’annexe de Philippe je contemplais les aller et venus d’une colonie de Sternes qui ont élu domicile sur l’îlot. Un spectacle splendide la chorégraphie est laissée à la discrétion des acteurs, la musique est un chant chorale de ces interprètes, avec aux instruments la Mer avec cette puissante houle qui vient battre le rythme contre les petites falaises de ce caillou au milieu des flots. Si le regretté Jean a chanté « que la montagne est belle », je suis sur que l’on pourrait chanter « que la nature est belle ».

    Vagabondage a Marie galante

     

    Le mouillage était bien loin de toute source d’approvisionnement aussi nous levons l’ancre pour faire une paire de mille nautique pour nous rapprocher des commerces et station de carburant. Nous jetons l’ancre devant Saint Louis mais renseignements pris il n’y a pas de station à proximité et les commerces ne sont que de petites structures bien peu achalandés. Nous repartons pour la ville de l’île, « grand bourg », là c’est un port qui nous permet de nous abriter de la Mer qui ici arrive par le sud en contournant l’île le port est petit, il a sa raison d’être par le fait que les navettes avec la Guadeloupe y font leurs escales. Quelques  barques de pêcheurs sont aux amarres de ci de la, les filets de pêche sont entassés sur le ponton où quelques bateaux trouvent places.

    Vagabondage a Marie galante

    Je mouille Exocet dans la partie du bassin qui le permet mais la place y est comptée je ne lâche pas beaucoup de chaine pour laisser de la place à d’autres, est je plonge pour aller voir comment se comporte l’ancre et dans quel fond elle est accrochée. Une fois rassuré je peux faire du rangement et quitter le bord pour aller faire un tour en ville où je fais un complément pour la cambuse, eau gazeuse, farine, sucre, yaourts, fromage, riz, beurre, Rhum de Marie Galante, il faut bien gouter les spécialités locales.

    Vagabondage a Marie galante

    Ne regardez pas trop de près les prix de tous ces articles vous deviendriez ascète, et ivrogne car il n’y a que le rhum qui est moins cher ici qu’en Métropole.


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  • Marie galante nous voilà

      

    Partis ce matin du jeudi 9 mai a 9 h 40 du mouillage du pain de sucre, sur l'île de terre de haut aux saintes, pour aller au mouillage du vieux fort, sur l'île de Marie Galante.

    Marie galante nous voila

    Exocet a fait une navigation des plus paisible, par des conditions de vent très faibles, voir même trop faible par moment. Le moteur a du être sollicité. La météo nous annonçait  un alizé faible elle ne se trompait pas, j'avais espéré que nous aurions au moins 10 Nds de vent pour pouvoir faire route à la voile exclusivement, mais ce ne fut pas le cas. Je voulais profiter de ces bords au louvoyage pour tester une nouvelle configuration de voile, à savoir utiliser la trinquette sur son étai largable sans utiliser le génois sur enrouleur qui est bien creux pour faire du cap.

      

    J'ai donc de bon matin fait les préparatifs dans ce but. Installation de l'étai largable juste en arrière du génois, sécurisation du génois pour qu'il ne puisse se dérouler sans que je ne le veuille, sortir de la soute la trinquette et l'endrailler sur l’étai, trouver et mettre en place deux écoutes sur cette nouvelle voile sans avoir à dégréer celle du génois. Ouvrir le lazzy-bag de la grand voile et me voila prêt. Moteur en route, remonter le mouillage, assurer l'ancre avec un bout et en route. Aussitôt que le bateau est face au vent la grand voile est envoyée entière. Puis c'est le tour de la trinquette de grimper le long de l'étai. Je sors des îles des Saintes en laissant sur tribord les deux hauts fonds de la baleine avec la perche qui signale ce danger.

    Marie galante nous voila

    Exocet est réglé pour faire du cap mais le vent est faible aussi cela ne me permet pas de bien juger de l'efficacité de cette voilure. je ferais donc avec ce petit vent quant il est suffisant pour faire avancer le bateau, quand cela ne marche plu le moteur  ronronne. A 14 h 45 l'ancre coule sur un fond de sable par 4 mètres de profondeur je range toutes les manœuvres, les voiles, remets  la tente sur les capots de la cabine, remets à l'eau l'annexe pour libérer la jupe, et je vais me rafraichir dans l'eau cristalline.

     

     Position: 15° 58 N et 61°18 W.

    Marie galante nous voila

    Ps la Trinquette, c’est une voile de plus petite surface que le génois et bien plus plate ce qui permet de faire plus de cap. Normalement elle ce grée sur un étai intermédiaire entre l’étai (qui part de l’avant du bateau pour monter en tête de mât) et le mât sans aller en haut. Dans le cas présent la trinquette devrait s’appeler Foc de prés.

     


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